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Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DDEE 49 G concernant la signature des march�s relatifs � la prise en charge d?allocataires parisiens du RMI qui ont un projet professionnel dans le domaine artistique.

La parole est � M. Philippe LAFAY.

M. Philippe LAFAY. - L?importance du nombre d?allocataires du R.M.I. � Paris se d�clarant avoir un projet professionnel, dans le domaine artistique, est bien connu depuis longtemps.

Il convient d?approuver les mesures prises pour favoriser l?orientation et l?accompagnement de ces allocataires vers des structures priv�es sp�cialis�es, leur permettant �ventuellement de s?orienter vers un parcours d?insertion autre qu?artistique.

Deux points toutefois m�ritent d?�tre soulev�s.

Quelle est, parmi ces allocataires en recherche d?emplois, dans le domaine artistique, la proportion d?anciens intermittents du spectacle ? Ceux-ci, compte tenu de leur formation artistique, ne pourraient-ils pas avoir un parcours plus simplifi� et �tre conduit plus rapidement � un accompagnement vers l?emploi, en les exon�rant du p�le d?orientation et du bilan de comp�tences ?

Je vous remercie.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - La parole est � M. SAUTTER.

M. Christian SAUTTER, vice-pr�sident, au nom de la 2e Commission. - Merci, Madame la Pr�sidente.

M. LAFAY insiste, � juste titre, sur le fait que - et nous le savons tous les deux - dans les quelque 60.000 R.M.istes, pr�s de 10.000 sont dans des professions soit artistiques soit de communication.

Il y a �videmment une agence performante de l?A.N.P.E., qui s?en occupe, mais nous avons souhait� - je pense pouvoir vous associer, Madame STIEVENARD, � cette d�cision - mettre en place un dispositif d?accompagnement associatif, pour que ces artistes trouvent leur voie, soit vers une activit� artistique r�mun�ratrice, soit vers une autre activit�.

D?o� l?id�e de les orienter, d?�valuer leurs comp�tences en la mati�re et s?ils souhaitent s?orienter dans une autre direction, de les accompagner vers l?emploi, avec un suivi tr�s pouss�, puisqu?il y aurait trois entretiens individuels mensuels.

Le projet, qui vous est propos�, mobilise sept associations, qui ont r�pondu � un appel � la concurrence, pour faire ce travail. Je pense que je peux dire � M. LAFAY que l?on n?est pas oblig� de passer d?abord au p�le d?orientation, puis au bilan de comp�tences, pour arriver au troisi�me stade d?accompagnement vers l?emploi. Tout d�pend des qualifications des personnes consid�r�es.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DDEE 49 G.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2007, DDEE 49 G).

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