retour Retour

24 - VI - Question d'actualité de M. Patrick BLOCHE et des membres du groupe socialiste et radical de gauche à M. le Préfet de police à propos de la montée des actes de violence à caractère antisémite


M. LE MAIRE DE PARIS. - Nous passons � la question d'actualit� du groupe socialiste et radical de gauche, pos�e � M. le Pr�fet de police, relative � la mont�e des actes de violence � caract�re antis�mite.
La parole est � M. Patrick BLOCHE.
M. Philippe GOUJON. - C'est pour cela qu'il y a plus 6 %.
M. Patrick BLOCHE. - Merci, Monsieur le Maire.
La question du groupe socialiste et radical de gauche s'adresse � M. le Pr�fet de police.
Depuis plusieurs semaines, dans le contexte international que l'on sait, on assiste � la mont�e inqui�tante, dans notre pays, d'actes de violence � caract�re antis�mite. Ces agressions � l'�gard de personnes ou de biens r�veillent au sein de la communaut� juive des souvenirs douloureux et cette m�me communaut� s'�tonne d'ailleurs que ces agressions soient trop souvent pass�es sous silence, notamment par les m�dias.
Aussi nous souhaiterions, Monsieur le Pr�fet de police, que vous puissiez, en ce qui concerne plus pr�cis�ment Paris, nous faire part des mesures que vous avez sans doute d�j� prises, connaissant votre vigilance toute particuli�re en ce domaine, pour pr�venir ces violences.
Et bien entendu, par rapport aux agressions, quels sont les moyens d�velopp�s s'il fallait �tre amen� � en rechercher les coupables ?
(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste et radical de gauche, communiste, du Mouvement des citoyens et "Les Verts").
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci.
La parole est � M. le Pr�fet de police.
M. LE PR�FET DE POLICE. - Monsieur le Conseiller, effectivement, depuis plusieurs semaines la presse s'est faite l'�cho de l'�motion suscit�e par la mont�e d'actes de violence � caract�re antis�mite � l'encontre de la communaut� juive.
Si je ne peux que d�plorer vivement comme vous et condamner fermement de tels actes, je puis n�anmoins vous assurer que les effectifs de la Pr�fecture de police ont �t� particuli�rement sensibilis�s � la r�pression de ces faits, et que la vigilance qu'ils exercent a �t� port�e � son niveau le plus �lev�.
Ce fut d�j� le cas lors de la mise en ?uvre des mesures renforc�es du plan "Vigipirate", au lendemain des �v�nements tragiques du 11 septembre 2001. Ce fut notamment �galement le cas du dispositif de s�curit�, tr�s �toff� et tr�s d�taill�, qui avait �t� mis en place � l'occasion des f�tes de la communaut� juive � l'automne. Le renforcement de ces dispositifs et la vigilance des policiers parisiens ont permis d'ailleurs que toute cette p�riode se d�roule dans le calme, puisque les violences � caract�re antis�mite restaient plus limit�es � l'automne 2001 qu'elles ne l'�taient � l'automne 2000 dans un contexte international difficile.
J'ajoute que toujours soucieux de r�pondre aux inqui�tudes manifest�es par la communaut�, la Pr�fecture de police s'est rapidement rapproch�e des institutions communautaires avec lesquelles elle entretient des relations de confiance tr�s anciennes, pour apaiser les craintes et pr�ciser ensemble, d'un commun accord, les mesures prises par rapport aux cibles �ventuelles.
En particulier il a �t� indiqu� que les services de police judiciaire, auxquels des instructions de fermet� ont �t� donn�es pour suivre dans tous les cas, conform�ment � la loi, les faits ou actes de nature antis�mite, m�me s'il n'y a pas eu violence ou d�gradation mais simple affirmation antis�mite.
C'est ainsi que les responsables de la communaut� juive ont �t� invit�s � d�poser syst�matiquement plainte pour tous les faits antis�mites dont ils pourraient avoir connaissance et je puis vous assurer que les services de police mettront tout en ?uvre pour identifier leurs auteurs et les pr�senter � la justice.
(Applaudissements).
M. LE MAIRE DE PARIS. - Merci, Monsieur le Pr�fet de police.

Janvier 2002
Débat
Conseil municipal
retour Retour