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2008, Vœu déposé par le groupe communiste relatif à la construction de logements sociaux dans le quartier Sainte-Périne.


M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du v?u r�f�renc� n� 60 dans le fascicule, d�pos� par le groupe communiste, relatif � la construction de logements sociaux dans le quartier Sainte-P�rine.

C?est M. Alain LHOSTIS qui le pr�sente.

M. Alain LHOSTIS. - Monsieur le Maire, chers coll�gues, selon certains, ce v?u serait la revanche des communistes.

Si revanche il y a, ce sera celle des infirmi�res et des aides soignantes de l?Assistance publique - H�pitaux de Paris, partant � cinq heures du matin de Stains, leur enfant dans les bras, pour gagner leur poste de travail aupr�s des malades � six heures ou le quittant � 23 heures pour regagner leur domicile.

Si revanche il y a, ce sera celle de celles et ceux qui attendent un logement et qui sont prioritaires parce qu?en surpeuplement dans leurs appartements o� h�berg�s dans un h�tel meubl�.

Puis, il s?agit de r�parer une injustice, celle qui a permis dans une alliance de circonstances de mettre en minorit� la majorit� voulue par les �lecteurs. Le Maire de Paris, � plusieurs reprises pendant la campagne �lectorale, a pris l?engagement de r�parer cette injustice.

Il l?a confirm� lors de la pr�sentation de son programme logement lors de la s�ance du Conseil de Paris qu?il y a consacr�e.

Venons en au fait, l?A.P.-H.P. disposait en bordure du jardin de l?h�pital g�rontologique Sainte-Perrine d?une parcelle constructible, inscrite comme telle au plan d?occupation des sols, sans que jamais les �lus de droite, majoritaires pendant des dizaines d?ann�e, n?aient song� comme ils auraient pu le faire, � le modifier.

Je ne m?�tendrai pas sur la fa�on dont, dans le cadre du P.L.U., cette parcelle a �t� rendue inconstructible, je viens de l?�voquer.

Aujourd?hui on nous sert un argument, qui a d�j� servi n?est-ce pas M. Ren� DUTREY - dans le 10e arrondissement, l� o� sur un terrain industriel -, les �tuves municipales, pour ceux qui connaissent r�ellement le quartier -, dont les deux tiers �taient consacr�s � l?agrandissement du jardin Villemin et un tiers � la r�alisation d?un petit immeuble de 30 logements sociaux pour les personnels de l?A.P.-H.P. de l?h�pital Lariboisi�re et de l?h�pital Saint-Louis.

Le m�me genre d?alliance � l?�poque a interrompu le programme de logements en cours de construction sans compter les r�parations consid�rables en mati�re financi�re qu?il a fallu faire aux op�rateurs.

Je le dis : cela suffit ! Ce terrorisme intellectuel qui consiste � mentir en disant que l?on construit sur des jardins.

Je n?ai de le�on � recevoir de personne en la mati�re. Ayant �t� il y a un certain temps l?initiateur des premi�res actions ayant abouti � la r�alisation de la premi�re tranche du jardin Villemin dans le 10e.

C?est donc en toute s�r�nit� qu?avec le groupe communiste j?ai d�pos� ce v?u.

Je vous en �pargnerai la lecture puisque je l?ai d�pos� dans les d�lais n�cessaires, simplement je vous en rappelle les conclusions : ?que le Maire de Paris engage sans d�lai une r�vision partielle du Plan local d?urbanisme de Paris permettant de restituer sa constructibilit� � la parcelle appartenant � l?assistance publique sise 9 - 25 rue Chardon-Lagache, etc., que le Maire de Paris, Pr�sident du conseil d?administration de l?Assistance publique - H�pitaux de Paris invite la Direction g�n�rale de celle-ci � cr�er les conditions de la r�alisation concr�te de ce projet dans les meilleurs d�lais?.

Merci.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - la parole est � M. Jean-Yves MANO pour vous r�pondre.

M. Jean-Yves MANO, adjoint. - Avec moins de passion mais autant de d�termination, � la demande de l?A.P.-H.P., la Ville de Paris ou les op�rateurs li�s � la ville ont �t� amen�s � faire des �tudes pr�alables pour d�velopper l?offre de logement en direction des infirmi�res et des Parisiens.

Vous connaissez l?attachement et les engagements du Maire r�affirm�s de nombreuses fois lors de la campagne municipale. Ces choses l� sont connues, sont publiques et, bien �videmment, nous prendrons les dispositions n�cessaires pour que ce qui �tait pr�vu soit r�alis�.

J?ai �galement rencontr� les personnes de l?A.P.-H.P. qui r�affirment leur volont� de voir sur ce site construits des logements pour les infirmi�res et dans les �changes fonciers n�cessaires un certain nombre pour les Parisiens.

Il n?y a pas de doute pour nous sur la n�cessit� de faire les modifications administratives n�cessaires, pour rendre constructible ce qui ponctuellement ne l?a plus �t� et de regarder avec pragmatisme sur le site m�me de Sainte-Perrine comment, par une rationalisation des b�timents existants, les choses peuvent �tre am�lior�es.

En tout �tat de cause, atteindre l?objectif initial - construire du logement pour les infirmi�res - va de soi. C?est pourquoi, face aux affirmations que je suis en train de prononcer aujourd?hui et connaissant les engagements du Maire de Paris, peut-�tre, Monsieur Alain LHOSTIS, pourriez-vous retirer votre voeu compte tenu des engagements connus et publics sur le sujet ?

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Je demande aux diff�rents groupes qui le souhaitent de donner leur sentiment.

Le v?u est d�pos� au nom d?un groupe et je me tourne vers le groupe. Je n?ai pas l?habitude de choisir qui intervient au nom des groupes.

C?est M. LHOSTIS pour le groupe communiste ?

Je vous demande d?intervenir sur le fond, pas sur la forme.

M. Alain LHOSTIS. - Je ne parle ni du fond ni de la forme, je vous parle du r�glement du Conseil de Paris qui stipule que seule la personne qui a d�pos� le v?u peut intervenir et, ensuite, il y a une explication de vote.

L?Ex�cutif vient de me demander de retirer mon v?u, je vais r�pondre et, ensuite, s?il n?y a pas de vote, je ne vois pas la n�cessit� de faire les explications de vote.

Compte tenu de ce qui a �t� dit par le Repr�sentant du Maire de Paris et qui vient d?�tre r�affirm�, je retire le v?u au nom du groupe communiste.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Je vous remercie.

Il n?y a pas de vote, le v?u est retir�.

Merci pour la confirmation de l?engagement de la Municipalit� sur ce projet.

Mai 2008
Débat
Conseil municipal
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