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23 - 1999, DVD 130 - Programme "Bus 2001". - Programme de fiabilisation de parcours des lignes de ville 20, 27, 60 et 95 dans les 1er, 3e, 4e, 11e et 19e arrondissements


M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DVD 130 relatif au Programme "Bus 2001".
La parole est � Mme SCHNEITER.
Mme Laure SCHNEITER. - Monsieur le Maire, j'approuve, bien �videmment, les am�nagements initi�s dans les 1er, 3e, 4e, 11e et 19e arrondissements favorisant la circulation des autobus.
En revanche, nous ne pouvons pas accepter le projet de pistes cyclables sur les trottoirs entre R�publique et Bastille. Vous savez d'ailleurs que toutes les associations de cyclistes qui font partie de la Commission V�lo sont, sauf exception, hostiles � ce type d'implantation. Il faut cesser de faire de mauvais am�nagements comme sur les boulevards des Mar�chaux que ces m�mes associations d�noncent.
En outre, le plan de pistes cyclables que vous nous pr�sentez montre un trac� discontinu. La Pr�fecture, �videmment, ne veut pas toucher au stationnement de ses ch�res voitures mais, m�me en les supprimant, d'autres am�nagements comme les stations de taxis, les bouches de m�tro ou les aires de livraison emp�cheraient les cyclistes de circuler correctement.
L'id�e d'installer ces pistes cyclables sur les trottoirs d�j� envahis par les voitures est inacceptable. Les malheureux pi�tons ont suffisamment de mal � y circuler au milieu de tous ces obstacles, pour ne pas leur ajouter des v�los.
Il serait dommage, de toute fa�on, de faire entrer en conflit des utilisateurs de modes de d�placements conviviaux comme la bicyclette ou la marche � pied.
Je sais que les conseils des 3e et 11e arrondissements ne sont pas d'accord avec ces projets. Je soutiens leur d�marche et m'associe � l'amendement qu'ils pr�sentent.
Vous avez d�clar�, Monsieur le Maire, le 9 mai 1996, que "le plan V�lo doit aussi permettre aux maires d'arrondissement d'engager une concertation sur les trac�s n�cessaires compl�mentaires qui permettront une desserte plus fine des diff�rents quartiers". Je m'�tonne, par cons�quent, que vous ne teniez pas du tout compte de leur avis.
En revanche, les trac�s que vous proposez dans les 1er et 19e arrondissements sont bien con�us. Je souhaiterais par cons�quent, pour pouvoir voter pour ces bons am�nagements, que nous fassions des votes s�par�s sur ces diff�rents projets.
Comme toutes les associations de cyclistes, nous vous demandons, ainsi qu'aux maires d'arrondissements, de cr�er un couloir bus v�lo �largi � 4,50 m�tres, s�par� du reste de la circulation, pour trouver une solution pour cet axe Bastille-R�publique. Personne ne pleurera si la chauss�e r�serv�e aux voitures est diminu�e de quelques dizaines de centim�tres.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. TUROMAN.
M. Michel TUROMAN. - Monsieur le Maire, ce projet concerne un programme de fiabilisation du parcours des lignes de bus.
Il vise notamment � mettre en site propre les couloirs de bus entre la R�publique et la Bastille.
Cette mise en site propre, qui n'est d'ailleurs pas pr�vue sur tout le parcours, est une bonne chose. Et cela d'autant plus que l'am�lioration de la circulation des autobus, de leur rapidit�, de leur fr�quence, donc de la qualit� du service public des transports, est un objectif majeur pour am�liorer la qualit� de la vie � Paris.
A ce projet, la Ville entend ajouter la cr�ation d'une piste cyclable sur tout le parcours et dans les deux sens.
Deux possibilit�s existent :
- soit �largir les couloirs de bus en site propre � 4,50 m�tres, ce qui suppose de ne laisser qu'une voie de circulation dans chaque sens pour les voitures ;
- soit mettre la piste cyclable sur les trottoirs et les contre-all�es.
Vous avez choisi la deuxi�me solution. Mais celle-ci est irr�aliste pour trois raisons :
Cette piste n'est pas viable pour les cyclistes en raison des d�nivellations importantes d'un trottoir � l'autre, des d�crochements in�vitables entre la partie sur le trottoir et celle empruntant les contre-all�es, en raison de l'encombrement g�n�ral des trottoirs et en particulier de celui des contre-all�es bloqu�es par les voitures qui arrivent ou repartent et par les livraisons.
