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Vœu relatif à l’élargissement des dispositifs publics d’accès à l’emploi, pour aider les familles, les associations et les employeurs parisiens à affronter la crise.


D�lib�ration affich�e � l?H�tel-de-Ville
et transmise au repr�sentant de l?Etat le 28 mai 2009.
Re�ue par le repr�sentant de l?Etat le 28 mai 2009.

Le Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil municipal,

Avec la crise �conomique, de plus en plus de familles sont confront�es au ch�mage. En Ile-de-France, selon la Direction r�gionale du travail, le recours au ch�mage partiel a tripl� entre d�cembre et f�vrier et le nombre d?inscriptions de demandeurs d?emploi augmente d�sormais plus vite que dans l?ensemble de la France. Paris r�siste mieux que la France, mais la Direction du d�veloppement �conomique et de l?emploi souligne que 97.970 Parisiens �taient au ch�mage fin f�vrier, un chiffre en hausse de 7,4% sur un an, alors que le nombre d?offres d?emploi chutait parall�lement de 42% dans la capitale.

Face � l?aggravation du ch�mage, les pouvoirs publics d�veloppent divers dispositifs. L?Etat dit vouloir privil�gier la ?s�curisation des parcours professionnels?, pour renforcer les actions de formation et de reconversion dans les entreprises de moins de 100 salari�s. Le gouvernement, apr�s les avoir fortement r�duits, relance les contrats aid�s et souhaite les porter d?ici � la fin de l?ann�e � 330.000 dans le secteur non-marchand (collectivit�s, associations) et � 100.000 dans le secteur priv� (contrats CIS).

Compte tenu du profil tr�s large des personnes d�sormais frapp�es par le ch�mage, il convient d?�largir les dispositifs en place. Il est aussi n�cessaire d?augmenter l?enveloppe budg�taire affect�e au financement des contrats aid�s, pour encourager les employeurs parisiens � recruter dans les secteurs qui restent porteurs, comme l?informatique, les transports ou l?action sociale.

Les associations, pour beaucoup fragilis�es par le d�sengagement financier de l?Etat et particuli�rement menac�es en p�riode de difficult�s �conomiques, sont �galement employeurs pour bon nombre d?entre elles. Dans le 14e arrondissement par exemple, 55 associations sur les 230 inscrites � la Maison des associations sont employeurs, soit 24%, qui recourent aux contrats aid�s pour remplir des missions d?aide sociale et d?int�r�t g�n�ral que la puissance publique ne remplit pas.

La Ville de Paris, de son c�t�, met l?accent sur le retour � l?emploi de publics d�favoris�s et vient de lancer un appel � projets pour atteindre l?objectif global de cr�ation de 2.200 emplois sociaux et solidaires.

Pour toutes ces raisons, et sur proposition de Pascal Cherki, Olivia Polski, Etienne Mercier, Hermano Sanches-Ruivo, Dani�le Pourtaud et des �lus du groupe socialiste, radical de gauche et apparent�s, le Conseil de Paris

Emet le voeu :

Que M. le Maire de Paris intervienne directement aupr�s de l?Etat, pour que les dispositifs publics d?acc�s � l?emploi soient �largis et pour que les budgets affect�s aux contrats aid�s soient augment�s, dans le but de mieux aider les familles, les associations et les employeurs parisiens � affronter la crise �conomique.

Mai 2009
Déliberation
2009 V. 123
Conseil municipal
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