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62 - 2001, JS 593 - Approbation des modalités de calcul de la redevance relative à la convention d'occupation temporaire du domaine public consentie à la Fédération française des sports de glace à l'occasion de la manifestation "Paris sur glace". - Recettes au budget de fonctionnement de la Ville de Paris de 2002


Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - Mes chers coll�gues, nous passons au dossier JS 593, page 9 de l'ordre du jour.
Je me permets, puisque c'est la premi�re fois que je pr�side une s�ance...
(Applaudissements � gauche).
... de former un v?u de bonheur pour chacun d'entre vous.
M. Philippe GOUJON. - Champagne !
Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - Ce projet de d�lib�ration JS 593 est relatif � l'approbation des modalit�s de calcul de la redevance relative � la convention d'occupation temporaire du domaine public consentie � la F�d�ration fran�aise des sports de glace � l'occasion de la manifestation "Paris sur glace". - Recettes au budget de fonctionnement de la Ville de Paris de 2002.
Je donne la parole au premier orateur inscrit, M. BERTHAULT.
M. Jean-Didier BERTHAULT. - Merci, Madame la Maire.
Je suis tr�s heureux d'inaugurer votre premi�re pr�sidence sur ce projet de d�lib�ration !
Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - Je m'en souviendrai �ternellement !
M. Jean-Didier BERTHAULT. - Madame la Maire, mes chers coll�gues, j'aurais beaucoup � dire s'agissant des sports sur glace � Paris et, notamment, que la Capitale a besoin d'une patinoire aux normes olympiques, dont la cr�ation est une priorit� en termes d'�quipements sportifs.
Mais vous me permettrez d'�largir le propos en �voquant la politique sportive en g�n�ral. J'y suis d'autant plus fond� que l'adjoint comp�tent, M. CHERKI, a bien voulu nous envoyer une note r�capitulant ses grandes orientations pour l'ann�e 2002.
Il nous indique ainsi que le premier axe de l'action municipale en la mati�re vise � favoriser l'acc�s au sport pour tous en cr�ant des �quipements collectifs. Louable intention � laquelle nous ne pouvons que souscrire, mais je voudrais signaler � l'Ex�cutif que si la cr�ation de grands ou de moyens �quipements est effectivement n�cessaire - j'ai parl� de la patinoire, je pourrais parler de la piscine, de l'am�nagement de Roland Garros, d'une salle de sports modulable - elle ne r�sout pas tous les probl�mes.
Nous avons � Paris, et dans toute l'Ile-de-France d'ailleurs, une difficult� sur laquelle nous devons nous pencher avec la m�me ardeur. La plupart des �quipements sont sous-utilis�s ou plus exactement mal utilis�s. Quelle aberration en effet de voir un stade et des salles de sport vides quand tant de personnes aimeraient pratiquer le sport sans trouver le lieu ad�quat pour le faire.
Il faut avancer dans la voie qui consiste � rechercher l'utilisation maximale des �quipements, de 7 heures du matin � 23 heures le soir, 365 jours par an. Et il convient de rechercher avec l'Education nationale les moyens de faire en sorte que les �quipements qui servent aux �coliers et coll�giens puissent �tre �galement utilis�s le week-end et pendant les vacances scolaires.
Quant � la deuxi�me priorit� annonc�e par l'adjoint comp�tent, � savoir renforcer le mouvement sportif, nous la partageons �videmment. Mais le probl�me n'est pas qu'un probl�me de niveau de subvention. Il est d'autres mani�res, peut-�tre plus efficaces, d'aider les clubs. A cet �gard nous sommes favorables � la mise � disposition gratuite des installations aux clubs.
Cette gratuit� devra �tre act�e dans des conventions d'objectifs entre la Ville et les associations et ren�goci�e en fonction de la transparence, des r�sultats et de l'apport des associations en termes d'�ducation et d'�quilibre social. Tant il est vrai qu'une politique sportive est un des outils de la solidarit� et de l'�galit� des chances.
