retour Retour

90 - QOC 2002-744 Question de M. Gilles ALAYRAC et des membres du groupe socialiste et radical de gauche à M. le Préfet de police relative à l'augmentation de la flotte de taxis.QOC 2002-637 Question de M. Philippe GOUJON à M. le Préfet de police relative à l'augmentation du nombre de taxis à Paris et à l'amélioration de la qualité du service


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Nous passons donc � la question suivante de M. Gilles ALAYRAC � M. le Pr�fet de police que nous allons regrouper avec celle de M. GOUJON puisqu'elle a trait au m�me sujet.
Vous avez la parole, Monsieur ALAYRAC.
M. Gilles ALAYRAC. - Merci, Madame la Maire.
Je reviens, Monsieur le Pr�fet, sur la question de l'augmentation de la flotte de taxis, que vous avez �voqu�e tout � l'heure pour vous dire que la d�cision que la Pr�fecture de police a prise, visant � augmenter de 1.500, soit 10 % du parc actuel, les licences de taxis est une d�cision que nous approuvons, mes amis et moi-m�me.
Elle ne pourra, en effet, que satisfaire les usagers de ce mode de transport qui, dans la Capitale et les 80 communes p�riph�riques, peinent aux heures d'affluence � trouver un v�hicule. Il faut �galement rappeler que le nombre de taxis parisiens n'avait pas augment� depuis douze ans.
Nous voulons donc esp�rer qu'une offre sup�rieure de ce type de transport incitera une partie plus large de la population, mais aussi des visiteurs dans la Capitale, � ne plus utiliser leur v�hicule personnel et ce d'autant que le nombre de couloirs r�serv�s aux bus, taxis et v�los va en s'accroissant, fluidifiant ainsi leur circulation.
Autre avantage de la mesure que vous avez annonc�e : elle permettra, nous l'esp�rons aussi, de lutter contre la demande non satisfaite des taxis, qui a tendance � se tourner vers les taxis clandestins.
Nous souhaiterions savoir, Monsieur le Pr�fet, d'une part � quel rythme vous allez proc�der � l'augmentation de la flotte. Vous avez annonc� qu'elle serait sur cinq ans. J'ai not� une certaine timidit� dans vos propos et je crois, pour ma part, qu'il faut aller plus vite que ce qui est envisag�.
Il faut prendre en compte non seulement la d�mographie, comme vous l'avez dit tout � l'heure, mais �galement les habitudes des Parisiens qui utilisent des taxis, des salari�s qui travaillent la nuit, des jeunes qui sortent, des touristes qui visitent la Capitale.
Il faut voir que l'offre de taxis � Paris est tr�s largement inf�rieure � ce qu'elle est dans des capitales comme par exemple Londres ou New York.
Egalement je souhaiterais vous demander si le chiffre de 1.500 licences suppl�mentaires ne vous semble pas insuffisant pour satisfaire la forte demande insatisfaite en particulier les soirs de f�tes et des week-end.
Enfin, Monsieur le Pr�fet, pouvez-vous nous indiquer les dispositions qui pourraient �tre prises pour qu'une meilleure r�partition des taxis sur le territoire parisien et la banlieue soit assur�e, le nombre extravagant de taxi en attente dans les deux a�roports parisiens en �tant l'illustration la plus criante.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - La parole est � M. BAY.
M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. - Vous m'excuserez, bien s�r s'il y a des redites par rapport � ce qui a �t� dit pr�c�demment, mais je rappelle simplement la m�thode mise en place par le Pr�fet de police � savoir :
1 - La concertation puisque vous faisiez r�f�rence tout � l'heure � une certaine forme de timidit�.
Je crois qu'il faut effectivement, dans ce domaine-l�, avancer de mani�re m�rement r�fl�chie.
2 - La mise en place d'indicateurs objectifs d'�volution de l'activit� ;
3 - Une pr�occupation de progressivit� et de souplesse dans l'objectif � atteindre.
Ce point est tr�s important afin de ne pas d�s�quilibrer l'activit� de cette profession.
La consultation est en marche, � la fois formelle puisqu'on devra consulter les 80 communes y compris les Conseillers g�n�raux, le Conseil g�n�ral de Paris et informelle � travers des rencontres avec les professionnels et notamment les artisans.
Je vous confirme bien, Monsieur ALAYRAC, l'objectif de 1.500 cr�ations ou autorisations sur une p�riode d'au moins 5 ans.
Le syst�me peut �tre glissant.
Et puis on a toute une s�rie de mesures d'accompagnement � examiner en liaison avec la profession et notamment, vous l'avez rappel�, la question des plates-formes a�roportuaires qui est un sujet sensible.
S'agissant de la qualit� des crit�res, je reviens un moment dessus.
Cinq crit�res ont �t� clairement d�finis, totalement transparents, concernent l'�volution de la d�mographie, le nombre de voyageurs, les nuits d'h�tels, le produit int�rieur et l'�volution du trafic des plates-formes a�roportuaires.
Le point le plus important � retenir concerne la progressivit� dans la d�marche car qui dit concertation dit �galement �coute des professionnels dont il convient bien entendu de prendre en compte l'attente des Parisiens afin de ne pas d�s�quilibrer les r�sultats de cette profession.
C'est pourquoi le Pr�fet de police a pr�vu d'instaurer deux types de garanties pour les professionnels.
La premi�re est un plafond de cr�ations annuelles qui, en aucun cas, ne pourra d�passer 300 par an.
Et la seconde garantie, il s'agit effectivement de voir comment �volue l'indice d'activit�.
Si cet indice baisse d'un certain nombre de points, il ne pourrait �tre proc�d�, dans ces conditions, � aucune cr�ation ce qui conduira au-del� de l'objectif de 5 ans.
Autre �l�ment important � prendre en compte, et de fa�on plus informelle, c'est le prix de vente d'une autorisation et de voir comment celle-ci fluctue.
Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Merci, Monsieur BAY.

Octobre 2002
Débat
Conseil municipal
retour Retour