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M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du v?u r�f�renc� n� 48 dans le fascicule, d�pos� par le groupe U.M.P.P.A., relatif � reconstruction du stade de Ligue, rue Paul-Meurice, dans le 20e arrondissement.

La parole est � Mme Anne-Constance ONGHENA.

Mme Anne-Constance ONGHENA. - Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les �lus.

Le stade de Ligue, situ� rue Paul-Meurice dans le 20e arrondissement, appartient � la ligue de Paris Tennis. Cet �quipement dot� de trois courts couverts et de trois courts ext�rieurs a �t� construit dans les ann�es 80 pour permettre aux clubs de tennis de l?est parisien de b�n�ficier d?un complexe de qualit� pour enseigner et pratiquer le tennis. Aujourd?hui, pr�s de 15 clubs et de 3.000 adh�rents foulent chaque semaine les terrains de cet �quipement sportif.

La Ville de Paris, dans le cadre du r�am�nagement de la Porte des Lilas a confi� � la S.E.M.A.V.I.P. un projet important, celui de construire en lieu et place du stade de Ligue la cuisine centrale des �coles du 20e arrondissement. Dans ce projet, le stade de Ligue doit �tre reconstruit et agrandi 300 m�tres plus loin.

Les �lus de la majorit� se sont engag�s en 2006 sur un certain nombre d?�l�ments pour cadrer le projet et permettre ainsi aux 15 clubs de tennis utilisateurs et � la ligue de Paris Tennis de s?organiser. Les clubs ne devaient pas perdre l?usage de leur �quipement, puisque la nouvelle infrastructure devait �tre livr�e au moment o� l?actuelle serait d�truite.

Cependant, d�but mai 2008, les pr�sidents des clubs ont appris que l?actuel �quipement pourrait leur �tre repris d�s cet �t�, avec une livraison pr�visionnelle du nouvel �quipement en septembre 2009 au plus t�t. Cette situation est dramatique car les clubs ont d�j� planifi� leur prochaine saison, incluant les infrastructures du stade de Ligue : 546 heures hebdomadaires seraient perdues, 25 emplois sont menac�s et pr�s de 3.000 adh�rents se retrouveraient sans terrain d�s la rentr�e prochaine.

Les clubs, les adh�rents et la ligue de Paris Tennis, sont partenaires du projet initial mais se retrouvent aujourd?hui dans une situation extr�mement complexe. La saison 2007-2008 s?ach�ve. Les recrutements pour la saison 2008-2009 sont entam�s et cette modification de strat�gie vient an�antir les efforts du mouvement sportif du tennis des 19e et 20e arrondissements pour proposer un accompagnement de qualit�. Pire, des professeurs de tennis pourraient perdre leur emploi, faute de moyens pour enseigner.

Pour toutes ces raisons, les �lus du groupe U.M.P. �mettent le voeu que les engagements initiaux pr�vus pour ce projet puissent �tre tenus � la fois par la Ville de Paris et la S.E.M.A.V.I.P.,� pr�sid�e par Roger MADEC, s�nateur et maire du 19e, afin de pr�server la pratique du tennis dans l?est parisien et l?emploi dans un quartier en difficult�, qui a besoin du soutien et de la mobilisation de l?ensemble des �lus de la capitale.

(Applaudissements sur les bancs des groupes U.M.P.P.A. et Centre et Ind�pendants).

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame.

Pour vous r�pondre, je donne la parole � M. Jean VUILLERMOZ.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Madame, vous devez le savoir, je suis tr�s attach� � la pratique sportive et � la pratique du tennis dans l?est parisien, notamment, comme vous le dites, dans un quartier particuli�rement en difficult�.

C?est bien pourquoi nous avions confi� � la S.E.M.A.V.I.P. la reconstruction du stade de la Ligue de Paris Tennis et des courts de tennis des clubs Lut�ce, compte tenu du chantier de construction de la cuisine centrale du 20e arrondissement.

Les travaux de ce nouvel �quipement d�di� au tennis ont d�but� en octobre 2007, mais il est vrai qu?ils connaissent aujourd?hui un retard li� � la complexit� technique de la charpente en bois du b�timent. C?est une conception tout � fait innovante et qui a n�cessit� l?obtention d?un avis sp�cifique. De ce fait, la livraison du b�timent n?est envisag�e qu?en mars 2009 et non en septembre 2009, comme vous le dites.

Entre mars 2009 et aujourd?hui, que va-t-il se passer ? Et plus pr�cis�ment, quand d�buteront les travaux de la cuisine centrale ? Ce sujet est tr�s important pour la ligue de Paris Tennis et les 15 clubs de tennis utilisateurs. Le planning des travaux de construction de la cuisine centrale doit �tre r�actualis�, d?apr�s les derni�res informations de la D.P.A., Direction du Patrimoine et de l?Architecture. Franchement, je n?ai pas aujourd?hui les dates pr�cises � vous donner.

Je ne veux pas anticiper le calendrier, celui-ci n?�tant pas encore connu avec pr�cision. Mais ce que je peux vous dire, c?est qu?en tout �tat de cause les travaux ne d�marreront que lorsque le calendrier sera certain, de mani�re � ne pas priver pr�matur�ment les clubs de l?�quipement de tennis. J?insisterai, aussi bien aupr�s de la D.J.S. que de la S.E.M.A.V.I.P. pour que les travaux concordent avec la fin de saison sportive.

Par ailleurs, sachez chers coll�gues, que la D.J.S. �tudie d?ores et d�j�, et a d�j� assez �tudi�, en lien avec les arrondissements de l?est parisien, et donc avec le 19e et le 20e arrondissements et la ligue de Paris Tennis, le relogement des clubs concern�s dans des structures voisines. Je l?ai moi-m�me signifi� � M. Hugues CAVALLIN et � d?autres pr�sidents de clubs, comme M. RAVIOT et M. LUCAS, lors d?une r�cente rencontre.

Tout sera donc fait pour que la p�riode critique, qui devrait �tre la plus courte possible entre le d�m�nagement du site actuel et la livraison du nouvel �quipement, ne p�nalise pas les clubs de tennis et leurs adh�rents. Je vous demande de ne pas faire de catastrophisme, comme vous l?avez fait, Madame, et de tenir compte des �l�ments que je viens de vous donner.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur VUILLERMOZ.

Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe U.M.P.PA., assortie d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de voeu est repouss�e.

Mme Anne-Constance ONGHENA. - Il y a avis favorable ; il �tait d?accord. Il disait la m�me chose que moi !

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