Elle g�nera consid�rablement la circulation des pi�tons sur des trottoirs d�j� encombr�s par de multiples obstacles d'autant plus qu'on se rapproche de la Bastille. Et les tensions entre cyclistes et p�tons sont dans ces conditions in�vitables.
Enfin, elle g�nera forc�ment l'activit� commerciale.
A l'initiative des maires d'arrondissement, plusieurs r�unions se sont tenues pour consulter la population. Au cours de celles-ci, les riverains et les commer�ants ont clairement montr� leurs inqui�tudes. Ils sont tr�s majoritairement oppos�s � la cr�ation d'une piste cyclable sur les trottoirs, en m�me temps qu'ils souhaitent garder les contre-all�es en l'�tat pour le stationnement et les livraisons. Les associations de cyclistes pr�sentes ont �galement dit leur hostilit� � cette piste, qui n'est pas viable pour eux et de plus g�ne les pi�tons.
Nous pensons, Monsieur le Maire, qu'il faut les �couter.
En un mot, le projet que vous nous pr�sentez consiste � d�placer une partie de la circulation, en l'occurrence celle des cyclistes, sur les trottoirs et � limiter l'espace pi�tonnier.
Ce n'est pas acceptable car ce qu'il faut r�duire, c'est bel et bien la circulation automobile.
Nous voterons donc pour la mise en site propre des autobus tel qu'il figure dans le projet en vous demandant, � ce stade, de d�connecter de cet am�nagement toute cr�ation de piste cyclable.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Merci, cher coll�gue. La parole est � M. FERRAND.
M. Eric FERRAND. - Merci, Monsieur le Maire. Ce projet de d�lib�ration porte sur la mise en place de couloirs de bus pour les lignes dont le parcours actuel est contraint par un certain nombre de difficult�s.
Je voudrais revenir sur les cons�quences de ce projet, en particulier pour les boulevards Beaumarchais, Filles du Calvaire et boulevard du Temple.
R�aliser ce type d'am�nagement consiste � s�parer physiquement la circulation g�n�rale, de la circulation des autobus empruntant ces voies. Il faut parall�lement r�aliser les itin�raires cyclables.
Les cyclistes ne peuvent, en effet, pour des raisons tant de s�curit� que de confort, se retrouver dans la circulation g�n�rale entre les automobiles et la bordure du couloir de bus. Il a paru pr�f�rable de consulter les riverains concern�s par cette op�ration et de leur soumettre plusieurs hypoth�ses d'am�nagement, que nous avons �t� amen�s � discuter jeudi soir dernier, dans le cadre d'une r�union publique dans le 3e arrondissement.
Les trois sc�narios envisag�s, Monsieur le Maire, pr�sentent tous des inconv�nients. L'analyse des remarques formul�es par les riverains a montr� qu'assez majoritairement ils s'inqui�taient du manque d'espace d�j� existant sur les trottoirs et les contre-all�es. Enfin, de nombreux habitants semblent souffrir du trafic automobile dans son ensemble : bruits, pollutions diverses sont d�nonc�s assez largement.
Dans ce contexte, il ne semble pas opportun, et puis ce n'est pas notre r�le, de nous prononcer aujourd'hui sur les conditions techniques d�taill�es selon lesquelles les itin�raires cyclables doivent �tre r�alis�s.
Tout en retenant le principe de la r�alisation de ces couloirs de bus, les �lus du Mouvement des citoyens vous ont propos� un amendement � cette d�lib�ration. En l'occurrence, il s'agirait de d�finir, dans une prochaine d�lib�ration, les partis-pris en mati�re d'am�nagement de ces itin�raires, en retenant pour principe de ne pas modifier le fonctionnement actuel des trottoirs et contre-all�es et de respecter ces diff�rents usages, notamment celui de promenade pi�tonne et d'occupation de voirie par les terrasses.
Je souhaiterais donc vivement, Monsieur le Maire, que cet amendement soit adopt�. Il permettra de d�finir dans le d�tail les am�nagements en question et, dans ces conditions, la R.A.T.P. peut engager les d�marches n�cessaires au financement de l'op�ration par le S.T.P. et le Conseil r�gional d'Ile-de-France.
Je vous remercie.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Merci, cher coll�gue.
La parole est � M. AIDENBAUM.
M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. - Monsieur le Maire, dans le cadre de ce projet de d�lib�ration, j'interviendrai sur la partie qui int�resse essentiellement le 3e arrondissement, � savoir l'axe R�publique/Bastille.
