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Vœu relatif à l’interdiction de commémorations à Paris réhabilitant les actions de l’OAS.


D�lib�ration affich�e � l?H�tel-de-Ville

et transmise au repr�sentant de l?Etat le 9 juillet 2008.

Re�ue par le repr�sentant de l?Etat le 9 juillet 2008.

Le Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil municipal,

L?ADIMAD ?Association amicale pour la D�fense des Int�r�ts Moraux et mat�riels des Anciens D�tenus politiques et exil�s de l?Alg�rie fran�aise? d�finit ses buts dans l?article 2 de ses statuts, parmi lesquels figurent ceux-ci : ?l?Association a pour but de d�fendre, par tous les moyens l�gaux, la m�moire de tous les martyrs et de toutes les victimes des ennemis de l?Alg�rie fran�aise (?). L?Association oeuvrera de toutes ses forces pour que tous les combattants de l?Alg�rie fran�aise morts au combat ou assassin�es � la suite des jugements d?exception stalino-gaullistes soient reconnus comme ?Morts pour la France?.

Cette association pr�voyait un rassemblement - finalement interdit - � Perpignan, le 7 juin 2008, devant une st�le d�di�e ?aux combattants tomb�s pour vive l?Alg�rie fran�aise?. L?an pass�, elle a appel� � se joindre � l?association ALLO qui projetait un ravivage de flamme � l?Arc de Triomphe - finalement interdit - le 5 juillet 2007, date anniversaire des tragiques �v�nements d?Oran, impliquant directement des activistes de l?OAS. Ce ravivage de flamme visait donc � entretenir la m�moire d?activistes continuant les combats apr�s la d�claration d?ind�pendance du pays et contre l?issue trouv�e au conflit.

Cette association entretient de fait la m�moire du combat men� par l?OAS. L?OAS, dont la devise �tait ?l?OAS frappe qui elle veut, quand elle veut? n?a cess� d?attenter aux fondements de la Ve R�publique affich�e par l?association ; haine entre les peuples et les familles victimes du conflit en voulant r�habiliter les actions de l?OAS et notamment celles qui suivirent la d�claration d?ind�pendance de l?Alg�rie ; haine entre les peuples encore en programmant ce rassemblement devant la statue de Lyautey, figue controvers�e et connue en partie pour son ?uvre ?coloniale?.

Pour ces motifs, sur proposition de M. Ian BROSSAT et des �lus du Groupe Communiste, le Conseil de Paris

Emet le voeu que :

Le Maire de Paris s?assure de l?interdiction � Paris des comm�morations apolog�tiques des crimes perp�tr�s au nom de l?Alg�rie fran�aise.

Juin 2008
Déliberation
2008 V. 55
Conseil municipal
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