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66 - 2001, DAC 412 - Subvention à l'association "Polynotes 75" (11e). - Montant : 7.600 euros


Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - Nous passons maintenant � l'examen du projet de d�lib�ration DAC 412, page 11 de l'ordre du jour, accordant une subvention � l'association "Polynotes 75", dans le 11e, pour un montant de 7.600 euros.
Je donne la parole � l'oratrice inscrite, Mme BORVO.
Mme Catherine G�GOUT. - Je remplace Nicole BORVO puisqu'elle a �t� oblig�e de s'absenter. Je vais lire sa contribution, qui est extr�mement courte.
Nous approuvons, bien s�r, ce projet de d�lib�ration visant � soutenir l'association "Polynotes 75" et "A do re la", qui propose notamment des cours instrumentaux aux habitants des 11e et 20e arrondissements.
L'association "Polynotes" d�veloppe des actions compl�mentaires de celles du conservatoire municipal en direction d'un public n'entrant pas dans les crit�res et possibilit�s d'accueil du conservatoire. Et c'est bien sur la situation des offres en la mati�re que je souhaiterais porter mon propos, et plus particuli�rement en direction des enfants et des jeunes Parisiens.
La d�couverte et l'�ducation musicales sont un des vecteurs de l'acc�s � la culture. C'est aussi une urgence d�mocratique car, si notre Ville dispose d'un r�seau public et associatif, force est de constater qu'au regard de la population et notamment des jeunes enfants, les structures sont insuffisantes et leur acc�s encore trop in�gal. Et cela, m�me si nous y ajoutons l'effort d�ploy� par de nombreuses associations.
Paris dispose, bien s�r, de 17 conservatoires municipaux et les enfants du primaire b�n�ficient d'une initiation � la musique. Nous connaissons toutes et tous les difficult�s rencontr�es par de nombreuses familles pour inscrire leurs enfants au conservatoire ou dans des associations qui dispensent des formations musicales. Le patrimoine de structures d'accueil de notre Ville en la mati�re est insuffisant.
L'initiative que nous nous appr�tons � lancer, en octobre prochain, avec "Les nuits blanches" peut aussi �tre l'occasion de poser cette probl�matique avec tous les partenaires concern�s afin de lancer, pourquoi pas ? un appel � projets visant � d�velopper la pratique musicale � Paris.
Pour ce faire, ne pourrait-on pas disposer, Monsieur le Maire, d'une �tude approfondie sur cette question qui, non seulement nous livrerait un �tat des lieux existants, publics ou associatifs, leur r�partition g�ographique en rapport avec les populations concern�es, mais aussi les politiques tarifaires, les pr�conisations qui pourraient �tre faites pour favoriser l'acc�s du plus grand nombre ?
Je vous remercie.
Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - Je donne la parole � mon excellent coll�gue Christophe GIRARD.
M. Christophe GIRARD, adjoint, au nom de la 9e Commission. - La demande de lieux de cr�ation et d'exposition �mane, en effet, de tous les domaines artistiques. Pour y r�pondre, la Ville a engag� une �tude quantitative et qualitative des ressources et des besoins exprim�s. Ainsi, la Direction des Affaires culturelles a lanc� un recensement par arrondissement de l'offre culturelle, en termes de lieux et d'actions, qui sera compl�t� par un �tat des besoins et propositions exprim�s par les acteurs locaux.
Cette r�flexion globale s'appuie sur diff�rents relais :
- une �tude qui sera prochainement lanc�e par l'Atelier parisien d'urbanisme (A.P.U.R.), visant � �tablir l'�tat de carence en mati�re d'�quipements de proximit� et � dessiner l'esquisse de nouveaux types d'�quipements.
- Un forum de r�flexions sur la cr�ation d'ateliers d'artistes qui associera les bailleurs sociaux et dont la premi�re r�union s'est tenue le 26 novembre dernier sur la diversification des lieux de cr�ation et le d�veloppement du partenariat institutionnel.
- La commission de recensement des locaux commerciaux en pied d'immeubles, appartenant � la Ville et aux bailleurs sociaux, pouvant �tre reconvertis en espaces de travail et d'expositions.
- Le recensement des lieux de r�p�tition th��trale existants, notamment gr�ce � l'action de "l'association d'�changes culturels" (A.D.E.C.) qui a permis � 27 compagnies de b�n�ficier de locaux gratuits en 2001.
- Les r�fections men�es dans le cadre des sites de politique de la ville et du grand projet de renouvellement urbain (G.P.R.U.), qui visent notamment � mettre en synergie les offres culturelles des communes de Paris et de la petite couronne.
A moyen terme, trois grands chantiers en cours d'�tude offriront aux artistes de nouveaux lieux d'accueil, de production, de diffusion et de formation :
- le th��tre des Trois Baudets, future "Maison de la chanson fran�aise",
- la Ga�t� lyrique, destin�e � accueillir un centre des musiques actuelles et de l'art interactif,
- le 104, rue d'Aubervilliers qui int�grera des locaux � l'usage des artistes.
Enfin, la Ville participe chaque ann�e au financement de travaux de s�curit� ou de r�novation de salles de spectacle. En 2001, quatre th��tres (la Com�die italienne, les Cinq Diamants, le Th��tre ouvert, le th��tre du Montparnasse) et trois lieux de r�p�tition ou diffusion musicale ("Son r�", la Verri�re et Mogador) ont ainsi b�n�fici� d'une subvention d'�quipement.
Dans cette r�ponse d�taill�e, il manque des informations. Les voici : il y a �videmment le Couvent des R�collets qui est un lieu tr�s important dans lequel il y aura un certain nombre d'ateliers. Je travaille de fa�on tr�s proche de votre groupe, le groupe communiste sur une meilleure utilisation des ateliers qui seront �tablis aux R�collets. Ensuite, il y a �galement La Forge, dans le 20e arrondissement.
J'ajouterai qu'ensuite j'ai fait une demande � Eric FERRAND, adjoint aux Affaires scolaires ainsi qu'� Pascal CHERKI et Cl�mentine AUTAIN pour que nos trois directions (la DASCO, la D.J.S. et la D.A.C.) fassent un audit des lieux que nous d�tenons, de fa�on que nous les utilisions en synergie. Je pense que nous avons un certain nombre de lieux � notre disposition qui sont malheureusement utilis�s de fa�on partielle et morcel�e.
Pascal CHERKI autant que Cl�mentine AUTAIN et Eric FERRAND ont r�pondu favorablement � cette proposition.
Voil� la r�ponse que je voulais vous faire. Sachez �galement que (je sais que l'on n'aime pas beaucoup les quotas en France) les �trangers auront une part r�servataire dans tous les nouveaux ateliers attribu�s. Quelle cr�ation peut-on esp�rer si l'on n'accueille pas les artistes �trangers sur notre territoire et en particulier � Paris ?
Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente.- Merci, Monsieur GIRARD.
Je mets maintenant aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAC 412.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2001, DAC 412).

Janvier 2002
Débat
Conseil municipal
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