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41 - 2003, DMG 23 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché sur appel d'offres pour la fourniture et la livraison de divers mobiliers de bureaux "système ébénisterie" (dominante bois) destinés aux services de la Ville de Paris


M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DMG 23 qui autorise M. le Maire de Paris � signer un march� sur appel d'offres pour la fourniture et la livraison de divers mobiliers de bureaux "syst�me �b�nisterie" (dominante bois) destin�s aux services de la Ville de Paris.
C'est M. LEBAN qui intervient et M. DAGNAUD lui r�pondra.
M. G�rard LEBAN. - Merci, Monsieur le Maire.
Je crois que nous avons, sur ce dossier, quelques petites questions � nous poser.
On nous a demand�, il y a un an et demi, de permettre l'attribution de march� afin de permettre le renouvellement logique du mobilier de bureaux d'administration. Ces march�s, fractionn�s en march�s de bons de commandes, ont �t� conclus les 12 et 13 septembre 2001 pour une dur�e de mandat reconductible mais pas plus de deux fois.
Le lot de ce march� concernait le mobilier syst�me et �b�nisterie. Il avait �t� sign� pour un montant minimum annuel de 45.734 euros T.T.C. et un montant maximum de 182.938 euros.
Dans le projet de d�lib�ration qui nous est soumis, on nous indique que ce march� atteint 75 % de son maximum d�s le d�but de la seconde p�riode.
Il nous est demand� de relancer une consultation pour un appel d'offres ouvert en un lot unique pour du mobilier de bureau. Il prendrait effet � partir de la date de sa notification jusqu'� la date anniversaire du march� renouvelable deux fois un an.
Ce qui me choque, ce n'est pas tant qu'on nous fasse voter � nouveau une ligne budg�taire calcul�e en son temps mais pourquoi nous faire pr�voir un montant minimal et un montant maximal d�s lors que le montant est r��valu�, si les besoins des services s'en font sentir ?
Ce que me d�pla�t, c'est de faire passer les montants annuels � 215.280 euros T.T.C. au lieu de 45.000 et � 871.180 euros au lieu de 182.000 euros.
En fait, on multiplie par 5 le montant initial pr�vu. Donc ou bien les services ne sont pas cons�quents pour faire des calculs en la mati�re, ce dont je doute, ou bien la Municipalit� a la folie des grandeurs et veut remplacer tous les bureaux des services de la Ville.
C'est bien 2.583.560 euros qu'il faut envisager de budg�ter sur trois ans, auxquels il faut ajouter les 75 % du budget initial.
L'argent n'est destin� qu'� financer des bureaux en bois.
Que dire aux contribuables parisiens ? Combien de cr�ches auraient pu �tre construites avec cette somme ?
Le groupe U.M.P. ne peut pas cautionner une telle d�pense ou incons�quence de pr�vision. Nous ne voterons donc pas le projet de d�lib�ration et nous souhaitons que le Conseil de Paris s'en tienne au march� conclu en 2001, et qu'il soit reconsid�r� � son terme, au m�me titre que les lots qui le recomposaient originellement.
M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Monsieur DAGNAUD, vous avez la parole pour r�pondre.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, au nom de la 2e Commission. - Merci.
Je vais tenter de rassurer notre coll�gue G�rard LEBAN en lui rappelant que ce projet de d�lib�ration r�pond � un double objectif.
Premier objectif : l'application du nouveau Code des march�s publics.
Vous le savez, cher(e)s coll�gues, de nombreuses commandes de ces meubles en bois �taient jusqu'� pr�sent faites hors march�s, par les divers services de la Ville et par les mairies d'arrondissement, si bien qu'elles n'apparaissaient pas de fa�on centralis�e et pas de fa�on globalis�e.
Les seuils actuels ayant �t� atteints, il est donc apparu n�cessaire, pour respecter le nouveau Code des march�s, de d�lib�rer � nouveau.
Le second objectif poursuivi par ce projet de d�lib�ration est d'accompagner l'am�lioration des conditions de travail qui, il faut bien le reconna�tre, pour l'essentiel, est port�e par les maires d'arrondissement.
L'effort d'�quipement actuel b�n�ficie en effet principalement aux mairies d'arrondissement. Nous avons souhait� effectivement permettre aux maires d'offrir des conditions de travail d�centes aux nouveaux adjoints qui ont �t� �lus, aux nouveaux collaborateurs, dont les maires d'arrondissement ont pu s'attacher les services, aux nouveaux directeurs g�n�raux adjoints des services qui sont venus, y compris � la demande pressante des maires de l'opposition municipale, renforcer les effectifs des mairies d'arrondissement et de fa�on plus g�n�rale � l'ensemble des renforts en personnel qui ont �t� affect�s aux mairies d'arrondissement.
On ne peut pas, � la fois, nous dire qu'il faut davantage de moyens, dans les mairies d'arrondissement, et nous proposer de les faire travailler sur des tabourets.
Les sommes maximales des lots vis�s sont certes en augmentation mais je souhaite vous rappeler qu'il ne s'agit pas d'un objectif devant �tre atteint mais d'une limite, ainsi que vous l'avez rappel�. C'est un plafond fix�. Il n'est �crit nulle part que ce plafond doive �tre atteint.
Je souhaite enfin vous rassurer, Monsieur LEBAN.
L'heure n'est pas � la gabegie. La r�organisation de l'achat public ob�it � deux pr�occupations :
- le strict respect des normes ;
- la rationalisation des achats qui permet un meilleur contr�le des d�penses.
En dernier lieu, je souhaite r�server ces informations � l'attention particuli�re de M. LEBAN s'il le souhaite. Je pourrai, chiffres � l'appui, lui d�montrer que les progressions de d�penses de mobilier de bureaux sont, pour le dire "pudiquement" largement partag�es sur l'ensemble des mairies d'arrondissement.
M. Christian SAUTTER, adjoint pr�sident.. - Merci, Monsieur DAGNAUD.
Je mets donc aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DMG 23.
Qui est pour ?
Contre ?
Qui s'abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2003, DMG 23).

Janvier 2003
Débat
Conseil municipal
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