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80 - QOC 2002-730 Question de Mme Catherine GÉGOUT, M. Pierre MANSAT et des membres du groupe communiste à M. le Maire de Paris concernant le manque d'infirmière au lycée-collège Maurice-Ravel (20e)


Libell� de la question :
"Les 2.000 �l�ves du coll�ge et du lyc�e Maurice-Ravel n'ont plus d'infirmi�re depuis la rentr�e. Les parents, tr�s inquiets de cette situation, se sont bien entendu adress�s � l'Acad�mie, qui ne trouve pas de candidat pour ce poste.
C'est malheureusement le cas dans des �tablissements de plus en plus nombreux, comme au coll�ge Jean-Perrin (20e).
Cela implique des cons�quences lourdes dans la vie quotidienne des �l�ves, quand on conna�t le r�le de conseil, d'accompagnement et d'alerte que jouent ces personnels aupr�s des �l�ves dans cet �ge particuli�rement sensible.
Les difficult�s de recrutement d'infirmi�res sont importantes vu le d�ficit de cette profession dans le march� du travail, aussi il serait n�cessaire que l'Education nationale prenne des dispositions exceptionnelles pour faire face � ce probl�me. Cela ne rel�ve pas bien entendu du champ de comp�tences de la Municipalit�, mais concerne les �l�ves parisiens.
Aussi Mme Catherine G�GOUT, M. Pierre MANSAT et les membres du groupe communiste demandent � M. le Maire de Paris s'il peut intervenir aupr�s de l'Acad�mie pour que des solutions soient recherch�es d'urgence."
R�ponse (M. Alain LHOSTIS, adjoint) :
"Comme l'indiquent les auteurs de la question les personnels de sant� scolaire des coll�ges et lyc�es rel�vent de l'Etat.
Les services de sant� de l'Education nationale sont confront�s, comme l'ensemble du secteur de la sant�, � d'importantes difficult�s de recrutement d'infirmi�res.
Les services de l'Acad�mie de Paris, alert�s par la Ville sur les cons�quences tr�s p�nalisantes de cette situation pour les �l�ves, ont indiqu� n'avoir pu, � ce jour, pourvoir les postes faute de candidats, et poursuivre leurs efforts pour proc�der au plus t�t aux recrutements n�cessaires.
Le Minist�re de l'Education nationale a d�cid�, au mois de mars dernier, de revaloriser les carri�res des infirmi�res scolaires, qui seront d�sormais � parit� compl�te avec celles de la fonction publique hospitali�re : avancement plus rapide et possibilit� pour 30 % des 6.000 infirmi�res (au lieu de 17 %) d'acc�der au grade le plus �lev�.
La Municipalit� n'a pas manqu� d'intervenir aupr�s de l'Acad�mie, relayant ainsi l'inqui�tude l�gitime des parents et des personnels.
En d�pit de ces mesures, qui devraient entrer en vigueur dans les mois prochains, des difficult�s de recrutement subsistent, comme en t�moignent la vacance des postes d'infirmi�re au coll�ge-lyc�e Maurice-Ravel et au coll�ge Jean-Perrin (20e).
Concernant l'exception que constitue les lyc�es municipaux, nos �quipes du Service des actions m�dico-sociales scolaires sont depuis toujours organis�es de la fa�on suivante : un m�decin, une assistante sociale et une secr�taire m�dicale et sociale. Le service comprend �galement 8 infirmi�res dont 7 sont affect�es par d�cision du Conseil de Paris aux lyc�es municipaux et une aupr�s des enfants handicap�s moteurs de l'�cole �l�mentaire rue de la Guadeloupe (18e) qui accueille une trentaine d'enfants pr�sentant un tel handicap.
Ce dispositif mis en ?uvre au b�n�fice des �coliers parisiens permet d'assurer une couverture m�dico-sociale favorable. Cependant, afin de pouvoir mettre en ?uvre dans ces lyc�es municipaux le dispositif pr�vu par la loi du 4 juillet 2001 relative � l'I.V.G. et � la contraception, nous avons demand�, dans le cadre du budget primitif pour 2003 5 postes suppl�mentaires d'infirmi�re."

Octobre 2002
Débat
Conseil municipal
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