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21 - V - Question d'actualité du groupe "Démocratie libérale et Indépendants" à M. le Maire de Paris relative à l'insécurité


M. LE MAIRE DE PARIS. - Tr�ve de plaisanterie, nous passons � la question d'actualit� du groupe "D�mocratie lib�rale et Ind�pendants" � M. le Maire de Paris relative � l'ins�curit�.
La parole est � M. GOASGUEN.
M. Claude GOASGUEN. - Merci, Monsieur le Maire.
Ma question s'adresse au Maire de Paris et non pas au Pr�fet de police. Elle porte sur les probl�mes de la s�curit�. "Au Maire de Paris" puisque le Gouvernement a engag� les �lus et notamment ceux de votre parti � pratiquer une politique de coproduction de s�curit�. J'interpelle donc le Maire de Paris et non le Pr�fet de police.
En ce qui concerne le Pr�fet de police, nous avons d�j� dit beaucoup de choses. Il ne s'agit pas de minimiser son r�le, de dire que l'Etat, qui n'est ni de droite ni de gauche, se d�sengage. En r�alit�, depuis 1997, nous avons perdu beaucoup de postes de policiers.
Quant � la police de proximit�, Monsieur le Pr�fet, je vous ai dit tout le mal que j'en pensais, ce n'est pas une r�ussite...
Pour �tre honn�te et pour r�pondre � ce qu'a dit Bertrand DELANO�, l'ancien Pr�fet qui a rejoint le Pr�sident de la R�publique �tait sans doute hostile � la police municipale. Il est parti car il �tait hostile aussi � la police de proximit�.
Oui, M. MASSONI �tait hostile � la police de proximit�.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Ce serait bien que vous nous confirmiez cela, c'est un scoop !
M. Claude GOASGUEN. - Non, ce n'est pas un scoop !
M. LE MAIRE DE PARIS. - J'ai plus souvent travaill� que vous avec lui, faites attention quand m�me de ne pas vous �riger en porte-parole de tel ou tel, demandez quand m�me l'autorisation car c'est au proc�s-verbal !
M. Claude GOASGUEN. - Je le laisse au P.V.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Donc notez au proc�s-verbal que M. GOASGUEN au nom de M. MASSONI exprime ce point de vue pour M. MASSONI.
M. Claude GOASGUEN. - Monsieur le Maire, j'aime bien que l'on soit de mauvaise fois, mais l� je vais me permettre d'insister. Je ne parle pas au nom de M. MASSONI, je dis que M. MASSONI est parti de la Pr�fecture de police car il avait �mis...
M. LE MAIRE DE PARIS. - ... Parce qu'il �tait arriv� � l'�ge de la retraite, Monsieur GOASGUEN !
M. Claude GOASGUEN. - Pourrais-je terminer ma question ?
M. LE MAIRE DE PARIS. - Poursuivez, mais il est possible de temps en temps de dire quelque chose d'�vident !
M. Claude GOASGUEN. - Je trouve votre attitude scandaleuse, Monsieur le Maire, c'est tout � fait inadmissible, je regrette que vous pratiquiez cette intervention envers un Pr�sident de groupe de l'opposition. Vous �tiez suffisamment �loquent pour critiquer vos pr�d�cesseurs pour ne pas vous conduire au bout de quelques mois de mani�re plus autoritaire qu'eux encore. Il est une l�gende � Paris d�sormais : nous avons un maire autoritaro-m�diatique !
(Applaudissements sur les bancs des groupes "Rassemblement pour la R�publique et apparent�s", "D�mocratie lib�rale et Ind�pendants", Union pour la d�mocratie fran�aise et "Ensemble pour Paris" ).
Ne vous amusez pas � ce petit jeu, ne vous amusez pas � la confrontation de ce genre, sinon vous allez transformer cet h�micycle en champ clos et ce n'est pas du tout mon intention.
(Protestations sur les bancs des groupes socialiste et radical de gauche, communiste, du Mouvement des citoyens et "Les Verts").
J'attends, c'est vous le Pr�sident de s�ance !
M. LE MAIRE DE PARIS. - J'ai fait respecter toutes les prises de parole jusqu'� pr�sent, elles ont toutes �t� respect�es, maintenant d�brouillez-vous !
(Protestations sur les bancs des groupes "Rassemblement pour la R�publique et apparent�s", "D�mocratie lib�rale et Ind�pendants", Union pour la d�mocratie fran�aise et "Ensemble pour Paris" ).
M. Claude GOASGUEN. - Je demande une suspension de s�ance.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Elle est de droit, de combien de temps la voulez-vous ?
M. Claude GOASGUEN. - Cinq minutes.
M. LE MAIRE DE PARIS. - Tr�s bien, cela vous permettra de reprendre vos esprits.
M. Claude GOASGUEN. - Et vous les v�tres !

Janvier 2002
Débat
Conseil municipal
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