2008, Voeu déposé par Mme Edith CUIGNACHE-GALLOIS et des élus du groupe Centre et Indépendants relatif à l'éclairage public et la sécurisation des passages pour piétons. Voeu déposé par l'Exécutif.
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Mme Ma�t� ERRECART, adjointe, pr�sidente. - Nous abordons maintenant les voeux nos 69 et 69 bis qui ont trait � l'�clairage public et � la s�curisation des passages pour pi�tons.
Le voeu n� 69 a �t� d�pos� par le groupe Centre et Ind�pendants et le n� 69 bis par l'Ex�cutif.
Je passe la parole � Mme CUIGNACHE-GALLOIS pour trois minutes.
Mme Edith CUIGNACHE-GALLOIS. - Afin de garantir la s�curit� des pi�tons, nous pensons que Paris devrait renforcer la visibilit� des passages pour pi�tons la nuit.
Si, sur des grands axes, et encore pas tous, les passages pi�tons sont mat�rialis�s par des bornes centrales �clair�es la nuit et sont relativement prot�g�s par les feux de circulation, force est de constater que les rues secondaires ne b�n�ficient pas du m�me niveau de s�curit�.
De nombreuses Villes ont opt� pour des r�verb�res orient�s sur les passages pi�tons. Ce dispositif aurait, d'une part, l'avantage d'inciter les pi�tons � l'utilisation des passages prot�g�s et, d'autre part, celui de garantir leur s�curit� en am�liorant la visibilit� et l'attention des automobilistes sur ces passages.
Aussi, on demande que la Mairie de Paris veuille bien envisager l'installation petit � petit, parce qu?on est pragmatique, de ce type d'�clairage public d�di� aux passages pour pi�tons afin d?en am�liorer la visibilit� pour les automobilistes et la s�curit� pour les pi�tons.
Mme Ma�t� ERRECART, adjointe, pr�sidente. - Madame LEPETIT, vous pr�sentez sans doute le v?u de l?Ex�cutif.
Mme Annick LEPETIT, adjointe. - Votre proposition est int�ressante mais je crois qu'il convient de faire attention � ce qui pourrait �tre de fausses bonnes id�es.
Le dispositif des r�verb�res orient�s sur les passages pi�tons que vous pr�conisez peut en effet produire des effets inverses de ceux recherch�s. Nous risquons ainsi de voir le passage davantage �clair� que le pi�ton lui-m�me. Ce type de dispositif est d'ailleurs souvent utilis� � l'entr�e de communes en milieu rural. N�anmoins, c'est une id�e qui reste � approfondir et � �tudier dans un cadre plus large. C'est pourquoi, je vous propose un voeu de l'Ex�cutif visant � �laborer un plan global pour les pi�tons.
Je rappelle que la marche est le mode de d�placement le plus utilis� � Paris. Il convient d'assurer aux pi�tons des conditions de d�placement plus ais�es, plus confortables, et d'ailleurs tout � l'heure, le Repr�sentant du Pr�fet de police faisait allusion � la question de leur s�curit�. Tout cela va donc dans le m�me sens.
Si vous en �tes d'accord, Madame CUIGNACHEGALLOIS, vous pouvez retirer votre v?u et voter celui de l'Ex�cutif. C'est la proposition que je vous fais et je suis pr�te, �videmment, � venir, soit devant les groupes, soit dans le cadre de la 3e Commission, pour que nous puissions discuter ensemble de ce plan global pour les pi�tons.
Mme Ma�t� ERRECART, adjoint, pr�sidente. - Madame CUIGNACHE-GALLOIS ?
Mme Edith CUIGNACHE-GALLOIS. - La s�curit� �tant le principal objet de ce v?u, je le retire.
Mme Ma�t� ERRECART, adjointe, pr�sidente. - Tr�s bien.
Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par l'Ex�cutif.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s?abstient ?
Le voeu est adopt�. (2008, V. 165).
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