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89 - QOC 2002-743 Question de MM. Serge BLISKO, Jérôme COUMET et des membres du groupe socialiste et radical de gauche à M. le Préfet de police sur la carte des points écoles du 13e arrondissement


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Nous passons � la question suivante, pos�e par Mme LANG � M. le Pr�fet de police.
Madame LANG, vous avez la parole.
Mme Anne-Christine LANG. - Je vous remercie, Madame la Maire.
Je pose la question au nom de Serge BLISKO et J�r�me COUMET et de l'ensemble des �lus du 13e. En septembre 2000, nous avions, dans le 13e arrondissement, 34 points �coles surveill�s par des fonctionnaires de police et des A.S.P.
En septembre 2001, nous sommes pass�s de 34 � 25, puis en septembre 2002 de 25 � 18 points �coles.
Fin ao�t 2002, M. le Pr�fet de police a modifi� d'une mani�re unilat�rale la carte des points �coles, qui avait �t� d�termin�e en concertation avec tous les partenaires, et ceci sans en informer la mairie d'arrondissement.
La Mairie de Paris a fait de gros efforts pour am�liorer la s�curit� des enfants � la sortie des �tablissements scolaires en engageant plusieurs dizaines d'A.L.M.S., et pr�cis�ment 28 dans notre arrondissement.
Ces nouveaux emplois ont permis � M. le Pr�fet de police de red�ployer ses fonctionnaires de police et de leur confier de nouvelles missions. C'est une politique que nous approuvons totalement.
Malheureusement, nous ne comprenons pas le d�sengagement brutal de la Pr�fecture de police, qui se traduit, en moins de deux ans, par la suppression de 16 points �coles dans notre arrondissement.
La population, les directeurs d'�cole et parents d'�l�ves interpellent et expriment leur profond m�contentement, notamment aux abords des �coles devant lesquelles il y a eu, l'ann�e derni�re, des accidents et des �l�ves gravement bless�s.
Les �lus du 13e demandent � M. le Pr�fet de police de bien vouloir r��tudier la carte des points �coles du 13e, en concertation avec la D.P.P. et la mairie du 13e.
Je vous remercie.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci, Madame LANG.
Monsieur Christophe BAY, vous avez la parole.
M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - L'avenant au contrat parisien de s�curit� sign� le 27 f�vrier 2002 a pr�vu l'am�lioration de la surveillance des points �coles par une implication renforc�e de la Ville de Paris et le recrutement d'agents locaux de m�diation sociale suppl�mentaires.
En effet, la surveillance des entr�es et sorties des �tablissements scolaires, assur�e � l'origine essentiellement par des effectifs de la Pr�fecture de police, doit �tre transf�r�e progressivement aux agents de la Ville de Paris.
Au-del� de ce transfert, il est pr�vu d'�tendre la surveillance des points �coles actuellement non tenus.
Pour la rentr�e scolaire 2002, un classement des points �coles a �t� �labor� dans chaque arrondissement, tenant compte de crit�res objectifs de dangerosit� se rapportant aux flux de personnes circulant aux abords imm�diats des �tablissements scolaires, aux infrastructures routi�res et am�nagements de voirie, mais aussi � l'importance des voies de circulation et au nombre de v�hicules.
Cette liste a �t� mise � jour le 26 juin 2002 � la mairie du 13e arrondissement, en relation �troite avec le maire d'arrondissement, les chefs d'�tablissement et les repr�sentants des parents d'�l�ves.
Je puis vous indiquer que, pendant l'ann�e scolaire 2000-2001, 53 points �taient r�pertori�s. Ils �taient 54 en 2001-2002. Sur ce total th�orique, 27 �taient en moyenne quotidiennement tenus.
Parmi ces 27 points, 6 ont fait l'objet d'un am�nagement de voirie s�curisant, entra�nant leur d�classement des sites dangereux � assurer imp�rativement. Il ne restait donc que 21 points effectivement s�curis�s fin juin 2002.
Le nouveau r�f�rentiel �tabli pour l'ann�e scolaire 2002-2003 recense 54 points �cole. 18 sont tenus de fa�on syst�matique, � raison de 14 par des agents locaux de m�diation sociale, 2 par des agents de surveillance de la Ville de Paris et 2 par des policiers.
En outre, il est � noter la pr�sence d'un v�hicule de police sp�cifiquement consacr� � la surveillance des coll�ges et lyc�es, pour lesquels les parents accompagnateurs sont rares, contrairement aux maternelles et primaires.
Il est effectivement � d�plorer, comme vous l'avez rappel�, Madame, un seul accident grave mettant en cause des �coliers au cours de l'ann�e 2002 dans l'arrondissement. Des mesures ont �t� prises puisque ce point est d�sormais surveill� par des A.L.M.S. depuis la rentr�e scolaire 2002.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci.
Un mot compl�mentaire, Madame LANG ?
Tr�s bien.

Octobre 2002
Débat
Conseil municipal
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