retour Retour

114 - QOC 2002-658 Question de Mme Dominique BAUD à M. le Maire de Paris relative au mouvement des gardiens des gymnases parisiens


Libell� de la question :
"La col�re tant des parents que des associations sportives s'intensifie chaque jour un peu plus depuis le 25 septembre dernier, car ils sont emp�ch�s d'exercer leurs activit�s � peine les inscriptions faites et cotisations pay�es du fait de la fermeture des portes des gymnases par les gardiens d�s 17 heures.
Ils sont inquiets, � juste titre et pour diff�rentes raisons toutes plus r�elles les unes que les autres :
1�) Le d�faut d'entra�nement cause la col�re des parents qui, d'une part veulent que leurs enfants puissent se d�tendre au moyen de leur sport favori et qui, d'autre part, avaient calqu� leur emploi du temps avec celui pr�sum� de leurs enfants.
2�) Ce mouvement a stopp� un certain nombre d'inscriptions potentielles qui par honn�tet� ne peuvent �tre act�es aujourd'hui, et qui mettent en p�ril financier certaines associations.
3�) Les succ�s aux comp�titions sont compromis et pourtant certaines associations ont aussi des aides financi�res li�es � des engagements de r�sultat.
4�) Cette fermeture � 17 heures est en opposition compl�te avec les discours de la Mairie de Paris, sur le Bureau des Temps. A cet effet, Mme Dominique BAUD rappelle que le 15e arrondissement est "pilote" et que le th�me des groupes de travail en place actuels est "le meilleur am�nagement des services publics et des horaires, s'agissant des besoins des parents ayant des enfants de moins de 15 ans !!!".
5�) Cette difficult� compromet les engagements pris lors de la derni�re campagne municipale et, � cet effet, Mme Dominique BAUD se reporte au document tr�s complet adress� aux associations au d�but de l'ann�e 2001, en ses pages 46 et 47 :
"- R�viser les horaires d'ouverture des �quipements...
- Mise � disposition des �quipements sous-utilis�s...
- D�veloppement des �quipements de proximit�...
- Partenariat avec l'Education nationale...".
6�) Quant au discours qui consiste � se "planquer" derri�re le pass�, il n'est pas tr�s positif.
7�) Et celui qui consiste � d�clarer que "les parents peuvent aller voir ailleurs mais qu'ils verront leur douleur s'agissant du co�t financier" (conversation t�l�phonique avec Pascal CHERKI, le 26 semble 2002) est inacceptable.
Les associations essaient aujourd'hui de sauver la situation en cherchant des salles mais dont le co�t est un facteur de difficult� pour l'avenir.
Mme Dominique BAUD remercie donc M. le Maire de Paris de trouver vite des solutions et des solutions durables afin que ce mouvement s'arr�te.
Elle demande aussi � M. le Maire de Paris de prendre des engagements fermes afin de compenser financi�rement tous les d�bours qui seront subis (rembourser le co�t de la location des gymnases pour tous les cours supprim�s et payer la diff�rence des d�penses r�elles suppl�mentaires des associations pendant cette p�riode notamment pour louer une salle, indemniser les associations des d�fauts d'inscription et des remboursements effectu�s de ce fait aupr�s des familles).
Le sport est reconnu comme un facteur r�el et indispensable de paix sociale. Nous devons lui accorder tout le respect n�cessaire et donc tant � ceux qui le pratiquent qu'� ceux qui permettent aux autres d'en profiter."
R�ponse (M. Pascal CHERKI, adjoint) :
"Le mouvement de gr�ve des agents de la Direction de la Jeunesse et des Sports conduit � la fermeture des �quipements sportifs en fin de journ�e � partir de 17 heures et le week-end. Cette situation anormale et temporaire ne remet toutefois aucunement en cause les objectifs de la Municipalit� concernant l'am�nagement des horaires des services publics.
Cette situation entra�ne de grandes difficult�s pour les Parisiens � effectuer leur pratique sportive. Elle g�n�re �galement des pr�judices pour les associations utilisatrices des �quipements, des pr�judices sportifs li�s � la non-utilisation des �quipements (report des comp�titions, des s�ances d'entra�nement et d'initiation sportive), ainsi que des pr�judices financiers li�s au paiement des salari�s des associations pour des heures non effectu�es, aux demandes de remboursement de certains adh�rents, voire � des pertes de cotisation suite au non-renouvellement des cotisations de certains adh�rents.
Consciente de ces difficult�s, la Municipalit� a engag� d�s le d�but du conflit des n�gociations avec l'intersyndicale des agents de la Direction de la Jeunesse et des Sports afin de trouver les moyens d'un retour � la normale de la situation.
Des mesures ont n�anmoins �t� d�cid�es en direction des usagers individuels et des associations sportives afin de compenser les pr�judices rappel�s ci-avant.
Pour les usagers individuels, il a �t� d�cid� que l'acc�s aux piscines serait gratuit pour tous les Parisiens pendant les vacances de la Toussaint, soit du 25 octobre au matin jusqu'au 3 novembre au soir, ainsi que durant les vacances de No�l, soit du 21 d�cembre au matin jusqu'au 5 janvier au soir. Pour les usagers des piscines titulaires d'un abonnement trimestriel en cours de validit� pendant la p�riode de la gr�ve, un report de validit� au prorata temporis leur sera accord� � compter de la date initiale d'expiration de leur abonnement.
Pour les associations sportives, il a �t� d�cid� d'exon�rer de la redevance d'utilisation des �quipements sportifs pour l'ann�e 2002-2003 toutes les associations sportives fr�quentant les �quipements sportifs et de reporter le paiement de la redevance 2001-2002 du 1er trimestre au 4e trimestre de l'ann�e prochaine.
Enfin, lors de l'examen du montant des subventions aux associations sportives, il sera tenu compte des cons�quences de la gr�ve sur leurs comptes financiers."

Octobre 2002
Débat
Conseil municipal
retour Retour