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67 - 1999, DAEE 13 - Subvention à l'association "Paris Europlace" (1er). - Montant : 300.000 F.1999, DAEE 14 - Autorisation à M. le Maire de Paris de signer avec l'association "Agence pour la promotion de la création industrielle" (A.P.C.I.) une convention.1999, DFAE 73 - Subvention à la Chambre de commerce et d'industrie de Paris pour l'école supérieure de cuisine française Ferrandi (site Grégoire Ferrandi) (6e). - Montant : 25.000 F


M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen du projet de d�lib�ration DAEE 13 relatif � l'attribution d'une subvention � l'association "Paris Europlace".
La parole est � M. HUBIN.
M. Jean-Philippe HUBIN. - Je vais traiter, si vous le permettez les trois projets de d�lib�ration en m�me temps.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint pr�sident. - Je vais donner les intitul�s.
Il s'agit des projets de d�lib�ration DAEE 13, d�j� �nonc�, DAEE 14 concernant le signature d'une convention avec l'A.C.P.I. et DFAE 73 relatif au versement d'une subvention pour l'�cole sup�rieure de cuisine fran�aise Ferrandi.
M. Jean-Philippe HUBIN. - Chaque mois, depuis un an, nous intervenons au nom du groupe "U.D.F. et Mod�r�s" pour d�noncer l'absence de parcimonie dans la d�pense de l'argent du contribuable de certains secteurs de l'administration municipale, interventions pond�r�es, mesur�es, mod�r�es pour ne pas faire d'ombre � l'intitul� m�me de notre groupe, mais interventions claires, demandant � chaque fois � l'administration et � la Municipalit� de se souvenir que la gestion des fonds publics dont elle a la charge, implique une rigueur et une prudence sp�cifiques. Le gaspillage est � �viter, � fuir m�me ; la parcimonie est � observer avec scrupule : l'argent de la Ville n'est pas la propri�t� personnelle des �lus ou des hauts fonctionnaires mais bien toujours, l'argent pris sur l'�pargne, le superflu parfois, mais aussi le n�cessaire du contribuable, y compris le contribuable le plus modeste.
Ces principes, avanc�s, une fois encore, avec conviction et vigueur, nous conduiront � critiquer de nombreux projets. Nous pourrions les �voquer individuellement. Pour gagner du temps, chers coll�gues, nous les �voquerons collectivement. J'en traiterai trois et M. OG�, quatre.
Pour ce me qui concerne, je reprendrai les projets de d�lib�ration DFAE 73, nous proposant une d�pense 25.000 F sous forme de subvention � la Chambre de Commerce de Paris, le projet de d�lib�ration DAEE 13, proposant une subvention de 300.000 F � l'Association "Paris Europlace", et le projet de d�lib�ration DAEE 14, proposant une subvention de 200.000 F � l'association "A.P.C.I".
Dans les trois cas, il s'agit de subventions de nature �conomique. Nous nous y opposons car nous pensons que la Ville n'a pas � subventionner ces organismes plus riches qu'elle, ni des organismes � l'efficacit� �conomique tr�s discutable et incertaine. Non � des subventions � des personnes morales plus riches que la Ville ! En effet, la Chambre de Commerce de Paris pr�l�ve d�j� des taxes fiscales sur les entreprises parisiennes. Il ne peut �tre question d'ajouter � ses ressources des subventions municipales d�risoires par rapport aux d�penses de la Chambre de Commerce (25.000 F), comme par rapport aux pr�l�vements effectu�es par la Chambre sur la restauration parisienne.
Le deuxi�me projet de d�lib�ration vise � subventionner "Paris-Europlace". Le budget de cette association est de 22 millions de francs. Son bilan fait appara�tre un chiffre de disponible en banque et de valeurs de placement de 4,3 millions de francs. Lui donner 300.000 F, c'est faire subventionner par le contribuable parisien, par d�finition modeste, les membres de l'association : � savoir, � l'exception de M. BLED, les plus grands noms de la finance fran�aise (M. Bernard ARNAUD � MM. SEILLERE et TRICHET, en passant par M. BOUTON, de CROISSET, DESMARET, Fran�ois MICHELIN, Michel PEBEREAU et PEYRVELADE). Pourquoi dans le m�me ordre d'id�e, ne pas subventionner, si elles existent encore, les 200 familles ?
Enfin, nous croyons sans efficacit� certaine, la subvention de 200.000 F propos�e pour A.P.C.I. avec pour justification l'information et la promotion du "design" industriel. Il y a l� un gaspillage parfaitement inutile.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint pr�sident. - Je vous ai parfaitement �cout� et M. GABORIAU va vous r�pondre.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
Je vais essayer d'�tre bref mais je dirai tout de m�me un mot de chaque d�lib�ration.
Concernant la subvention de 25.000 F pour la cuisine fran�aise, il ne s'agit pas de donner la subvention � la Chambre de Commerce. Il s'agit de donner 25.000 F pour participer au troph�e baptis� le "Fouet d'argent" pour cette �cole h�teli�re.
Quant � la l�gitimit� de la Ville de participer � la r�alisation d'une �tude sur la place financi�re, dans la comp�tition internationale, elle me para�t �vidente. La Ville de Paris est membre fondateur de "Paris Europlace". Une mise en concurrence a �t� effectu�e. "Paris Europlace" et la R�gion Ile-de-France devraient contribuer � la m�me hauteur financi�re. Dois-je rappeler que le secteur financier emploie plus de 50.000 personnes, soit 10 % des effectifs employ�s dans la Capitale. A ce titre, pour la promotion et le d�veloppement de l'emploi, il est tout � fait normal et justifi� - m�me si les autres �tablissements fondateurs sont riches, comme l'a dit mon coll�gue, que la Ville de Paris montre son int�r�t et son soutien au d�veloppement �conomique de la Capitale et au soutien du secteur financier.
Enfin, pour la subvention � l'A.P.C.I., je rappellerai que l'A.P.C.I. intervient comme partenaire de la Ville en mati�re d'information et de conseil aux chefs d'entreprise, qu'elle organise des r�unions d'information dans les "espaces �conomie emploi", qu'elle travaille en collaboration avec les porteurs de projets de "Paris-Innovation", structure d'incubation d'entreprises de haute technologie cr��e par la Ville de Paris et qu'elle travaille en collaboration dans le cadre de la convention Ville-E.M.S.A.M. visant � promouvoir et favoriser le d�veloppement de projets innovants dans les P.M.E. et P.M.I. A ce titre, il est donc �galement naturel que la Ville aide cette association.
Voil�, Monsieur le Maire, les quelques �l�ments de r�ponse que je pouvais vous donner � ces trois projets de d�lib�ration, et je vous remercie de bien vouloir les faire voter.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur GABORIAU.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAEE 13 portant attribution d'une subvention � "Paris Europlace".
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (1999, DAEE 13).
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DAEE 14 relatif � la signature d'une convention avec l'A.P.C.I.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (1999, DAEE 14).
Je mets enfin aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DFAE 73 concernant l'attribution d'une subvention � la C.C.I.P. pour l'Ecole de cuisine Ferrandi.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (1999, DFAE 73).

Octobre 1999
Débat
Conseil municipal
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