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105 - QOC 2002-645 Question de Mme Roxane DECORTE et des membres du groupe U.M.P. à M. le Maire de Paris et à M. le Préfet de police relative à la situation du square de la Madone (18e)


Libell� de la question :
"Mme Roxane DECORTE et les membres du groupe U.M.P. souhaitent attirer l'attention de M. le Maire de Paris et de M. le Pr�fet de police sur la situation d�licate du square de la Madone, du jardin pour enfants et du terrain de boules attenants (18e). Ces espaces publics ont �t� r�nov�s afin de les reconqu�rir au profit des enfants, des joueurs de boules, des habitants de ce secteur, les autorit�s s'�tant engag�es de mani�re ferme � ce qu'ils soient pr�serv�s.
Or, une vingtaine d'individus alcooliques et pour certains polytoxicomanes, bien connus des autorit�s, occupent la plupart des bancs, se saoulent bruyamment le jour comme la nuit, se livrent � des bagarres et laissent derri�re eux leurs d�chets de toute nature. Un tel environnement pourrit la vie quotidienne.
Mme Roxane DECORTE et les membres du groupe U.M.P. souhaitent conna�tre les mesures prises pour rem�dier � cette situation inacceptable pour les habitants."
R�ponse (M. Yves CONTASSOT, adjoint) :
"Le jardin pour enfants Evangile Madone, b�n�ficie d'une pr�sence active des agents de la surveillance de la Direction des Parcs et Jardins, qui s'attachent � assurer dans de bonnes conditions la fermeture de ce site en veillant � ce que personne ne reste dans le jardin.
Les nuisances subies par les riverains sont pour l'essentiel li�es � l'occupation du terrain de boules, voisin accessible au public la nuit dont la gestion �tant situ�e dans le domaine de la voirie.
L'attention de M. le Pr�fet de police a �t� attir�e sur cette situation."
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
"Le square de la Madone (18e) est un lieu fr�quent� par une vingtaine de personnes sans domicile fixe, souvent en �tat d'�bri�t�.
Je rappelle que le Code p�nal ne retient plus le d�lit de vagabondage. Une personne sans abri ne peut donc �tre dirig�e contre son gr� dans un centre d'accueil, ni emp�ch�e de regagner librement les lieux o� elle a l'habitude de s�journer.
Bien que ces individus n'adoptent pas toujours une attitude agressive envers les riverains, leur pr�sence ne manque pas de g�n�rer un r�el sentiment d'ins�curit� et entra�ne d'importants probl�mes d'hygi�ne.
L'action men�e par les policiers de quartier se traduit par des �victions et des interpellations effectu�es au motif d'ivresse publique et manifeste justifiant leur conduite au poste.
Au cours des mois d'ao�t et septembre, 105 interpellations ont ainsi �t� r�alis�es sur l'ensemble de l'arrondissement et 55 uniquement sur le secteur du square de la Madone.
Il est vrai que ces interventions n'emp�chent pas le retour des personnes en cause sur les lieux, ces derni�res refusant syst�matiquement l'assistance propos�e par les fonctionnaires de la Brigade d'assistance aux personnes sans abri.
Une r�union doit prochainement se tenir avec les services municipaux de l'arrondissement afin de r�pondre au l�gitime souci de tranquillit� exprim� par les riverains."

Octobre 2002
Débat
Conseil municipal
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