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72 - III - Questions du groupe communiste.QOC 2002-722 Question de Mme Catherine GÉGOUT, M. Pierre MANSAT et des membres du groupe communiste à M. le Maire de Paris sur les groupes O.P.A.C. "Borrego" "Télégraphe" et "Saint-Fargeau" (20e)


Libell� de la question :
"Les habitants du groupe de l'O.P.A.C. Borrego/Saint-Fargeau/T�l�graphe (20e) connaissent des conditions de vie tr�s difficiles.
Un des probl�mes majeurs pour les locataires est le manque de tranquillit� des lieux, jour et nuit, avec des bandes qui circulent dans la cit�, p�n�trent dans les halls, les escaliers, les caves parfois et occasionnent un certain nombre de d�gradations sous l'emprise de la drogue qu'ils vendent et consomment sur place. La "cour" d'entr�e au 27, rue Saint-Fargeau est, � elle seule, un concentr� de nuisances qui exasp�re tout le monde : stationnement de voitures, de camionnettes, de motos (y compris du fait de la location du parking de l'O.P.A.C. � une soci�t� priv�e) et terrain de jeux quasi permanent pour les jeunes de tout le quartier (football, hockey, tennis, v�lo, mobylette voire moto d�rob�e dans le quartier). Aux beaux jours, ces jeux durent jusqu'� une heure avanc�e de la nuit et les vigiles de l'O.P.A.C., appel�s en permanence, ne suffisent qu'� arr�ter le processus le quart d'heure o� ils sont l�... le tout reprenant d�s leur d�part.
L'amicale des locataires a propos� � l'O.P.A.C., il y a quatre ans, de "casser" l'espace de la cour, avec des parterres et de r�organiser le stationnement des voitures, de fa�on � emp�cher que cet espace ne serve de terrain de sport. Des plans successifs ont �t� propos�s par des architectes de l'O.P.A.C., les derniers datant de mai 2001. Depuis, il semblerait que plus rien n'avance.
Il en est de m�me des autres probl�mes rencontr�s. Un exemple parmi de nombreux autres : en mars 2000, il a �t� annonc� aux locataires des escaliers 9 et 10 que leurs fen�tres seraient chang�es en 2001 (sur la base des promesses �crites du chef d'antenne). Fin 2002, rien n'est fait. Ces locataires ont de quoi �tre l�gitimement exasp�r�s par ces promesses non tenues.
Cette situation est d'autant plus incompr�hensible que ces probl�mes ne pourraient se r�soudre que par une collaboration �troite entre l'O.P.A.C. et les habitants.
L'amicale des locataires est active, fait des propositions, et est parfaitement consciente que tout ne peut pas se r�gler en m�me temps. Or elle se heurte � une absence de dialogue d'autant plus inacceptable qu'elle avait fond� de grands espoirs sur l'arriv�e d'une nouvelle �quipe � la Mairie de Paris. Les demandes de rendez-vous r�p�t�es n'aboutissent pas.
Aussi Mme Catherine G�GOUT, M. Pierre MANSAT et les membres du groupe communiste demandent � M. le Maire de Paris s'il peut intervenir aupr�s de l'O.P.A.C. pour que :
- les locataires de ce groupe soient re�us et que le dialogue reprenne ;
- que les promesses faites soient tenues."
R�ponse (M. Jean-Yves MANO, adjoint) :
"Afin d'am�liorer la s�curit� de cet ensemble immobilier, l'O.P.A.C. de Paris avait d�j� ferm� en 2001 les acc�s entre la villa Saint-Fargeau et les b�timents du 12, rue du T�l�graphe et condamn� l'acc�s aux espaces verts.
Puis des actions de gestion courante ont �t� men�es mi-2002 au 11, villa Saint-Fargeau :
- pose de blocs lumineux antivandales dans le hall ;
- maintien de l'�clairage en continu ;
- r�alisation de coffrages au-dessus des batteries de bo�tes aux lettres.
Le projet d'am�nagement de la cour �labor� avec l'architecte en concertation avec l'amicale, avait �t� finalis� au printemps 2001. Compte tenu des contraintes de s�curit� incendie (acc�s pompiers) et de la configuration complexe des lieux, ce projet a du �tre retravaill� et vient d'�tre inscrit dans le programme de travaux 2003 pour un d�marrage de chantier au cours du 4e trimestre 2003.
En ce qui concerne le remplacement des fen�tres, celles des escaliers 7 et 8 ont �t� chang�es en 2001, le programme se poursuivra en 2003 par les b�timents 3-5 et 9-11, villa Saint-Fargeau, puis par tranches annuelles successives.
Ces informations ont �t� donn�es � l'Amicale des locataires lors d'une r�union le 17 octobre 2002 en pr�sence du responsable de l'Antenne locale qui reste � la disposition des habitants pour les rencontrer autant que de besoin.
Au-del� des actions sur le b�ti, l'Office a �galement, depuis plusieurs ann�es, renforc� la pr�sence humaine sur le groupe. Ainsi, trois agents locaux de m�diation sociale (A.L.M.S.) ont �t� mis en place sur ce site et interviennent en dehors des heures d'ouverture des loges, le week-end et les jours f�ri�s. Leur effectif a �t� renforc� fin ao�t dernier par deux adultes relais. Ce personnel est pour la plupart issu des quartiers d'habitat social et en conna�t bien les caract�ristiques et les probl�mes. Toutefois, ils ne doivent en aucun cas �tre assimil�s � des policiers, des vigiles ou des �ducateurs de rue ; leur mission se d�cline selon deux axes : pr�vention et m�diation.
Un agent de proximit� est �galement pr�sent le week-end afin de r�pondre aux incidents de gestion courante et pr�venir les autorit�s comp�tentes en cas de d�sordres graves."

Octobre 2002
Débat
Conseil municipal
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