2008, Voeu déposé par Mme Marie-Claire CARRÈRE-GÉE et les élus du groupe U.M.P.P.A. pour le maintien de l'atelier de sculpture d'art figuratif de la rue Boulard dans le 14e arrondissement.
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M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Le voeu n� 41 porte sur l'atelier de sculpture d'art figuratif de la rue Boulard dans le 14e arrondissement et Mme Marie-Claire CARR�RE-G�E a la parole.
Mme Marie-Claire CARR�RE-G�E. - Par ce v?u nous souhaitons attirer votre attention sur la situation des �l�ves sculpteurs du 40, rue Boulard dans le 14e arrondissement.
Leur atelier, un atelier de 125 m�tres carr�s qui existe depuis 25 ans, est menac� de d�m�nagement forc�. On propose � ces �l�ves de s'installer � Montparnasse dans une salle de 30 m�tres carr�s qui n'est pas m�me assez grande pour contenir le mat�riel, sans parler des �l�ves.
Autant dire que si cette d�cision �tait confirm�e, cela signifierait la fin des cours de sculpture dans le 14e arrondissement.
L'explication qui a �t� donn�e est la n�cessit� de trouver un espace pour les cours d'art dramatique du Conservatoire.
Nous nous opposons � cette politique qui consiste � d�shabiller Pierre pour habiller un tout petit peu Paul. Nous vous demandons vraiment de bien vouloir reconsid�rer cette d�cision et de trouver une solution convenable, tant pour les �l�ves du Conservatoire que pour les �l�ves sculpteurs.
Pardonnez notre audace, Monsieur le Maire, mais soyons fous, on peut penser que dans le 14e arrondissement il peut y avoir � la fois des cours d'art dramatique et des cours de sculpture.
Je vous remercie.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.
La parole est � Christophe GIRARD pour vous r�pondre.
M. Christophe GIRARD, adjoint. - L� encore je pourrai refaire ma remarque pr�c�dente sur le changement, sur la r�forme, sur le conservatisme.
D'ailleurs je vous signale, Madame CARR�RE-G�E, que d�shabiller Paul pour habiller Jacques n'est pas toujours d�sagr�able.
(Rires).
Pour r�pondre au besoin urgent de locaux suppl�mentaires pour le conservatoire Darius Milhaud dans le 14e, il a �t� propos� de proc�der au d�m�nagement de l'atelier de sculpture rue Boulard vers les ateliers du boulevard Montparnasse.
Quelle histoire !
Quelle histoire de d�m�nager un petit atelier qui est en entresol avec peu de lumi�re et pas en tr�s bon �tat pour le mettre au contraire � un �tage sup�rieur au milieu d'autres sculptures, d'autres professeurs et d'autres �l�ves, avec de la lumi�re.
Franchement, je trouve sympathique que vous d�fendiez sans doute des gens tr�s sympathiques que vous connaissez qui ne veulent pas faire quelques m�tres pour aller boulevard du Montparnasse mais il semble urgent et n�cessaire que le Maire du 14e et l'�quipe municipale du 14e soient entendus sur leur besoin d'agrandir un Conservatoire qui en a grandement besoin quand on conna�t le nombre d'enfants qui attendent pour s'inscrire dans les Conservatoires, devant le grand succ�s depuis que nous les avons r�form�s et que le quotient familial est pris en compte.
Je vous signale que ce d�m�nagement se fera et qu'il est tout � fait l�gitime et respectable, il faudra accepter le changement, la r�forme, l'am�lioration des conditions de travail et la mutualisation des moyens aussi dans les Conservatoires et dans les ateliers.
La r�forme c'est la vie.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Avis d�favorable donc ?
M. Christophe GIRARD, adjoint. - Totalement.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Explication de vote de M. Sylvain GAREL, rapide s'il vous pla�t.
M. Sylvain GAREL. - Je passe la parole � M. Ren� DUTREY.
M. Ren� DUTREY. - Tr�s rapidement pour l'explication de vote car le groupe "Les Verts" va voter ce v?u sauf si M. GIRARD annon�ait que?
En deux mots sur ce dossier, je crois que cette demande est tout � fait l�gitime.
Monsieur Christophe GIRARD, faire entrer un atelier de 100 m�tres carr�s dans 30 m�tres carr�s, cela pose probl�me.
L'ambiance est d�l�t�re localement. La D.A.C. a appel� les services de s�curit� de la Ville qui viennent avec des matraques, qui ont chang� les serrures de l'atelier, le mat�riel est en partie bloqu� � l'int�rieur.
Vraiment, vu que c'est une histoire de bons sens, il y a moyen de trouver des locaux pour faire de la sculpture et de trouver des locaux pour faire un cours d'art dramatique, d'organiser une petite table-ronde pour trouver une solution.
