retour Retour

150 - QOC 2003-64 Question de Mme Elisabeth de FRESQUET et des membres du groupe Union pour la démocratie française à M. le Maire de Paris concernant l'expertise de l'œuvre de Marcel Broodthaers acquise par la Ville de Paris au profit du musée d'Art moderne


Libell� de la question :
"Le Conseil de Paris a autoris� M. le Maire de Paris � acqu�rir une ?uvre de Marcel Broodthaers au profit du mus�e d'Art moderne.
Un article paru dans "T�l�rama" confirme qu'en 1974 Marcel Broodthaers concevait deux ?uvres : l'une compos�e d'un perroquet vivant et du texte imprim� d'un po�me et son pendant pr�sentant un perroquet empaill� et un magn�tophone.
La fiche descriptive en sa forme dactylographi�e l�g�rement diff�rente de sa version manuscrite, mentionne express�ment :
- un perroquet vivant Psittacus Erithacus ;
- une cage sur socle-table ;
- deux palmiers Kentia Forsteriana ;
- un enregistreur avec enregistrement sur bande magn�tique d'un texte lu par Broodthaers : "Moi je dis, moi je dis".
Sans contester l'int�r�t pour un mus�e municipal de poss�der une ?uvre de Marcel Broodthaers, Mme Elisabeth de FRESQUET et les membres du groupe Union pour la d�mocratie fran�aise souhaitent d�terminer si une proc�dure de v�rification et d'expertise a �t� men�e et en conna�tre les conclusions."
R�ponse (M. Christophe GIRARD, adjoint) :
"L'acquisition de l'?uvre de Marcel Broodthaers "Ne dites pas que je ne l'ai pas dit - Le perroquet 1974", a �t� envisag�e selon les modalit�s habituelles : elle a �t� propos�e par le Mus�e d'Art moderne de la Ville de Paris et a �t� soumise pour avis � une commission de professionnels de l'art qui s'est r�unie en f�vrier 2002. Y participaient :
- un repr�sentant de la soci�t� civile et historien d'art ;
- un repr�sentant de l'Etat - inspecteur � la Direction des Mus�es de France ;
- les repr�sentants de la Direction des Affaires culturelles de la Ville de Paris, son directeur, le chef du Bureau des Mus�es ;
- les repr�sentants du Mus�e d'Art moderne, directeur et conservateurs.
Etant donn� son prix, 210.000 euros, cette acquisition, dont le principe a alors �t� retenu, a fait l'objet d'une demande d'approbation aupr�s du Conseil de Paris qui l'a ent�rin� le 19 novembre 2002.
D�s l'origine de la proposition d'acquisition, les conservateurs du Mus�e d'Art moderne ont eu connaissance de l'existence de deux versions diff�rentes r�alis�es la m�me ann�e par l'artiste, l'une avec un perroquet vivant et l'autre avec un perroquet empaill� : "Dites partout que je l'ai dit".
La veuve de l'artiste a contest� par voie de presse, post�rieurement � la d�lib�ration du Conseil de Paris, du 19 novembre 2002 approuvant l'acquisition de l'?uvre, l'authenticit� de l'?uvre et le droit de propri�t� du d�tenteur actuel.
Face � cette situation, le processus d'acquisition a �t� suspendu par la Direction des Affaires culturelles qui a demand� au vendeur d'apporter tout �l�ment de preuve sur l'origine de propri�t� et l'authenticit� de l'?uvre.
La Ville est en attente de ces �l�ments."

Janvier 2003
Débat
Conseil municipal
retour Retour