Libell� de la question :
"Mme Roxane DECORTE et les membres du groupe U.M.P. ont attir� � chaque Conseil de Paris, depuis septembre 2001, l'attention de M. le Maire de Paris sur la salet� des rues dans les 18e et 19e arrondissements et particuli�rement dans les secteurs les plus populaires comme les quartiers "La Chapelle", "Goutte-d'Or" et "Villette". En vain... Ils souhaitent � nouveau attirer l'attention de M. le Maire de Paris sur le m�contentement des habitants des 18e et 19e arrondissements cons�cutif � la salet� des rues. Des papiers, des emballages, des d�jections canines, des seringues, des pr�servatifs, des d�chets m�nagers, les gravats cons�cutifs aux travaux des particuliers jonchent les trottoirs et la rue et les objets encombrants y trouvent une nouvelle vie. Les grilles autour des arbres sont �galement tr�s sales. Le week-end et le lundi, c'est v�ritablement le chaos. Des habitants signalent m�me la pr�sence de rats.
Engager 800.000 euros (5,25 millions de francs) du contribuable parisien pour une campagne ax�e sur la verbalisation, est-ce raisonnable et cr�dible quand il n'y a que 90 agents pour surveiller l'ensemble des rues de Paris, soit un agent environ par quartier ? Combien de proc�s-verbaux ont �t� dress�s depuis le lancement de cette nouvelle campagne ?
Par ailleurs, Mme Roxane DECORTE et les membres du groupe U.M.P. s'�tonnent d'apprendre une nouvelle fois par voie de presse que si Paris est sale, ce n'est pas seulement � cause de l'incivilit� des Parisiens mais aussi en raison de lacunes, de dysfonctionnements dans les services de nettoyage de la Ville.
Mme Roxane DECORTE et les membres du groupe U.M.P. souhaitent conna�tre les mesures prises pour rem�dier � cette situation inacceptable qui ne fait que trop durer."
R�ponse (M. Yves CONTASSOT, adjoint) :
"Les services municipaux maintiennent leurs efforts pour mener � bien les missions qui leur sont confi�es sur l'ensemble de Paris et particuli�rement dans les secteurs les plus populaires.
Au 30 septembre 2002, 1.498 proc�s-verbaux avaient �t� dress�s dans le 18e, et 993 dans le 19e, pour tous les types d'infractions au R�glement sanitaire d�partemental. Sur l'ensemble de Paris, 13.456 proc�s-verbaux ont �t� dress�s dont 3.762 au titre de la malpropret� canine. Ces chiffres t�moignent d'un quasi doublement, par rapport � 2001 notamment dans les 18e et 19e arrondissements. Cependant, l'action de la Municipalit� ne se limite pas � une simple campagne de r�pression, qui serait st�rile � moyen terme. Il s'agit de provoquer l'adh�sion des Parisiens et des Parisiennes � un objectif simple : Paris propre ensemble !
S'agissant des dysfonctionnements dans les services de nettoiement de la Ville, �voqu�s par la presse, et sur lesquels vous souhaiteriez des �claircissements, vous faites allusion aux articles traitant de l'audit des services techniques de la propret�. Les r�sultats de ce dernier ont �t� r�cemment pr�sent�s � l'ensemble des personnels.
Cette �tude n'avait pas pour but de r�v�ler un pr�tendu dysfonctionnement des services municipaux, mais avait pour ambition de trouver les outils � mettre en ?uvre pour am�liorer la qualit� du service rendu, en adaptant au mieux les conditions de travail des agents aux nouvelles exigences de propret� et � l'�volution du comportement des Parisiens. Ce processus ne pourra �tre conduit qu'avec une forte participation des personnels, dans le cadre d'une n�gociation active et fructueuse pour chacun des partenaires.
Ainsi la r�organisation des services qui va s'op�rer � l'�ch�ance 2003 devra permettre d'am�liorer sensiblement la propret� des rues de la Capitale.
Concr�tement, un groupe de travail r�fl�chit d�j� � la d�finition d'un contrat de service. Celui-ci aura vocation � d�finir les objectifs de service optimisant l'utilisation des moyens humains et mat�riels, dans le cadre d'une concertation au niveau de chaque arrondissement. Ainsi une r�elle concertation sur les objectifs � assigner aux services techniques de la propret� de Paris pourra �tre conduite au niveau le plus appropri�, dans l'objectif d'atteindre des r�sultats concrets satisfaisants pour tous."