retour Retour

108 - QOC 2002-648 Question de Mme Roxane DECORTE et des membres du groupe U.M.P. à M. le Maire de Paris à propos du manque de concertation avec les patrons des cafés-concerts de la Capitale, lors de l'opération "Nuit-blanche"


Libell� de la question :
"Mme Roxane DECORTE et les membres du groupe U.M.P. souhaitent attirer l'attention de M. le Maire de Paris sur le manque de concertation entre la Ville et les patrons des caf�s-concerts de la Capitale, en particulier lors de la m�diatique op�ration "Nuit-blanche". Symboliquement, ils ont drap� leurs �tablissements d'un voile noir pour la "Nuit-blanche".
Mme Roxane DECORTE et les membres du groupe U.M.P. souhaitent savoir pourquoi ces lieux culturels de proximit�, ces lieux de vie qui cr�ent du lien social si n�cessaire dans la ville n'ont pas �t� associ�s � l'op�ration "Nuit-blanche" ?"
R�ponse (M. Christophe GIRARD, adjoint) :
"La Ville a toujours souhait� associer les lieux musicaux (caf�s-concerts, bars, restaurants et autres petites salles) � l'op�ration "Nuit-blanche".
Cependant, ces lieux de cr�ation et de diffusion qui jouent un r�le d�terminant dans la vie musicale de la Capitale, se sont sans doute heurt�s � des difficult�s d'application de la r�glementation sur les ouvertures et fermetures nocturnes.
C'est ainsi que de nombreux �tablissements n'ont pas obtenu de la Pr�fecture de police de Paris, dont il faut ici rappeler la comp�tence exclusive, une autorisation exceptionnelle d'ouverture pour l'op�ration "Nuit-blanche".
Les services de la Pr�fecture de police ont estim� que faute de conna�tre l'ampleur pr�cise que rev�tirait cette premi�re �dition, aucun mouvement g�n�ral de d�livrance d'autorisations ne serait impuls�. Les interventions effectu�es par la Ville chaque fois qu'elle a eu connaissance d'une demande d'ouverture, ne sont parvenues qu'� des d�rogations tr�s limit�es.
Cela �tant, une fois la premi�re �dition de l'op�ration "Nuit-blanche" pass�e, la Ville est plus que jamais d�cid�e � plaider en faveur d'autorisations d'ouverture capables de renforcer le rayonnement et la convivialit� de la manifestation.
Par ailleurs, dans un esprit de dialogue et d'ouverture, les services de la Direction des Affaires culturelles ont re�u, le 26 septembre dernier, les repr�sentants de l'Association de d�fense des lieux de vie et de culture de Paris. Il leur a �t� indiqu� notamment que la Ville se propose de cr�er une commission associant les caf�s-concerts de Paris et la Pr�fecture de police, responsable des autorisations d'ouverture.
Conform�ment � mes engagements, j'ai organis� un premier rendez-vous le 14 novembre 2002, auquel �taient convi�s l'Association de d�fense des lieux de vie, des associations de diffusion et de cr�ation culturelle, Christophe CARESCHE, adjoint au Maire de Paris charg� de la Pr�vention, de la S�curit�, de l'Organisation et du Fonctionnement du Conseil de Paris, Lyne COHEN-SOLAL, adjointe au Maire charg�e du Commerce, de l'Artisanat, des Professions ind�pendantes et des M�tiers d'art, H�l�ne MAC� de L�PINAY, Conseill�re de Paris, Roxane DECORTE, Conseill�re de Paris, Jean-Paul PROST, Pr�fet de police, Pierre GUINOT-DELERY, Secr�taire g�n�ral de la Ville de Paris, H�l�ne FONT, Directrice des Affaires culturelles de la Ville de Paris et Marie-Anne TOLEDANO, Sous-Directrice des Affaires culturelles.
La Ville se f�licite de l'attention port�e � toutes initiatives de nature � am�liorer la qualit� de l'offre aux Parisiens dans le cadre de "Nuit-blanche."

Octobre 2002
Débat
Conseil municipal
retour Retour