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137 - QOC 2002-682 Question de Mme Laurence DOUVIN et des membres du groupe U.M.P. à M. le Maire de Paris concernant l'installation de potelets de protection sur les trottoirs devant les devantures de bijouterie, afin de dissuader toute agression frontale au moyen d'une "voiture bélier"


Libell� de la question :
"Les commerces de bijouterie sont de plus en plus vis�s par des actes de banditisme dans la Capitale.
La nature de ces actes est de plus en plus violente, entra�nant chez les commer�ants bijoutiers un sentiment de peur permanent. La crainte d'une agression frontale au moyen d'une voiture b�lier est de plus en plus r�pandue.
M. le Maire de Paris envisage-t-il de rendre possible l'installation sur le trottoir devant ces commerces des potelets de protection de nature � emp�cher de telles agressions en privant ainsi les v�hicules de la possibilit� de monter sur les trottoirs ?"
R�ponse (Mme Lyne COHEN-SOLAL, adjointe) :
"Des g�rants de commerces sensibles tels que les bijouteries et horlogeries, ont d�j� adress� aux services de voirie des demandes d'installation de dispositifs de protection au droit de leur magasin pour pr�venir toute attaque � la voiture b�lier.
Jusque l�, la Ville de Paris a toujours pr�cis� qu'il appartenait aux commer�ants, pour se pr�munir contre ces agressions, de mettre en place � leurs frais des syst�mes de s�curit� incorpor�s dans leur domaine priv�.
La Direction des Affaires juridiques a donc �t� consult�e pour conna�tre les obligations de la Ville de Paris en la mati�re et pr�ciser les probl�mes juridiques notamment de responsabilit�, entra�n�s par ces demandes. En effet, la mise en place par la Ville de dispositifs de protection sur le domaine public destin�s � assurer la s�curit� d'�tablissements priv�s ne manquerait pas de susciter de nombreuses demandes similaires.
En fonction de la teneur de cette r�ponse, l'opportunit� de mettre en place ou non ces dispositifs de protection sera appr�ci�e. Mais en tout �tat de cause, il conviendra de d�terminer le syst�me le mieux adapt� d'un point de vue technique, avec le souci de pr�server le cheminement des pi�tons et particuli�rement des personnes � mobilit� r�duite sur le domaine public, pour lesquelles le sch�ma directeur d'accessibilit� impose de ne plus installer de bornes transversalement sur les trottoirs."

Octobre 2002
Débat
Conseil municipal
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