Vouloir favoriser la fluidit� des bus circulant sur cet axe est, naturellement, une bonne chose. Par contre, les propositions que vous nous faites, et cela a �t� rappel� par les diff�rents intervenants, ne r�pondent pas au probl�me.
Une fois de plus, vous nous mettez devant le fait accompli d'un projet sur lequel il n'y a eu aucune concertation au pr�alable avec les �lus de l'arrondissement, tout juste une pr�sentation par vos services, quelques jours avant notre conseil d'arrondissement, ce qui ne nous a pas permis de l'�tudier correctement.
N�anmoins, d�s que nous avons eu ce projet, nous avons constat� qu'il ne proposait aucune bonne solution. C'est pourquoi, dans un premier temps, nous avons souhait� que le Conseil de Paris sursoie � son vote sur cette d�lib�ration, ce que vous avez fait au mois de septembre.
Son principal d�faut, et cela a �t� soulign�, est de supprimer de l'espace pi�tonnier au profit de la voiture, dans des conditions tout � fait rocambolesques pour qui a �t� voir sur le terrain. En effet, la voie v�lo que vous pr�conisez sur cet axe est tant�t sur le trottoir, tant�t sur la chauss�e et m�me, par endroit, elle n'existe absolument plus. C'est un projet de piste cyclable saucissonn�e, incoh�rent, qui n'apporte aucune solution.
J'ai donc entrepris avec mon coll�gue Georges SARRE, du 11e arrondissement, une tr�s large consultation des riverains et des commer�ants de cet axe. Je dois vous le dire, et vous le savez certainement, votre projet fait l'unanimit� contre lui.
La semaine derni�re, j'ai organis� une r�union en mairie du 3e avec la participation des services de la Ville, des repr�sentants de la Pr�fecture de police ainsi que de la R.A.T.P. Ils ont pu se rendre compte de l'hostilit� g�n�rale � votre projet.
Si nous sommes d'accord pour une d�marche de reconqu�te de l'espace urbain de circulation pour les transports en commun, nous sommes, par contre, tout � fait hostiles � ce que cela se fasse au d�triment de l'espace pi�tonnier, ce qui est bien le cas dans votre projet.
Bien au contraire, il faut �tudier un r�am�nagement du parcours R�publique/Bastille afin de lui redonner un aspect convivial et d'en refaire une v�ritable promenade. Dans ce cadre, je vous ai demand� d'inclure dans votre projet de r�am�nagement des grands boulevards, j'avais demand� � l'�poque...
Je vous remercie, Monsieur le Maire, ou celui qui le remplace, de bien vouloir m'�couter, si c'est possible.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - C'est ce que je fais, cher coll�gue.
M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. - Ah non, Monsieur, vous �tiez en train de sourire.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - On ne peut pas rire ?
M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. - Si vous voulez rire, riez tranquillement, mais vraiment tranquillement, de mani�re � ce que cela ne s'entende pas dans toute l'enceinte.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Vous devenez d�sagr�able.
M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. - Je suis comme je suis et vous le prenez comme vous voulez.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Je le prends comme tel. Je peux sourire, Monsieur AIDENBAUM.
M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. - Alors, souriez en silence.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - J'avais souri en silence.
M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. - J'avais demand� au Maire de Paris de bien vouloir inscrire dans son projet de r�am�nagement des grands boulevards l'axe R�publique/Bastille, ce qu'il avait refus� � l'�poque. C'�tait encore une occasion manqu�e.
Votre projet, vous l'avez bien compris, est un mauvais projet, que nous refusons de voter en l'�tat. N�anmoins, afin de ne pas retarder l'ensemble du projet et afin d'assurer � la R.A.T.P. son financement, je vous propose, comme cela a �t� fait pr�c�demment, que la d�lib�ration soit amend�e, conform�ment � l'amendement pr�sent� en commun avec mon coll�gue du 11e arrondissement.
Dans le cas o� cet amendement ne serait pas accept�, le groupe socialiste voterait contre votre projet.
Je voudrais aussi vous dire, Monsieur le Maire, en conclusion, mon �tonnement de n'avoir re�u aucune r�ponse � la lettre que je vous ai envoy�e, vous demandant des explications sur le fait que votre adjoint charg� de ce dossier ait organis� une r�union publique sur ce probl�me, dans le 11e arrondissement, sans en informer ni inviter les maires et les �lus des arrondissements concern�s.
