retour Retour

Vœu en faveur de la libération de Luz Perly CORDOBA et des syndicalistes emprisonnés en Colombie.



D�lib�ration affich�e � l'H�tel-de-Ville
et transmise au repr�sentant de l'Etat le 23 novembre 2004.
Re�ue par le repr�sentant de l'Etat le 23 novembre 2004.

Le Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil municipal,
Le 18 f�vrier 2004, avec d'autres syndicalistes, Luz Perly Cordoba, Pr�sidente de l'Association paysanne du d�partement de l'Arauca, en Colombie, �tait arr�t�e � l'Universit� de Bogota, o� elle �tudie le droit. Le 19 au matin, une descente de police �tait effectu�e dans les locaux du si�ge de l'Association.
Tous sont depuis lors emprisonn�s.
Luz Perly Cordoba est aussi responsable du D�partement Droits humains de la F�d�ration nationale syndicale unitaire paysanne, FENSUAGRO-CUT. De retour d'un voyage en Europe, elle avait d�nonc� les violations des droits de communaut�s rurales en Colombie.
Son proc�s commence ce mois-ci et suscite de vives inqui�tudes parmi les associations qui la soutiennent. Plusieurs d'entre elles se rencontreront, ce 20 octobre, au Parlement europ�en, � Strasbourg, avec l'objectif de faire grandir la mobilisation pour sa lib�ration. Leurs inqui�tudes sont l�gitimes. En Colombie, la r�pression contre le mouvement social s'intensifie. Toute forme d'opposition politique, syndicale, associative est d�sormais souvent assimil�e � des actes de terrorisme. Quarante-sept dirigeants syndicaux ont �t� assassin�s depuis le d�but de l'ann�e 2004, � l'instar, le 27 ao�t, de Jorge Eliecer Valencia, Pr�sident de la Centrale unitaire des travailleurs (CUT) et de Pedro Mosquera, Vice-pr�sident de l'Association dont Luz Perly est la pr�sidente, assassin�, lui, il y a quelques jours.
Dans ce contexte, le combat de cette militante, celui des forces progressistes colombiennes et des d�fenseurs des droits humains doit pouvoir compter sur la solidarit� internationale. Aussi, sur proposition des �lus du groupe communiste,

Le Conseil de Paris �met le v?u :

"Que le Maire de Paris intervienne aupr�s du Ministre fran�ais des Affaires Etrang�res afin que celui-ci s'adresse au gouvernement colombien pour que Luz Perly Cordoba et les syndicalistes emprisonn�s ne subissent aucune atteinte � leur int�grit� physique et qu'ils soient lib�r�s. Enfin, qu'il soit mis fin aux r�pressions subies par les forces progressistes et les d�fenseurs des droits humains en Colombie".

Octobre 2004
Déliberation
2004 V. 228
Conseil municipal
retour Retour