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40 - 2003, DAEE 2 - Exploitations, études et mise à jour 2002 de la "Banque de données sur le commerce à Paris"


Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, pr�sidente. - Chers coll�gues, nous passons au projet de d�lib�ration DAEE 2 sur lequel sont inscrits Mme Charlotte NENNER et M. G�rard LEBAN.
Nous donnons la parole � Mme NENNER. Il s'agit de l'exploitation, de l'�tude et de la mise � jour 2002 sur la "Banque de donn�es sur le commerce � Paris".
(M. Christian SAUTTER, adjoint, remplace Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe, au fauteuil de la pr�sidence).
Melle Charlotte NENNER. - Monsieur le Maire, c'est un sujet moins grave. J'ai lu avec attention ce projet de d�lib�ration. Il nous signale que, par sa connaissance fine du commerce parisien, l'outil dont il est question, puisqu'il est question d'une banque de donn�es sur le commerce � Paris, doit nous permettre d'avoir des �tudes particuli�rement int�ressantes sur les typologies des commerces particuliers, la part des commerces de proximit� dont on a parl� dans le cadre du P.L.U. ce matin, mais aussi les besoins en livraison, en stationnement, en transport en commun, etc.
Ainsi, les projets li�s au d�placement comme les quartiers verts et les espaces civilis�s seront encore plus finement adapt�s aux besoins des commer�ants et de leurs clients.
Vous comprenez �galement l'importance de disposer de donn�es quantitatives objectives sur ce type de dossier.
Les �tudes dont il est question dans le projet de d�lib�ration, int�ressent � mon sens les Conseillers de Paris et je pense que vous pourriez nous en communiquer les principaux r�sultats, comme c'est d�j� le cas pour l'Observatoire des d�placements par exemple.
M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame NENNER.
Je donne la parole � M. LEBAN.
M. G�rard LEBAN. - Merci, Monsieur le Maire.
Contrairement � ce que le Maire de Paris dit et vous-m�me, charg� de l'activit� �conomique depuis votre �lection, la pr�c�dente majorit� s'�tait fortement int�ress�e et impliqu�e au d�veloppement �conomique. Ce projet de d�lib�ration l'atteste puisqu'il s'agit de renouveler un dispositif mis en place depuis cinq ans.
Au demeurant, l'essentiel des instruments utilis�s par l'actuelle majorit� avait �t� mis en place avant son �lection.
Plus g�n�ralement, il conviendrait de remettre en perspective l'�volution de la situation �conomique et de l'emploi � Paris. Ainsi que vous l'avez reconnu, Monsieur le Maire, en octobre 2002, depuis l'�lection de l'actuelle majorit�, la situation de l'emploi � Paris s'est constamment d�grad�e. Le volontarisme affich� par la majorit� municipale semble en ce domaine n'avoir eu que peu d'effet. On peut m�me se demander si la politique conduite par la Mairie n'a pas des effets n�gatifs pour l'�conomie.
C'est ainsi que la politique des transports, qui conduit � nuire de fa�on syst�matique aux v�hicules automobiles et aux camionnettes, a suscit� de graves difficult�s notamment pour les commerces. Cela a �t� affirm� par des repr�sentants d'organismes consulaires.
Dans le souci de transparence qui caract�rise, comme on le sait, l'actuelle majorit�, celle-ci pourrait confier � la Chambre des m�tiers, qui conna�t bien les petits commer�ants, une �tude afin d'appr�cier l'impact �conomique de sa politique de transport.
Merci, Monsieur le Maire.
(Applaudissements sur les bancs du groupe U.M.P.).
M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur LEBAN.
J'aurais beaucoup de chose � dire sur l'�conomie et l'emploi, mais je pr�f�re que Mme Lyne COHEN-SOLAL r�ponde � Mme NENNER et � M. LEBAN.
Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe, au nom de la 2e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
Je me contenterai de r�pondre � ces deux interrogations et n'entreprendrai pas un grand d�bat sur le d�veloppement �conomique de Paris et ce qu'il faut faire ou ne pas faire pour les collectivit�s publiques dans ce secteur.
Je voulais r�pondre � Mme NENNER que, bien entendu, toutes les �tudes qui sont faites par les services de la Ville en collaboration avec la C.C.I.P. sont � la disposition de tous les �lus. Actuellement, nous avons un certain nombre d'�tudes qui sont sorties, mais toutes ne sont pas l�, et en particulier l'A.P.U.R. doit nous faire un relev� g�ographique de l'�volution des commerces dans Paris.
Je suis naturellement tout � fait pr�te � vous en faire disposer quand vous en aurez besoin. D'ailleurs, vous n'avez pas besoin de mon interm�diaire pour cela. Toutes ces �tudes sont int�ressantes pour tous.
Je voudrais r�pondre � M. LEBAN qu'il est �vident que la "B D Com" existait avant et nous nous en servons parce que nous pensons que c'est un outil int�ressant.
Je me permets de lui faire remarquer que dans cette "B D Com" nous travaillons avec la C.C.I., pas avec la Chambre des m�tiers parce que la pr�c�dente Municipalit� ne travaillait pas avec cette derni�re. Nous travaillons avec la Chambre des m�tiers et la Chambre de commerce pour d'autres instruments de connaissance de l'�volution du commerce dans Paris comme les Espaces du commerce et de l'artisanat qui n'existaient pas vraiment et que nous avons mis en place avec l'aide de M. SAUTTER pour trouver des budgets, pour financer ces maisons au plus proche du terrain qui sont des petits observatoires d'�volution des commerces. Elles repr�sentent un service de la Ville d�centralis� pour nous permettre de travailler avec les commer�ants et les associations de commer�ants au plus pr�s du terrain et au plus pr�s de leurs probl�mes. En particulier en ce moment, nous rencontrons, sur les transmissions de petites entreprises artisanales ou commerciales et sur le niveau des baux commerciaux, de vrais probl�mes dans certains arrondissements.
Je suis tout � fait pr�te � continuer � travailler avec ces organismes consulaires qui connaissent en g�n�ral bien leur m�tier, et pourquoi pas sur des secteurs comme les livraisons. Je vous signale que mon coll�gue Denis BAUPIN travaille dans des Commissions sur les livraisons avec des repr�sentants de la Chambre de commerce et de la Chambre des m�tiers et que notre "M. Livraison" de la Mairie de Paris r�unit de mani�re r�guli�re tous ces intervenants professionnels autour de lui pour en discuter.
Je vous remercie.
M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame COHEN-SOLAL pour cette r�ponse tr�s claire et tr�s concr�te.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAEE 2.
Qui est pour ?
Contre ?
Qui s'abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, DAEE 2).

Janvier 2003
Débat
Conseil municipal
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