Je vous ai �crit une lettre pour vous demander des explications sur cette mani�re totalement incorrecte de proc�der. Je n'ai, � ce jour, et cela fait quand m�me maintenant pr�s d'un mois de cela, re�u aucune r�ponse.
Je souhaiterais savoir si, ce soir, vous �tes en mesure de m'apporter une r�ponse. Trouvez-vous normal, Monsieur le Maire, qu'un de vos adjoints organise avec un �lu de l'opposition une r�union publique sans en informer le maires et les �lus des 3e, 4e et 11e arrondissements ?
Je vous remercie.
J'esp�re que, ce soir enfin, j'aurai une r�ponse. Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs des groupes socialiste, du mouvement des citoyens et communiste).
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Madame DOUVIN, vous avez la parole pour r�pondre.
Mme Laurence DOUVIN, au lieu et place de M. Bernard PLASAIT, adjoint, au nom de la 3e Commission. - Merci, Monsieur le Maire.
Je voudrais tout d'abord dire que la viabilisation des lignes de bus entre la R�publique et la Bastille est �videmment un �l�ment important de la politique des d�placements sur Paris. Il est donc n�cessaire d'envisager, chaque fois que c'est possible, la mise en place d'un mini-s�parateur pour interdire physiquement l'acc�s des v�hicules particuliers � un espace d�di� aux autobus.
Quant � la dimension du couloir de bus, il ne peut pas �tre �largi sur ces voies. Pourquoi ? Parce que, si tel est le cas, il ne peut pas y avoir une file n�cessaire au tourne-�-gauche, ce qui est v�ritablement, � cet endroit, une n�cessit�.
Sinon, � quoi aboutit-on ? On aboutit d'abord � des embouteillages, pr�judiciables � la circulation g�n�rale, donc �galement � celle des autobus. On aboutit aussi � une pollution accrue, ce qui n'est certainement pas ce que vous voulez, les uns et les autres et nous non plus.
Il faut donc trouver pour les cyclistes une solution diff�rente, de nature technique, et non pas faire de ce dossier une affaire politique, ce qu'il n'est en aucune mani�re.
Je voudrais donc amener deux pr�cisions.
Tout d'abord, qu'il n'y ait pas de confusion, il ne s'agit pas ici de piste cyclable. Celle-ci est boulevard Richard-Lenoir. Il s'agit dans ce projet d'assurer une continuit� cyclable. Ce n'est pas un saucissonnage, c'est un am�nagement, Monsieur AIDENBAUM, pour assurer la s�curit� des cyclistes dans les meilleures conditions.
Il n'est pas question de faire sur les trottoirs des pistes cyclables mais d'assurer � certains endroits tr�s limit�s une continuit� cyclable sur le trottoir.
Alors, de quels trottoirs parlons-nous ? Nous parlons d'abord, sur un projet de 2.800 m�tres, d'un parcours de 230 m�tres sur le 3e et de 340 m�tres sur le 11e. Je pense que ces chiffres redonnent � cette discussion sa juste dimension.
D'autre part, ces portions qui sont d�di�es � la continuit� cyclable sont implant�es sur des trottoirs qui sont d'une largeur �gale � celle des contre-all�es toutes voisines. Il s'agit donc de trottoirs larges qui peuvent supporter la pr�sence des v�los sans g�ner les pi�tons. Je dis cela en particulier pour M. TUROMAN. La cohabitation v�los-pi�tons, donc parfaitement limit�e, est � cet endroit tout � fait possible.
Enfin, je dirai que ce type de r�alisation a �t� effectu� sur les boulevards des Mar�chaux apr�s avoir re�u une approbation quasi g�n�rale et que cela se passe sans incident, � la satisfaction de tous.
En ce qui concerne l'amendement, je voudrais dire qu'on ne peut �ternellement continuer � surseoir. En effet, si nous prenons du retard, nous ne pourrons pas remplir les engagements pris avec la R.A.T.P. de r�aliser un certain nombre de lignes de ville pour l'an 2000. Pourquoi ? Parce que nous devons passer devant le Syndicat des Transports parisiens et la R�gion Ile-de-France et que ces deux organismes ne s'engageront pas financi�rement si l'on modifie le projet. Une seconde d�lib�ration portant sur l'usage des trottoirs et qui remettrait ainsi en cause le projet global est donc inappropri�e et je pense que l'auteur de l'amendement devrait �tre en phase avec la Municipalit� sur la nouvelle r�partition de l'espace public que nous pr�conisons plut�t que d'utiliser encore une fois un dossier technique � des fins politiques.
