retour Retour

85 - QOC 99-484 Question de M. Claude GOASGUEN à M. le Maire de Paris sur la désorganisation des inscriptions dans les collèges et les lycées de la Capitale


Libell� de la question :
"M. Claude GOASGUEN a eu l'occasion, lors de la s�ance du Conseil de Paris, en date du 29 septembre 1999, d'appeler l'attention de M. le Maire de Paris sur la d�sorganisation des inscriptions dans les coll�ges et lyc�es de la Capitale.
La r�ponse qui lui a �t� communiqu�e affirme que l'Education nationale est de la comp�tence de l'Etat, ce qui ne l'a gu�re surpris. Il tient � remercier l'Administration parisienne pour la pertinence des informations qu'elle a bien voulu lui communiquer, la r�ponse, sans nul doute, constituant pour lui une vraie d�couverte.
Il n'�chappe � personne que le contribuable parisien, par l'interm�diaire de la Ville de Paris, contribue consid�rablement � l'am�lioration de l'�cole et est ainsi partie prenante � un enseignement de qualit� en faveur des �l�ves parisiens.
M. Claude GOASGUEN note, en outre, que plus de 500 millions de francs par an sont d�pens�s par la Ville de Paris au-del� des comp�tences scolaires que lui impose la loi.
Les Parisiens sont donc en droit de demander une politique plus volontaire � M. le Maire de Paris par rapport � une acad�mie qui assure mal le service public.
C'est la raison pour laquelle M. Claude GOASGUEN demande � nouveau � M. le Maire de Paris quelles sont ses intentions pour faire �voluer vers un syst�me plus souple, plus efficace et qui corresponde aux voeux des Parisiens, les inscriptions et la gestion des �l�ves des coll�ges et lyc�es de Paris."
R�ponse (M. Vincent REINA, adjoint) :
"L'intervenant - dont l'excellente connaissance du dossier scolaire n'est plus � d�montrer - ne peut ignorer que les dysfonctionnements constat�s lors de cette rentr�e, dans le dispositif r�gissant les inscriptions du second degr�, rel�vent de la seule comp�tence de l'Acad�mie.
Aussi, les services municipaux relay�s par les �lus, n'ont-ils pas manqu� de saisir ou d'interpeller les services de l'Etat, seuls comp�tents pour expliquer cette situation et pour y rem�dier.
Plus r�cemment, l'adjoint aux affaires scolaires et universitaires a re�u personnellement le directeur de l'Acad�mie de Paris pour lui faire part du degr� d'insatisfaction des parisiens et de leurs repr�sentants �lus.
A cette occasion, il lui a �t� demand� avec insistance de prendre toutes les mesures visant � ce que la prochaine rentr�e scolaire puisse se d�rouler dans des conditions que tout administr� est en droit d'attendre, notamment en terme d'�coute et de prise en compte des cas particuliers.
La Municipalit� parisienne est et restera vigilante sur cette question. Elle souhaite que l'intervenant, pour la deuxi�me fois, veuille bien en prendre acte."

Octobre 1999
Débat
Conseil municipal
retour Retour