retour Retour

69 - 1999, CABRI 19 - Subvention exceptionnelle à l'Association de soutien au théâtre international de la langue française (19e). - Montant : 50.000 F


M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Nous passons au projet de d�lib�ration CABRI 19 relatif � l'attribution d'une subvention exceptionnelle � l'Association de soutien au th��tre international de la langue fran�aise.
Je donne la parole � M. LE GARREC.
M. Alain LE GARREC. - Merci, Monsieur le Maire.
En fait, mon intervention portait sur les trois d�lib�rations CABRI 12, 13 et 19. C'est une erreur d'inscription qui m'a fait inscrire seulement sur la derni�re.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Exprimez-vous sur les trois.
M. Alain LE GARREC. - Je rejoins mon coll�gue Pierre G�NY, nous allons voter dans l'indiff�rence quasi g�n�rale, � pratiquement 1 heure et demie du matin, trois d�lib�rations traitant de la francophonie, l'une concernant l'A.F.A.L., qui est un instrument un peu politique mais qui a le m�rite d'exister, une autre concernant "France Qu�bec", et enfin une concernant l'expression de femmes francophones.
Si l'on revient un peu en arri�re, le 7 juillet 1998, le Conseil de Paris votait � l'unanimit� moins une voix un voeu que j'avais propos� au nom du groupe socialiste. Ce voeu demandait qu'une fois par an vous nous pr�sentiez une communication sur les activit�s internationales de la Ville de Paris. Quinze mois apr�s, puisque cela se passait l'an dernier, cette promesse n'est pas tenue.
Un peu plus tard, ce m�me 7 juillet, lors du vote d'une convention concernant l'A.I.M.F., vous nous assuriez - j'ai le texte ici - que la subvention annuelle de la Ville de Paris - je m'adresse � vous, Monsieur LEGARET, c'est vous qui l'affirmiez - serait soumise � notre Conseil. Deuxi�me promesse non tenue.
J'ai souvenir qu'au mois de juillet de cette ann�e vous vous �tes d�plac� en famille au Qu�bec pour le sommet francophone et la r�union annuelle de l'A.I.M.F., je crois aussi me souvenir que vos pr�occupation �taient autres, ce qui est un peu m�prisant pour ceux qui croient encore � la capacit� universaliste de Paris.
La Capitale du monde francophone a-t-elle une politique ? Comment peut-elle entra�ner les 100 villes francophones ou francophiles � ce dialogue nord-sud qui est dans les statuts de l'Association internationale des maires francophones que nous finan�ons pour plus de 12 millions de francs sans vote ni contr�le ?
Je vous demande donc une nouvelle fois, quelle que soit l'heure, que nous ayons le plus rapidement possible une communication sur votre politique internationale et francophone et que nous �vitions ainsi ce qui ressemble � un �norme saupoudrage.
Je vous en remercie.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Monsieur GABORIAU, vous avez la parole pour r�pondre � l'intervention de M. LE GARREC.
M. Pierre GABORIAU, adjoint, au lieu et place de M. Michel ROUSSIN, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Je ne reviendrai pas sur la d�lib�ration concernant l'A.F.A.L. Je comprends que notre coll�gue, avec qui je si�ge en 7e Commission, soit �galement favorable aux deux autres subventions qui nous sont propos�es.
Je retiens la demande qu'il a exprim�e il y a d�j� quinze mois d'avoir une communication et un d�bat sur la francophonie. Je le proposerai donc au Maire de Paris apr�s cette s�ance.
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Merci, Monsieur GABORIAU.
Je ne crois pas que ce f�t il y a quinze mois...
M. Alain LE GARREC. - Le 7 juillet 1998 !
M. Jean-Fran�ois LEGARET, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration CABRI 19 relatif � l'attribution d'une subvention � l'Association de soutien au th��tre international de la langue fran�aise.
Qui est pour ?
Contre ?
Abstentions ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (1999, CABRI 19).

Octobre 1999
Débat
Conseil municipal
retour Retour