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151 - QOC 2002-40 Question de M. Jean-Pierre LECOQ et de Mme Geneviève BERTRAND à M. le Préfet de police relative aux effectifs de police en service dans le 6e arrondissement


Libell� de la question :
"A l'aube de cette nouvelle ann�e, qui sera marqu�e par une nouvelle �volution de la Police de proximit� et la cr�ation d'une Police de quartiers, M. Jean-Pierre LECOQ et Mme Genevi�ve BERTRAND souhaiteraient conna�tre l'�volution compar�e des effectifs de Police en service dans l'arrondissement depuis 1995.
Ils attirent �galement l'attention de M. le Pr�fet de police sur la recrudescence des vols � main arm�e qui ont lieu dans le 6e arrondissement, hautement touristique, fr�quent� chaque jour par des centaines de milliers de personnes, et plaident pour un renforcement des moyens de la Police dans un arrondissement trop souvent qualifi� de "tranquille".
A cet �gard, la r�cente tentative d'effraction dans un bureau de change du boulevard Saint-Michel situ� en vue directe de la Pr�fecture de police et du Palais de justice illustre l'audace dont font preuve aujourd'hui certaines bandes dans la Capitale."
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
"Je tiens tout d'abord � pr�ciser que la comparaison des effectifs de police affect�s de 1995 � 1999 et ceux affect�s ult�rieurement dans le 6e arrondissement ne peut valablement �tre faite, dans la mesure o� les donn�es ne sont pas comparables. En effet, elles traduisent une situation existant soit avant, soit apr�s la r�forme des services actifs de la police parisienne intervenue le 18 avril 1999.
Depuis cette date, les commissariats d'arrondissement sont dot�s des personnels qui composaient les ex-commissariats de quartier de police judiciaire et ont �t� d�charg�s des servitudes de garde et de surveillance, assur�es par le pass� au niveau local.
Ainsi, en se limitant � la p�riode post�rieure � la mise en place de la nouvelle organisation, on constate une augmentation sensible des effectifs. Au 1er janvier 2002, le commissariat central du 6e arrondissement dispose de 292 fonctionnaires (dont 262 grad�s et gardiens de la paix) soit 33 de plus qu'au 1er janvier 2000.
Les chiffres au 1er janvier 2002 int�grent une grande partie des effets du red�ploiement engag� depuis le printemps dernier, visant � renforcer la capacit� op�rationnelle de la police de proximit�, en affectant 1.000 policiers suppl�mentaires en police de quartier entre le mois de mai 2001 et le mois d'avril 2002.
A ces personnels s'ajoutent sept adjoints de s�curit� affect�s � des t�ches de proximit� (�lotage, surveillance des points d'�cole, etc.).
Je rappelle, par ailleurs, qu'au-del� des moyens propres du commissariat central, le 6e arrondissement b�n�ficie, au m�me titre que les autres arrondissements, de l'intervention des services � comp�tence territoriale ou sp�cialis�e (Divisions territoriales ou Brigades centrales de police judiciaire, Brigade anti-criminalit� de nuit, Service de protection et de surveillance des r�seaux ferr�s parisiens, bacs de secteur, renforts d'effectifs de la Direction de l'Ordre public et de la Circulation, Compagnies d'intervention en mission de s�curisation, etc.).
S'agissant du probl�me des vols � main arm�e, je puis, tout d'abord, vous indiquer qu'on enregistre un net recul de ce type de d�lits dans le 6e arrondissement. 29 vols � main arm�e ont, en effet, �t� commis en 2001 dans cet arrondissement, contre 34 en l'an 2000, soit une baisse de - 14,7 %.
Par ailleurs, je souhaite rappeler qu'en mati�re de lutte contre cette forme de d�linquance, une action pr�ventive sp�cifique est men�e au travers des plans de dissuasion.
Cette forme d'action vise � pr�venir la Commission d'actes d�lictueux, susceptibles d'�tre commis � l'encontre de professions dont l'activit� comporte un risque d'agression, tels les �tablissements financiers et les commerces sensibles (pharmacies, bijouteries, d�bits de tabac, stations-services), et � s�curiser les personnes qui les exercent.
Ces plans sont activ�s pour une p�riode de temps limit�e (en g�n�ral une heure), sur tout ou partie de la Capitale, en journ�e ou en soir�e. Les effectifs, qui ne sont engag�s sur aucune autre mission prioritaire, y sont employ�s.
La mise en ?uvre de ces plans, qui est d�cid�e en fonction de circonstances de lieu et de temps, donne lieu � une prise de contact physique par les fonctionnaires de police avec les responsables des �tablissements cibl�s.
En parall�le, les abords de ces commerces font l'objet d'une surveillance soutenue.
Tr�s r�cemment, le 16 janvier dernier, un plan de dissuasion a �t� activ� de 10 heures 30 � 11 heures 30 sur les 9 arrondissements qui composent le sud de la Capitale. 23 �tablissements du 6e arrondissement ont �t� s�curis�s et leurs responsables contact�s, � cette occasion.
Cette forme d'action, particuli�rement efficace et bien per�ue des administr�s, sera activement poursuivie."

Janvier 2002
Débat
Conseil municipal
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