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2008, Voeu déposé par le groupe U.M.P.P.A. relatif aux emplacements réservés au transport de fonds. Vœu déposé par l’Exécutif.


M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen des v?ux r�f�renc�s n� 30 et n� 30 bis dans le fascicule, d�pos�es par le groupe U.M.P.P.A. et l?Ex�cutif, relatifs aux emplacements r�serv�s au transport de fonds.

Madame DOUVIN, vous avez la parole.

Mme Laurence DOUVIN. - Merci, Monsieur le Maire.

Consid�rant la proximit� des v?ux n� 30 et n� 30 bis, concernant la remise � disposition de place qui ne sont plus utilis�es, parce qu?elles ne font plus des transports de fonds, par un certain nombre d?agences bancaires, je souhaiterais faire une proposition � Mme Annick LEPETIT si elle le veut bien, qui serait de garder ses consid�rants, y compris celui qu?elle a ajout� dans le voeu n� 30 bis, mais dans la r�daction du v?u : ?la Pr�fecture de police v�rifie avec les agences bancaires les n�cessit�s pour elles de disposer d?emplacements li�s au transport de fonds et que dans le cas contraire il y ait remise � disposition des emplacements non justifi�s?, je lui sugg�re de mettre : ?non justifi�s � l?ensemble des usagers du stationnement de surface?, sans pr�ciser l?�num�ration qui vient ensuite et qui, je trouve, semble vouloir privil�gier les uns par rapport aux autres.

Ce qui est utile, c?est de remettre � disposition les emplacements qui ne servent plus et � disposition de tout le monde.

Voil� ma suggestion.

Si elle est d?accord, je retire le v?u, dans le cas contraire je le maintiens.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Madame LEPETIT ?

Mme Annick LEPETIT, adjointe. - Je vous remercie de votre �volution.

Sur le fond, le fait de demander � la Pr�fecture de police de pouvoir v�rifier avec les agences bancaires la n�cessit� pour elles de continuer � disposer d?emplacements li�s au transport de fonds me para�t �tre une bonne chose, parce que c?est vrai, comme vous, Madame Laurence DOUVIN, j?ai pu remarquer le nombre d?agences bancaires qui fleurissaient dans un certain nombre d?arrondissements.

Vous le savez, c?est la Pr�fecture de police qui comptabilise et qui est inform�e des demandes de ces agences bancaires pour avoir des stationnements pour les transports de fonds.

Cela va nous permettre de savoir exactement o� nous en sommes.

La deuxi�me chose, c?est l� o� j?ai une divergence avec vous, c?est que je souhaite que l?on puisse savoir comment et quand sont utilis�es ces places de stationnement.

Vous dites souvent dans vos consid�rants sur d?autres v?ux, vous ou d?autres �lus U.M.P., que syst�matiquement il manque des places de stationnement dans cette ville.

Je souhaite que petit � petit on puisse �voluer, ensemble si c?est possible, dans notre discours et constater que s?il y a des places de stationnement en moins, c?est parce qu?il y a aussi des services en plus.

Lorsqu?on met par exemple V�lib?, c?est rendre service aux Parisiens pour que certains d?entre eux utilisent moins leur voiture.

Ce sera le cas d?Autolib?. C?est le cas aussi lorsqu?on cr�e des parkings deux-roues, pour �viter qu?ils se garent trop, comme on le voit de plus en plus, sur les trottoirs, surtout quand on m�ne une politique d?�largissement des trottoirs en faveur des pi�tons.

Je souhaite, sur ce discours, le fait qu?il y aurait de moins en moins de place de stationnement, que l?on puisse faire la diff�rence.

J?entends votre suggestion, mais je ne peux pas l?accepter, parce que dans le v?u que j?ai r�dig� au nom de l?Ex�cutif, j?ai souhait� sciemment faire r�f�rence aux diff�rents utilisateurs des stationnements de voirie.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Monsieur le Pr�fet de police ?

M. LE REPR�SENTANT DU PREFET DE POLICE. - La Pr�fecture de police est disponible pour participer � un groupe de travail tripartite avec la Direction de la Voirie et des D�placements et les professions bancaires pour r�examiner le cas d?emplacements qui ne serviraient plus.

Il va de soi qu?il n?y a pas de rigidit� de principe l�-dessus.

N�anmoins, il faut savoir que les emplacements de transports de fonds servent aussi bien � l?alimentation des agences bancaires que de l?ensemble des distributeurs de billets. C?est une demande forte des Parisiens de continuer � avoir acc�s de mani�re large dans Paris � la liquidit� mon�taire.

Il faut donc prendre les dispositions n�cessaires pour minimiser les risques que les transporteurs de fonds encourent et limiter les trajets � pied qu?ils doivent faire.

Je pr�cise que l?approvisionnement des distributeurs automatiques se fait jour et nuit, 7 jours sur 7, il faut donc pr�server ces emplacements de stationnement � toute heure.

Pour les agences bancaires, les emplacements sont utilis�s � des horaires variables et al�atoires pour des raisons de s�curit�.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Madame Laurence DOUVIN, je crois avoir compris que vous ne retirez pas votre v?u ?

Mme Laurence DOUVIN. - Je le maintiens, je souhaite cependant dire � Mme LEPETIT qu?elle a oubli� le stationnement des v�los, des deux roues motoris�s, des handicap�s et que la solution que je lui proposais de stipuler tous les usagers �tait plus simple.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition de v?u d�pos�e par le groupe U.M.P.P.A., assortie d?un avis d�favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

La proposition de v?u est repouss�e.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de voeu d�pos� par l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de v?u est adopt�. (2008, V. 25).

Mai 2008
Débat
Conseil municipal
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