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87 - QOC 2002-43 Question de Mme Catherine GÉGOUT, M. Pierre MANSAT et des membres du groupe communiste, à M. le Préfet de police concernant les nuisances subies par les riverains de la Porte de Montreuil


Libell� de la question :
"Les nuisances subies par les riverains de la porte de Montreuil persistent et s'aggravent, au point que ceux des habitants qui le peuvent cherchent � partir vers d'autres quartiers.
Mme Catherine G�GOUT, M. Pierre MANSAT et les membres du groupe communiste ont attir�, � de nombreuses reprises, l'attention de M. le Pr�fet de police sur cette situation insupportable.
Les trafics illicites, qui se sont d�velopp�s, notamment sur l'avenue de la Porte-de-Montreuil, concernent pour l'essentiel des t�l�phones portables. Ils entra�nent une affluence telle qu'il n'est pas possible, � certains moments, de circuler sur le trottoir et que les clients ne peuvent acc�der aux commerces qui bordent cette avenue. Les commer�ants ne peuvent ainsi plus exercer et sont, de plus, soumis � un stress important. Les riverains ne pouvant pas acc�der � leur entr�e d'immeuble, n'osent pas sortir de chez eux, craignant pour leur s�curit� et celle de leurs enfants.
Ces nuisances ne sont pas le fait des personnes en difficult� qui essayent de vendre quelques objets pour se faire un peu d'argent. Le probl�me vient des trafics illicites, notamment d'objets vol�s et ce, � grande �chelle.
Les riverains de l'avenue de la Porte-de-Montreuil sont les plus touch�s, mais tout le quartier environnant en subit aussi les cons�quences.
Les v�hicules ventouses propos�s � la vente se multiplient et les op�rations ponctuelles men�es � leur encontre ne suffisent pas. Certaines de ces ventes sont le fait de trafiquants, d'autres de particuliers. En tout �tat de cause, l'encombrement qu'entra�ne ces v�hicules constitue une nuisance importante et les riverains ne peuvent plus garer leur propre voiture, dans un quartier o� les parkings sont rares.
Mme Catherine G�GOUT, M. Pierre MANSAT et les membres du groupe communiste demandent � M. le Pr�fet de police les mesures exceptionnelles qu'il compte prendre pour �radiquer de fa�on durable les trafics qui se d�roulent au vu et au su de tous, bafouant la loi de fa�on �vidente et massive."
R�ponse (M. LE PR�FET DE POLICE) :
"Les nuisances subies par les riverains de la porte de Montreuil sont dues notamment � une recrudescence des voitures qui se garent de fa�on anarchique, constat�e depuis la restructuration, durant l'�t� 2001, de la rue du professeur Andr�-Lumi�re � Montreuil (Seine-Saint-Denis), qui a eu pour effet d'emp�cher tout stationnement.
Par ailleurs, les ventes � la sauvette, cons�quence indirecte du "march� aux puces" local ont perdur�.
Afin de r�sorber les probl�mes inh�rents au march� aux puces, � l'afflux de v�hicules, � leur stationnement d�sordonn� ou prolong�, et aux ventes � la sauvette, des op�rations sp�cifiques de s�curisation sont mises en place chaque week-end, regroupant les effectifs locaux, ceux de la Direction de l'Ordre public et de la Circulation, ainsi que des Compagnies r�publicaines de s�curit�.
Ainsi, durant le mois de d�cembre 2001, 840 proc�s-verbaux r�primant le stationnement illicite ont �t� dress�s, soit une moyenne de plus de 200 par week-end. Durant la m�me p�riode, cinq v�hicules en stationnement prolong� ont �t� conduits � la fourri�re.
Au cours des 9 premiers jours du mois de janvier 2002, le nombre de proc�s-verbaux relatifs au stationnement s'�l�ve � 185.
L'action engag�e contre les trafics illicites, qui se sont d�velopp�s sur ce site, s'av�re particuli�rement efficace, puisqu'au cours du mois de d�cembre 2001, 60 proc�dures de ventes � la sauvette ont �t� �tablies, dont 25 concernaient des t�l�phones portables.
Durant les 9 premiers jours du mois de janvier 2002, 7 affaires de vente � la sauvette ont �t� r�alis�es, dont 1 relative � des t�l�phones portables.
Je vous pr�cise que lors d'une r�cente rencontre avec le repr�sentant de l'association regroupant les riverains de la porte de Montreuil, ce dernier a exprim� aux effectifs du commissariat du 20e arrondissement sa satisfaction face � la r�pression efficace des v�hicules vendus irr�guli�rement dans ce quartier.
Je vous donne l'assurance que les services de police locaux, en tenue et en civil, ont re�u pour mission de maintenir sur ce site, une pr�sence soutenue pour lutter contre de telles pratiques."

Janvier 2002
Débat
Conseil municipal
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