retour Retour

2008, DPE 17 - Modification des modalités d’organisation du travail des personnels ouvriers du Service technique de la Propreté de Paris au roulement chargés de la collecte des ordures ménagères et du nettoiement de la voie publique.


M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DPE 17 relatif � la modification des modalit�s d?organisation du travail des personnels ouvriers du Service technique de la Propret� de Paris au roulement charg�s de la collecte des ordures m�nag�res et du nettoiement de la voix publique.

La parole est � Jean-Didier BERTHAULT.

M. Jean-Didier BERTHAULT. - Vous nous proposez par ce projet de d�lib�ration de modifier le cycle de travail des personnels ouvriers du Service technique de la Propret� de Paris concernant le roulement pour les personnels charg�s de la collecte des ordures m�nag�res et du nettoiement de la voie publique.

Je ne reviendrai pas sur le fond du projet de d�lib�ration, puisque vous pr�cisez dans l?expos� des motifs que le Comit� technique paritaire du 29 novembre en a accept� le contenu, chacun doit donc y trouver son compte.

N�anmoins, je m?interroge sur les nombreuses r�organisations de ces services et de ce service particulier de collecte depuis l?accord cadre sur la r�duction du temps de travail de juillet 2001 qui, visiblement, n?a pas permis d?obtenir encore un r�sultat satisfaisant de l?organisation des services et qui a m�me radicalement d�sorganis� ces services. La preuve en est que vous revenez sur cette organisation.

Je voudrais aussi m?interroger sur l?augmentation du budget de la Propret�, que vous soulignez r�guli�rement, pour augmenter les effectifs, augmentation des effectifs qui est davantage due d?ailleurs au fait de compenser ces R.T.T., donc au fait d?embaucher des personnes pour compenser les heures non travaill�es, mais sans apporter d?heures suppl�mentaires effectives pour la collectivit� parisienne et au service du Service public de la Propret� que nous devons aux Parisiens.

Enfin, puisqu?il s?agit l� de personnel sur la collecte des arrondissements en r�gie, comment allez-vous g�rer cela avec votre �ventuelle remise en cause de la r�gie ou du service public pour la collecte des ordures m�nag�res ? Puisque j?ai cru comprendre que c?�tait l� �galement une piste de r�flexion.

Bref, un peu plus de clart� dans le domaine vis-�-vis de notre Conseil et d?organisation ou de r�organisation g�n�rale des Services de la Propret� ne nuirait pas � la bonne compr�hension de ce sujet qui, vous le savez, est d�licat et en tout cas, au c?ur des pr�occupations des Parisiens.

Enfin, pour terminer cette intervention, si vous aviez l?intention, au d�but de cette mandature, d?avoir un recueil des quelques perles des questions �crites, je vous renvoie vers la question 58 de notre coll�gue Yves CONTASSOT qui apr�s sept ans � vos fonctions nous demande si nous avons enfin l?�tude qui permet de calculer le niveau des moyens � mettre en ?uvre pour que la Propret� de Paris atteigne un niveau satisfaisant.

J?avoue que j?ai au moins un point commun avec lui, qui est de regretter que cette �tude n?ait pas �t� communiqu�e aux Parisiens avant : on aurait certainement gagn� du temps.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je donne la parole � M. Fran�ois DAGNAUD pour vous r�pondre.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, au nom de la 4e Commission. - Je mesure, cher coll�gue, votre impatience, et je peux vous dire qu?en tout �tat de cause, elle ne sera pas d��ue.

Sur le projet de d�lib�ration qui vaut votre inscription, il ne s?agit pas tout � fait, comme vous l?avez indiqu�, de modifier une nouvelle fois, je vous cite, le cycle de travail, mais d?�largir ce que nous appelons le catalogue des rythmes de travail dans un processus, que je crois tr�s moderne et tr�s efficace, d?�valuation et d?am�lioration dans le cadre d?un dialogue social et avec les cadres de la direction, qui nous permet effectivement au fur et � mesure, et sur la base d?une �valuation, d?enrichir, c?est l?objet de cette proposition qui a �t� valid� par le C.T.P. de la direction, le catalogue des rythmes de roulement. Je crois que c?est quelque chose qui concourt, en tout cas c?est mon souhait, � l?am�lioration globale de notre dispositif et de l?efficacit� de notre mission.

Le second point que vous avez �voqu�, vous me permettrez d?�tre oblig� de relever � nouveau le paradoxe de l?intervention des �lus de l?opposition sur ce sujet, est qu?� la fois vous nous invitez � toujours faire mieux et � la fois vous ne pouvez pas vous emp�cher de nous reprocher de mettre davantage de budget, davantage d?effectifs et de mat�riel pour r�pondre � une ambition que nous partageons. Je ne vous fais pas grief d?avoir l?ambition de faire en sorte que Paris soit propre le plus souvent possible et partout en m�me temps.

Sur le dernier point que vous avez �voqu�, je vous confirme que le Conseil de Paris sera prochainement appel� � d�cider de renouveler ou pas les march�s de la Propret� qui ont �t� mis en place en 2004 sous la pr�c�dente mandature.

A ce stade, je peux d?ores et d�j� vous indiquer que nous n?avons pas l?intention d?�tre dans l?id�ologie, mais bien dans la recherche de l?efficacit� et de la qualit� du service rendu.

Le statu quo est-il souhaitable ? Faut-il laisser les choses en l?�tat et ne rien faire en consid�rant que tout va bien ? Il n?y a pas de surprise : je ne le crois pas, et je veux le dire sans ambages ; il est temps de faire de l?entretien de l?espace public, de la propret� des rues, la priorit� de notre mission. C?est d?ailleurs, vous n?en serez pas surpris, ce que les Parisiennes et les Parisiens nous ont demand�. C?est cette majorit� qu?ils ont mandat� pour r�ussir cela.

Je souhaite donc mettre en place un vrai service public de l?entretien de l?espace public, de l?espace commun, avec des moyens renforc�s et dans le cadre d?un pilotage partag� avec les mairies d?arrondissement.

S?il nous faut pour cela r�fl�chir � all�ger notre charge sur les t�ches de collecte, pourquoi ne pas y travailler en concertation avec les partenaires sociaux et, bien s�r, en concertation avec les maires d?arrondissement ? Cette concertation est d?ores et d�j� largement engag�e, et ne doutez pas qu?elle nous am�nera � faire des propositions conformes devant notre Assembl�e.

J?en profite pour vous rappeler que la Propret� de notre espace public ne se r�duit certainement pas � une d�marche curative port�e par la seule municipalit�, mais qu?elle doit mobiliser l?ensemble des acteurs, des usagers, des entreprises et plus largement l?ensemble des acteurs qui interviennent � un titre ou � un autre sur l?espace public. C?est pourquoi nous travaillons aussi � de nouvelles d�marches de pr�vention de la souillure, d�marches que je crois prometteuses pour l?avenir dans la perspective d?un pilotage global de l?espace public parisien. Ne doutez pas que nous aurons prochainement l?occasion d?en reparler plus en d�tail.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur le Maire.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPE 17.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2008, DPE 17).

Mai 2008
Débat
Conseil municipal
retour Retour