Vœu sur le désengagement de l'Etat dans les quartiers Politique de la Ville.
D�lib�ration affich�e � l'H�tel-de-Ville
et transmise au repr�sentant de l'Etat le 8 novembre 2004.
Re�ue par le repr�sentant de l'Etat le 8 novembre 2004.
Le Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil municipal,
Dimanche 9 octobre, plus de 100 repr�sentants du collectif des "Associations en Danger", associations des quartiers Politique de la Ville, se sont r�unies � la Maison des M�tallos.
Ils ont d�nonc� avec force le d�sengagement de l'Etat qui met en danger la vie m�me de plusieurs associations, qui remet souvent en cause des ann�es de travail si utiles pour la coh�sion sociale de ces quartiers et la Politique de la Ville elle-m�me.
Martine Durlach, Maire-Adjointe � la Politique de la Ville, a exprim� le soutien de la Ville et son total appui aux actions d�cid�es par les associations. L'exceptionnelle gravit� de la situation des associations, et les cons�quences sur les quartiers doit bien �tre mesur�e.
- Pour 2004, outre la baisse des cr�dits FASILD, la baisse des cr�dits d'Etat pour les associations (pour Paris) est de pr�s de 900 000 euros, passant de 2 millions d'euros en 2003, � 1,1 million d'euros en 2004.
C'est donc une baisse tr�s forte par rapport � 2003, et aux ann�es ant�rieures.
Les cr�dits des �quipes emploi-insertion sont en r�duction puisque 4 des 5 �quipes sur Paris entrent en phase d�gressive pour l'Etat, pour passer de 45 000 euros � 30 000 euros, puis 15 000 euros par �quipe.
- Pour 2005, derri�re les affichages, la r�alit� est plus dure encore. La ligne qui finance les contrats de ville baisse d'environ 20%. C'est le Fonds Interminist�riel de la Ville, qui permet de financer les op�rations contractualis�s du Contrat de Ville (Equipes de D�veloppement Local, associations) et les op�rations fl�ch�es comme les Equipes Emploi-Insertion, les cellules de veille �ducative, les ateliers sant�-ville, qui est �galement le grand perdant du red�ploiement op�r� en faveur de la r�novation urbaine.
- Au-del� de ces baisses de cr�dit, il y a un abandon de la Politique de la Ville traditionnelle, le ministre a manifestement �chang� la Politique de la Ville contre la r�novation urbaine et une politique de "coups" comme les �quipes de r�ussite �ducative qui ne viennent pas en plus, mais � la place d'autres actions.
Lors du colloque de l'Association des Maires des Grandes Villes de France, il a m�me �t� ouvertement envisag� l'abandon des Contrats de Ville dans la nouvelle architecture contractuelle de l'Etat.
A cette exceptionnelle gravit� de la situation pour les associations et la Politique de la Ville, doivent r�pondre des mesures elles-m�mes exceptionnelles.
En cons�quence et sur proposition de Jacques Daguenet, Jean Vuillermoz, et les �lu(e)s du groupe communiste, le Conseil de Paris
Emet le voeu que :
"le Maire de Paris saisisse le gouvernement des lourdes menaces qui p�sent sur les associations parisiennes et sur le Contrat de Ville et engage une vaste riposte avec ces associations, les Parisiennes et les Parisiens".