Enfin, en ce qui concerne la concertation et notamment l'intervention de M. FERRAND, effectivement le 21 octobre dernier il y a eu une r�union � la mairie du 3e, � l'initiative de MM. SARRE et AIDENBAUM.
Je voudrais tout d'abord dire, au sujet de cette r�union, que le questionnaire dont on a rendu compte �tait r�dig� de mani�re � favoriser, dans un choix entre trois options, le choix de la troisi�me option, c'est-�-dire l'�largissement du couloir bus.
Si dans le 11e arrondissement les r�ponses se sont partag�es, ce qu'on peut estimer normal, entre les trois possibilit�s de r�ponse, 25 � 30 % pour les options du projet pr�sent� en supprimant les contre-all�es, 40 % pour la troisi�me option, c'est-�-dire le couloir �largi, je trouve pour le moins surprenant que sur le 3e arrondissement, pour le m�me probl�me, M. AIDENBAUM se soit content� de pr�senter un r�sultat � 98 % en faveur de la troisi�me option...
M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. - C'est faux !
Mme Laurence DOUVIN, au lieu et place de M. Bernard PLASAIT, adjoint, rapporteur. - C'est un curieux r�sultat qui refl�te plut�t mal l'atmosph�re de la r�union o� des points de vue non seulement diff�rents mais contradictoires se sont exprim�s sur les voitures, les v�los, les rollers.
Quant aux commer�ants rencontr�s, on ne touche pas aux terrasses et ils se sont prononc�s plut�t en faveur du projet.
Je voudrais donc dire...
M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. - Vous racontez n'importe quoi !
(Protestations sur les bancs des groupes socialiste, communiste et du Mouvement des citoyens).
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - S'il vous pla�t, chers coll�gues, la parole est � Mme DOUVIN et � elle seule.
Mme Laurence DOUVIN, au lieu et place de M. Bernard PLASAIT, adjoint, rapporteur. - Les repr�sentants de la Direction de la Voirie et des D�placements se sont rendus � cette r�union, comme vous le savez.
Je dirai donc, en terminant, qu'on ne peut pas d�connecter la continuit� cyclable de la protection du couloir bus et, bien entendu, on ne peut pas non plus faire un vote s�par� sur les diff�rents �l�ments qui sont pr�sent�s ensemble.
Je vous remercie.
(Applaudissements sur les bancs des groupes "Paris-Libert�s" et "Rassemblement pour Paris").
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Merci.
Je mets aux voix la proposition d'amendement...
(Protestations sur les bancs des groupes socialiste, communiste et du Mouvement des citoyens).
M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. - Vous permettez qu'on r�ponde, quand m�me ?
M. Jean-Antoine GIANSILY, adjoint. - Non !
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix l'amendement qui a �t� rejet� par Mme DOUVIN.
Qui est pour ?
M. Bertrand BRET. - Les maires d'arrondissement ont toujours droit � explication !
M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. - Qu'est-ce que cela veut dire, cette mani�re de pr�sider ?
(Protestations sur les bancs des groupes "Rassemblement pour Paris", "Paris-Libert�s" et "U.D.F. et Mod�r�s").
Mme DOUVIN n'a dit que des contrev�rit�s !
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix l'amendement.
Qui est pour l'amendement ?
(Protestations sur les bancs des groupes socialiste, communiste et du Mouvement des citoyens).
M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. - Mme DOUVIN a parl� de 98 %. O� est-elle all�e chercher ce chiffre ?
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix l'amendement...
M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. - Non ! Vous donnez la parole au maire !
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, la proposition d'amendement d�pos�e par le groupe du Mouvement des citoyens.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
La proposition d'amendement est repouss�e.
M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. - Et voil� comment vous menez la Ville !
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DVD 130.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (1999, DVD 130).
M. Daniel MARCOVITCH. - C'est minable, comme m�thode !
M. Jean-Pierre PIERRE-BLOCH, adjoint. - Pas vous, Monsieur MARCOVITCH !
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration DVD 156...
(Vives protestations sur tous les bancs).
M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. - Et le maire de l'arrondissement ?
M. Pierre GABORIAU, adjoint, pr�sident. - S'il vous pla�t... Le maire de l'arrondissement s'est exprim� avant la r�ponse...
M. Pierre AIDENBAUM, maire du 3e arrondissement. - Je n'ai jamais vu cela ! Je n'ai jamais vu un Conseil pr�sid� comme ce soir !

Octobre 1999
Débat
Conseil municipal
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