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139 - QOC 2003-49 Question de Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE et des membres du groupe U.M.P. à M. le Maire de Paris au sujet du projet d'aménagement des terrains Boucicaut (15e)


Libell� de la question :
"Un grand quotidien en date du samedi 11 janvier 2003 informe que "L'architecte et urbaniste Paul CHEMETOV a pr�sent� le vendredi 10 janvier le futur visage du site de Boucicaut qui devra se reconstruire � l'horizon 2012".
Cet article indiquant que le projet Boucicaut portera sur 51.000 m�tres carr�s de construction, Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE et les membres du groupe U.M.P. demandent � M. le Maire de Paris de leur indiquer � quel moment il a ent�rin� ce choix et pour quelles raisons il n'a pas saisi et consult� au pr�alable le Maire du 15e et les �lus de l'arrondissement avant que cette d�cision ne fasse l'objet d'une pr�sentation � la presse.
Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE et les membres du groupe U.M.P. souhaitent par ailleurs savoir :
- Pourquoi l'ensemble des �lus du 15e arrondissement ne dispose toujours pas d'un r�capitulatif complet et lisible de la totalit� des documents pr�sent�s lors de la r�union tenue au Patronage la�que le 18 d�cembre 2002 ?
- A quel moment les m�mes �lus disposeront d'�l�ments financiers suffisamment clairs et pr�cis pour permettre une �tude s�rieuse du projet ?
- Pour quelle raison l'Ex�cutif municipal n'a pas cru opportun de mettre en place une proc�dure de Zone d'am�nagement concert�, alors qu'il aurait �t� plus s�rieux d'avoir recours � un tel dispositif pour une op�ration d'am�nagement de cette ampleur et d'une telle longueur ?
Enfin, dans la mesure o� il appara�t � la lecture de la presse que l'architecte � qui la Ville de Paris a confi� la mission d'�tude pour l'am�nagement des terrains Boucicaut a affirm� que le 15e arrondissement "est sous-�quip� en espaces verts et repr�sente un v�ritable d�sert culturel", Mme Claire de CLERMONT-TONNERRE et les membres du groupe U.M.P. demandent � M. le Maire de Paris s'il juge acceptable et normal que, dans le cadre de la mission pour laquelle il est r�mun�r� par les imp�ts des Parisiens, cet architecte manque � ce point de mod�ration et semble ignorer l'existence des parcs Citro�n, Brassens, Atlantique et Hauteclocque pourtant r�alis�s au cours de ces 15 derni�res ann�es ?
Les propos tenus par cet urbaniste s'inscrivent d'ailleurs en contradiction avec le v�cu des habitants qui ont une appr�ciation nettement plus positive sur la qualit� de vie dans le 15e, dans la mesure o� lors des �lections municipales de 2001 et lors des �lections l�gislatives de 2002, ils ont renouvel� massivement leur confiance aux �lus de droite qui exercent leurs responsabilit�s au sein de cet arrondissement."
R�ponse (M. Jean-Pierre CAFFET, adjoint) :
"La priorit� de la Municipalit� pour l'am�nagement des terrains de l'ancien h�pital Boucicaut est la r�alisation, dans les meilleurs d�lais possibles, des �quipements publics faisant d�faut dans le quartier, en particulier une �cole polyvalente et une cr�che, ainsi que des logements sociaux.
Je souhaite vous rappeler qu'une proc�dure de Zone d'am�nagement concert� n�cessite environ 10 mois d'�tudes pr�alables, notamment pour r�aliser une �tude d'impact. Vous comprendrez que ces d�lais sont incompatibles avec une livraison rapide des �quipements publics.
La Municipalit� a donc d�cid� de proc�der en deux temps pour l'am�nagement de ce site.
Ainsi, en premi�re phase, une convention d'am�nagement sera sign�e avec la S.E.M.E.A.-XV sur les terrains dont la Ville de Paris est d'ores et d�j� propri�taire. Ceci permettra la r�alisation de l'�cole polyvalente, de la cr�che, des premiers logements sociaux ainsi que le relogement de la Fondation Mich�le-Darty, dans des d�lais raisonnables. Le bilan financier correspondant sera bien �videmment �tabli.
La seconde phase de l'op�ration concerne des emprises aujourd'hui occup�es par l'E.P.A. Jussieu et qui se lib�reront progressivement � partir de 2005.
La Municipalit� est d�cid�e � engager, ainsi que vous le souhaitez, une proc�dure de Zone d'am�nagement concert� dont le p�rim�tre sera prochainement d�termin�, pour la r�alisation de la seconde phase. Un �tat pr�visionnel des produits et des charges exhaustif sera bien �videmment �labor� dans le cadre de cette Z.A.C., ce qui permettra de fournir des �l�ments financiers pr�cis.
Je tiens ainsi � vous indiquer que rien n'est d�finitivement fig� aujourd'hui s'agissant de la seconde phase et que la concertation va se poursuivre sur ce site, m�me si des premiers �l�ments de programme ont pu �tre examin�s, avec notamment une part importante de logements sociaux pour r�pondre aux besoins des Parisiens.
Par ailleurs, je pr�cise que la Municipalit� a mis en place un comit� de suivi et a organis� deux r�unions publiques, o� le maire du 15e arrondissement a toute sa place et peut s'impliquer comme il le souhaite. De plus, une exposition publique se d�roule actuellement jusqu'au 7 f�vrier prochain afin de recueillir les observations des habitants.
La prochaine �tape pour l'am�nagement de ce site sera donc une d�lib�ration qui sera soumise au Conseil du 15e arrondissement puis au Conseil de Paris proposant :
- le bilan de la premi�re phase de concertation ;
- une convention d'am�nagement avec la S.E.M.E.A.-XV portant sur la cr�che, la Fondation Mich�le-Darty et les logements sociaux ;
- les modalit�s de la poursuite de la concertation proposant le lancement d'une proc�dure Z.A.C. ;
- une convention de mandat d'�tudes avec la S.E.M.E.A.-XV pour la r�alisation, notamment, d'une �tude d'impact qui doit �tre jointe au dossier de cr�ation de Z.A.C.
Quant aux propos attribu�s � l'architecte Paul CHEMETOV, il ne m'appartient pas de les commenter."

Janvier 2003
Débat
Conseil municipal
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