Voil� ce que je souhaitais dire bri�vement et j'aimerais que M. CHERKI puisse acc�der � ces demandes afin que l'on puisse faire �voluer rapidement ces dossiers sur Paris, puisque pour ne prendre que l'exemple du 17e, nous avons des �quipements sportifs � proximit� du boulevard des Mar�chaux, avec un certain nombre de jeunes qui le week-end pr�f�rent utiliser les terrains de football, � l'int�rieur de stades, plut�t que de rester dans les rues. Je pense d'ailleurs que nous aurions tous � y gagner.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs des groupes de l'opposition municipale).
Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - Je vous remercie, Monsieur BERTHAULT, pour votre intervention et pour son extr�me concision, puisque vous avez gagn� beaucoup de temps.
Je donne maintenant la parole � M. NAJDOVSKI.
M. Christophe NAJDOVSKI. - Merci, Madame la Maire.
Je veux tout d'abord saluer l'initiative de la Municipalit� d'avoir mis � disposition des Parisiens trois patinoires en plein air, qui permettent aux jeunes et aux moins jeunes, de s'adonner aux plaisirs de la glisse en plein air.
L'initiative touche � sa fin mais je peux dire d'ores et d�j� qu'il s'agit d'un succ�s. Nous avons pu constater en effet, pour beaucoup d'entre nous dans cet h�micycle, que ces patinoires sont tr�s pris�es par un public jeune ou familial. L'ambiance g�n�rale que l'on trouve sur ces patinoires est tr�s bon enfant et m�me s'il y a eu, comme le rapporte la presse, peut-�tre quelques chahutages ici ou l�, cela se passe en tous cas dans des conditions tout � fait favorables.
Je souhaite simplement vous faire part de deux pr�occupations. La premi�re concerne les tarifs de location des patins. A 5 euros, la location des patins se r�v�le assez on�reuse, notamment lorsque des parents viennent en famille patiner avec leurs enfants. Est-il possible - et l� je m'adresse plus particuli�rement � Pascal CHERKI - Monsieur le Maire, d'�tudier pour l'an prochain une r�vision � la baisse des tarifs afin de permettre � tous de go�ter aux joies du patin � glace ?
La deuxi�me pr�occupation est relative aux propos que vous avez tenus, Monsieur CHERKI, concernant le fait que la patinoire install�e place de la Bataille-de-Stalingrad pourrait l'an prochain �tre d�m�nag�e ailleurs. Devant le succ�s et l'affluence aux trois patinoires, je vous demande s'il est envisageable d'avoir d'autres patinoires suppl�mentaires l'ann�e prochaine, en plus des trois patinoires install�es cette ann�e et que des personnels d'animation et de surveillance soient pr�sents sur le site des patinoires.
Je vous remercie.
Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - Je vous remercie pour la plus grande concision que celle qu'a t�moign�e M. BERTHAULT.
Je donne la parole � M. CHERKI pour vous r�pondre.
M. Pascal CHERKI, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Je vais d'abord r�pondre � l'objet du projet de d�lib�ration, � M. NAJDOVSKI et apr�s � M. BERTHAULT, tr�s rapidement, sur les nombreuses questions que vous avez ouvertes.
Sur les tarifs, je suis tout � fait dispos� non seulement � �tudier une r�vision des tarifs mais nous allons le faire, pour une raison simple c'est que nous avons, dans le cadre de l'op�ration de cette ann�e, reconduit le tarif de l'an dernier en l'ajustant avec un arrondi en ce qui concerne les euros. On m'a expliqu� que pour des facilit�s de caisse, il �tait plus simple d'arriver et de donner un billet que d'avoir plein de monnaie. Je ne suis pas sp�cialiste des caisses, j'ai pris cet argument comme argent comptant.
Ceci dit, nous verrons la d�cision du Conseil de surveillance du Palais omnisports de Paris-Bercy, mais nous avons d�cid�, � la demande y compris des �lus du 12e, dont vous faites partie, d'�tudier l'ouverture dans le cadre d'une discussion avec le Club des Fran�ais volants, de mani�re � ne pas non plus tuer le seul club de sport de glace qui existe aujourd'hui � Paris, � savoir les Fran�ais volants, d'ouvrir la patinoire Sonia-Helie au public, nous avons entrepris dans le m�me mouvement une �tude comparative des tarifs des patinoires en R�gion parisienne.
