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11 - 1996, GM. 91 - Autorisation à M. le Président du Conseil de Paris, siégeant en formation de Conseil général, de signer avec l'Etat et l'association "Mission locale Belliard" une nouvelle convention relative au fonds d'aide aux jeunes en difficulté.




M. LE PRESIDENT. -Nous arrivons maintenant au projet de d�lib�ration GM. 91.
Madame TROSTIANSKY, vous avez la parole.

Mme Olga TROSTIANSKY. -Monsieur le Pr�sident, mes chers coll�gues, nous sommes �videmment favorables � l'existence d'un fonds d'aide aux jeunes en difficult� d'insertion. Nous voterons donc pour ce projet.
Cependant, nous nous �tonnons de la composition du comit� d'attribution parisien pour ces 3 millions de francs. En effet, au niveau des �lus, seul le Pr�sident du Conseil de Paris ou son repr�sentant peut si�ger � ce comit�. Nous souhaiterions que les �lus de Paris soient repr�sent�s � la proportionnelle.
En dehors de ce point, je souhaiterais que vous nous expliquiez la pr�sence des trois associations suivantes :
-l'Union des clubs et �quipes de pr�vention parisiens ;
-l'association "Sauvegarde de l'adolescence" ;
-l'association "Jean-Coxtet", qui semblent �tre des associations de protection de l'adolescence et non li�es � l'objectif principal des missions locales, qui est l'insertion professionnelle et le retour � l'emploi.

M. LE PR�SIDENT. -Merci.
Madame CATALA, vous avez la parole.

Mme Nicole CATALA, vice-pr�sident, au lieu et place de M. Philippe LAFAY, vice-pr�sident, au nom de la 5e Commission. -Merci, Monsieur le Pr�sident. Je r�pondrai bri�vement en rappelant � mes coll�gues que jusqu'en 1993 ce fonds d'aide aux jeunes �tait g�r� par le D�partement et que c'est en mars 1993 qu'un texte l�gislatif est intervenu pour imposer que la gestion de ce fonds soit assur�e par une structure associative.
La structure choisie, qui est la mission locale Belliard, a �t� d�sign�e car c'�tait, � l'�poque, la seule mission locale d�j� existante � Paris. C'�tait donc pour les jeunes en difficult� un r�f�rent connu. D'autre part, elle avait d�j� eu � faire appel au fonds d'aide aux jeunes.
Ce fonds est co-pr�sid� par M. AURELLI qui repr�sente le Maire de Paris, Pr�sident du Conseil g�n�ral, et une autre personne, co-pr�sidente, repr�sente le Pr�fet de Paris ou plus pr�cis�ment, la Direction de l'Action sanitaire et sociale de Paris.
La composition du Conseil charg� de la gestion du fonds est pr�vue par le d�cret de mars 1993. Elle compte, en sus des deux co-pr�sidents que je viens de mentionner, des repr�sentants des administrations comp�tentes : la D.D.A.S., la D.A.S.E.S., la D.D.T.E.F.P., etc., et des repr�sentants du secteur associatif.
C'est parce que des repr�sentants du secteur associatif doivent y si�ger qu'en font partie les repr�sentants des associations que vous avez mentionn�es, qui toutes ont une exp�rience dans le domaine de l'insertion des jeunes en difficult�. L'association "Jean-Coxtet", notamment, est bien connue � cet �gard.

(Applaudissements sur les bancs des groupes "Rassemblement pour Paris" et "Paris-Libert�s").

M. LE PR�SIDENT. -Je mets � pr�sent aux voix, � main lev�e, ce projet de d�lib�ration.
Que ceux qui l'approuvent veuillent bien le manifester en levant la main ?
Contre ?
Abstentions ?
Il est adopt� � la majorit�, M. REVEAU ayant vot� contre, Mme TAFFIN et M. DUMAIT s'�tant abstenus. (1996, GM. 91).

Mars 1996
Débat
Conseil général
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