Une solution peut �tre trouv�e, les 30 m�tres carr�s � Montparnasse ne sont pas la bonne solution, cela ne rentre pas, c'est physique car il y a beaucoup plus de mat�riels.
Essayons de trouver une solution calmement sur ce dossier. Le passage en force avec changement des serrures et envoi de la s�curit� pourrait �tre �vit�. C'est plus sympathique de se mettre autour d'une table, de recevoir l'association et d'en discuter directement avec eux. Ce serait tr�s bien.
Dans l'autre cas on votera le v?u et cela ne m�nera nulle part.
Essayez de mettre plus le nez dans ce dossier pour essayer d'att�nuer ces effets tr�s n�gatifs.
M. Christophe GIRARD, adjoint. - J'aime beaucoup M. Ren� DUTREY mais il dit des choses fausses.
Il parle de 30 m�tres carr�s, mais il s'agit de 130 m�tres carr�s.
Mme Marie-Claire CARR�RE-G�E. - Faux.
M. Christophe GIRARD, adjoint. - Je connais tout de m�me mieux le dossier que vous.
Mme Marie-Claire CARR�RE-G�E. - Non.
M. Christophe GIRARD, adjoint. - C'est extraordinaire ! Voil� des gens qui n'ont pas la responsabilit� de la D�l�gation des Affaires culturelles qui conna�traient mieux que moi le dossier.
Etes-vous all�s voir boulevard Montparnasse la taille de l'espace qui sera d�volu ? Je n'en suis pas s�r.
Que vous vous mettiez d'accord, U.M.P.P.A. et Verts, c'est votre probl�me. Je sais qu'il n'y aura pas d'�preuve de force. Cela s'est fait dans la discussion.
Vous dites que je n'y ai pas mis mon nez, Monsieur DUTREY, mais j'y ai mis les pieds figurez-vous. J'y ai pass� du temps. Je suis all� visiter les lieux avec Pierre CASTAGNOU et Danielle POURTAUD, j'ai rencontr� des gens, j'ai vu exactement ce qui s'y passait.
Personne ne vient avec des matraques.
En effet, c'est vrai que ceux qui utilisent aujourd'hui le local ont chang� les serrures la nuit, et cela ne me para�t pas convenable car c'est un local municipal.
Je demande � ceux qui occupent le lieu d'enlever les serrures qu'ils ont pos�es car c'est une infraction. Je demanderai au Pr�fet de police de veiller � ce que l'on ne fasse pas ce genre de choses dans les locaux de la Ville � l'insu de la collectivit� publique.
Franchement, il n'y a pas de d�bat, il n'y a pas de probl�me, ce lieu d�m�nagera mais dans la s�r�nit� et la tranquillit�, au bon moment sans dresser les gens les uns contre les autres.
Ce n'est pas quatre personnes qui feront la loi.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci de ces pr�cisions.
Il n'est pas pr�vu, Madame, que vous puissiez r�intervenir sauf si c'est pour retirer le voeu.
Un mot mais il faut que l'on avance.
Mme Marie-Claire CARR�RE-G�E. - Je n'ai pas l'intention d'�tre longue ni pol�mique mais je regrette la fa�on dont vous abordez cette discussion, Monsieur GIRARD.
Il est extr�mement clair que ce qui est propos� aux �l�ves ce n'est pas un atelier de 125 m�tres carr�s inond� de lumi�re. Cela me rappelle les arguments des agents immobiliers lorsque je cherchais un studio quand j'�tais �tudiante.
C'est 30 m�tres carr�s au deuxi�me �tage o� l'on ne peut pas faire de sculpture. Il y a une proposition compl�mentaire de 35 m�tres carr�s, mais il s'agit d'y donner des cours de dessin, et entre le dessin et la sculpture il ne vous a pas �chapp� qu'il manque "juste" une dimension.
Merci.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - J'ai une suggestion � faire, comme visiblement vous ne parlez pas tout � fait avec les m�mes �l�ments, je pense qu'il serait bon de retirer le v?u pour vous laisser le temps les uns et les autres de rapprocher les points de vue.
Mme Marie-Claire CARR�RE-G�E. - Nous demandons un r�examen du dossier et pour le favoriser nous voterons bien s�r ce v?u.
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le voeu assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le v?u est rejet�.
M. Sylvain GAREL. - Non ! Je demande que l'on recompte les votes.
Ce n'est pas du tout �vident que le voeu est rejet� !
M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Qui est pour l?adoption du v?u pr�c�dent ? 19 pour.
Qui est contre ? 33 contre.
Le v?u est rejet�.
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