Sur la base de cette �tude comparative nous verrons non pas le prix du march�, puisque la plupart sont des �quipements en d�l�gation de service public, mais quel est le prix pratiqu� en R�gion parisienne pour ces patinoires et de ce point de vue l� nous aurons un outil de comparaison qui nous permettra peut-�tre l'an prochain d'avoir un tarif plus adapt�. On se rendra alors peut-�tre compte que le tarif que nous pratiquons n'est pas disproportionn� par rapport � ce qui se fait en banlieue mais nous aurons des �l�ments d'appr�ciation plus fins que ceux que nous avons eus cette ann�e.
Donc je prends l'engagement que ce tarif soit r��tudi� dans un sens qui se rapproche de ce qui est fait dans les autres collectivit�s de la R�gion parisienne.
En ce qui concerne la question du 19e que vous posez, j'ai dit au t�l�phone � une journaliste - vous savez comment sont les journalistes - que d'abord j'entendais reconduire l'op�ration patinoire et que les lieux de l'an prochain n'�taient pas forc�ment arr�t�s. Pourquoi ? Parce que si nous faisons trois patinoires � nouveau il n'est pas impossible, pour une raison d'�quit�, de changer d'arrondissement et de faire go�ter aux joies du patinage les populations d'un autre arrondissement de Paris, plus vers le 11e, le 12e, mais c'est une r�flexion et c'est la seule partie de mon intervention qui a �t� not�e.
En revanche je souscris � vos propos sur le fait que nous avons du temps pour y r�fl�chir, donc nous allons y r�fl�chir maintenant que nous avons vu que c'est un succ�s. Si nous les reconduisons, si nous les augmentons avec des animations plus cons�quentes dans l'apr�s-midi. Nous l'avons fait le matin puisque le matin les patinoires sont r�serv�es aux scolaires et que du personnel d'animation est pr�sent, peut �tre devons-nous plus animer la patinoire en fin d'apr�s-midi, pour tous publics.
Sur les questions pos�es par M. BERTHAULT, je partage tout � fait la probl�matique que vous avez d�velopp�e de r�fl�chir � l'aspect que pour tout �quipement sportif il y a une contradiction de voir des �quipements vides alors que beaucoup de gens cherchent des lieux pour faire du sport. En m�me temps, ce n'est pas une question simple, je le dis, parce qu'il faut aussi que la Ville se donne les moyens et de la r�flexion et de la r�alisation du personnel d'encadrement parce que l'exp�rience montre que, quand on rend des �quipements libres d'acc�s et qu'on n'a pas r�fl�chi � l'encadrement, c'est tr�s difficile de r�tablir des situations. On l'a vu dans le 11e et toutes les difficult�s autour du T.E.P. de l'Orillon.
Plut�t que multiplier ces questions-l�, je le fais dans le cadre de la r�flexion engag�e par la Municipalit� sur la politique de la ville pour voir comment on peut avoir des lieux d'accueil qui permettent d'ouvrir en libre acc�s ces �quipements.
Bien �videmment, il faut toujours contr�ler la fr�quentation des �quipements. Ce n'est pas depuis mon bureau que cela peut se faire. C'est pour cela que j'�tais un ardent partisan de la cod�cision entre mon administration et les mairies d'arrondissement sur la question des cr�neaux d'attribution. A partir du moment o� une mairie d'arrondissement attribue des �quipements...
Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - Nous sommes tous des partisans de d�bats efficaces.
M. Pascal CHERKI, adjoint, rapporteur. - Il vaut mieux contr�ler les cr�neaux d'utilisation des clubs. J'ai dit � tous les �lus d'arrondissement que s'ils portaient � ma connaissance des situations anormales, je les corrigerai sans faiblesse.
Melle Sandrine MAZETIER, adjointe, pr�sidente. - Merci.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration JS 593.
Qui est pour ?
Contre ?
Qui s'abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2001, JS 593).

Janvier 2002
Débat
Conseil municipal
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