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177 - 2002, JS 66 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer un marché pour l'exploitation de la piscine Champerret (17e)


M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration JS 66 autorisant M. le Maire de Paris � signer un march� pour exploiter la piscine Champerret dans le 17e.
Nous allons retrouver notre duo, MM. BERTHAULT et CHERKI.
M. Jean-Didier BERTHAULT. - Merci, Monsieur le Maire.
J'abuse effectivement sur deux d�lib�rations cons�cutives. Cela a �t� suffisamment laborieux pour prendre la parole depuis hier soir, pour que je n'en profite pas aupr�s de M. CHERKI.
J'aurais aim� qu'il en soit de m�me de la part de l'Ex�cutif.
Concernant cette d�lib�ration, Monsieur CHERKI, nous avons eu l'occasion de l'�voquer en Commission et je voulais vous remercier.
Les services de la Direction de la Jeunesse et des Sports ont provoqu� ce matin une r�union tripartite entre les gestionnaires de la piscine Champerret, la Direction de la Jeunesse et des Sports et moi-m�me pour la mairie du 17e, de fa�on � �voquer la situation de blocage et en tout cas de d�sorganisation que nous avons connue due au changement de statut de la piscine Champerret.
Elle �tait en d�l�gation de service public dont l'�ch�ance arrivait au 30 septembre 2001.
Elle a �t� prorog�e d'un an dans une situation d'urgence jusqu'au 30 septembre 2002.
Depuis le 30 septembre 2002, nous �tions dans un flou jusqu'� ce que la d�lib�ration arrive.
Le probl�me c'est que face � cela, le gestionnaire qui a en charge la r�gie indirecte de cette piscine a connu un certain nombre de probl�mes d'organisation notamment pour des activit�s d'aqua-gym, de b�b�s nageurs, et une d�sorganisation due � un certain nombre de changements dans la politique tarifaire sur laquelle je n'ai pas � me prononcer ici, que j'approuve globalement mais qui �tait source �galement de d�sordres et peut-�tre d'une baisse de qualit� de services.
Je crois que nous avons ici deux conceptions diff�rentes de la population qui fr�quente les piscines.
Certains ont tendance � ne voir en elle que des usagers et d'autres peut-�tre des clients.
Je pense que tout cela n'est pas contradictoire et que nous pouvons trouver une am�lioration de la qualit� de service.
Je voudrais vous dire pourquoi nous ne voulons pas d'une situation de nivellement par le bas, sur des �tablissements repris par des prestations de march�s sur lesquels vous imposez certaines contraintes.
J'ai bien entendu les argumentations de la Direction de la Jeunesse et des Sports et ce matin, je les ai comprises. Je suis tout � fait ouvert � ce dialogue car je crois que pour une fois, nous sommes arriv�s � avoir un dialogue tripartite.
Nous en avions besoin sur cet �quipement depuis de nombreux mois.
Je crois simplement qu'aujourd'hui le probl�me est politique. Vous avez une impulsion � donner en tant qu'autorit� politique pour que les diff�rents probl�mes qui restent aujourd'hui encore en cours, notamment l'acc�s aux associations puissent se faire en totale concertation si nous voulons continuer � proposer cette qualit� de prestations. Pour cela, il va falloir que nous trouvions une adaptation des cr�neaux horaires et d'un certain nombre de contraintes qui p�sent aujourd'hui sur ces �quipements.
Simplement ces solutions existent.
La D.J.S. a commenc� � �laborer quelques propositions. Je crois qu'elle doit vous rendre compte d'un certain nombre de faits. J'aimerais simplement qu'� votre niveau, vous puissiez vous engager aujourd'hui solennellement dans notre Conseil � ce qu'effectivement, la situation qui d�coule de ces contraintes et de ces nouvelles contraintes juridiques, ne p�nalisent pas le bon fonctionnement et la qualit� de service au niveau de ces �quipements sportifs.
M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur BERTHAULT.
Monsieur CHERKI, que r�pondez-vous � M. BERTHAULT ?
M. Pascal CHERKI, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Je comprends la r�action de mon coll�gue Jean-Didier BERTHAULT. C'est la raison pour laquelle je lui avais d�j� indiqu�, lors de ses pr�c�dentes remarques faites � la Commission, que ces derni�res �taient tout � fait judicieuses et que mes services �taient � leur disposition.
C'est un �quipement dont une partie tr�s importante des usagers qui le fr�quentent, sont ressortissants de cet arrondissement. Il paraissait normal qu'un dialogue se mette en place - oui, et inscrit � l'inventaire - entre la mairie du 17e arrondissement et mes services de mani�re � ce que l'on puisse r�ajuster un dispositif que globalement vous et nous partageons.
Je pense qu'il faut laisser cette discussion avoir lieu. Si jamais, il y a besoin que je donne une impulsion suppl�mentaire, je suis � la disposition de la mairie du 17e arrondissement. Au vu de ce que m'a rapport� la Direction, je pense que le dialogue que vous avez, progresse. Je suis � votre disposition pour que nous donnions le coup de collier n�cessaire s'il y a des corrections � faire.
M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Merci beaucoup, Monsieur CHERKI, de ce dialogue r�publicain et vraiment de qualit�.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration JS 66.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2002, JS 66).

Octobre 2002
Débat
Conseil municipal
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