Vœu relatif à la présentation du dispositif d’installation de caméras de vidéo protection parisien par la Préfecture de police.
D�lib�ration affich�e � l?H�tel-de-Ville
et transmise au repr�sentant de l?Etat le 28 mai 2009.
Re�ue par le repr�sentant de l?Etat le 28 mai 2009.
Le Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil municipal,
La Pr�fecture de police a pr�sent� un dispositif d?installation de cam�ras de vid�o protection parisien. A l?occasion de la pr�sentation de ce dispositif, nous rappelons que les �lus du groupe socialiste, radical de gauche et apparent�s se sont engag�s � soutenir le d�veloppement de la vid�o protection dans les lieux les plus sensibles, les �quipements municipaux (squares, stades?) sur la base du nombre de faits constat�s en mati�re de d�linquance et dans le respect strict des libert�s individuelles. Nous rappelons en outre que le respect des libert�s publiques est un imp�ratif, que la recherche d?un �quilibre entre libert� et s�curit� une exigence qui doit guider toutes installation de cam�ras.
C?est pourquoi, nous souscrivons pleinement aux prescriptions inscrites dans la Charte d?Ethique de la Vid�o protection � Paris qui s?appuie sur la Convention europ�enne des Droits de l?Homme et des Libert�s Fondamentales, affirmant le droit au respect de la vie priv�e, la libert� de r�union et d?association et disposant que l?installation de cam�ras concilie de mani�re proportionn�e l?objectif de s�curit� publique avec le respect des libert�s publiques et individuelles?.
Ce dispositif doit conduire au renforcement de la police de proximit�, des moyens de pr�vention men�s par les acteurs �ducatifs, sanitaires et sociaux de l?arrondissement, ainsi qu?� une am�lioration de la s�curit� routi�re.
En cons�quence, sur la proposition de M. Daniel VAILLANT, Mme Fr�d�rique CALANDRA et des �lus du groupe socialiste, radical de gauche et apparent�s,
Emet le voeu :
-Que le Pr�fet de police s?engage � consulter les Maires d?arrondissement quant � l?implantation de cam�ras de vid�o protection aux abords des sites les plus sensibles, structures associatives d?accompagnement social, sanitaire ou de loisirs, ce qui aurait des effets contreproductifs sur la prise en charge en mati�re de soin ou d?accompagnement social, qui est une priorit� de nos politiques sociales � Paris.
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