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2010, DDEEES 69 G - Signature de conventions avec les associations "Solidarité Roquette", "Relais 59" et "La Clairière" relatives à l'attribution de subventions pour l'essaimage du dispositif de formation et d'accès au métier d'auxiliaire parentale. Montant total : 106.346 euros.


M. LE PR�SIDENT. - Nous commen�ons nos travaux avec le projet de d�lib�ration DDEEES 69 G qui concerne la signature de conventions avec les associations "Solidarit� Roquette", "Relais 59" et "La Clairi�re".

Je donne la parole � M. Jacques BOUTAULT.

Monsieur Jacques BOUTAULT, vous �tes bien inscrit sur la d�lib�ration DDEEES 69 G.

Je fais un peu de remplissage pour vous laisser le temps de trier vos papiers.

Ce projet est relatif � l'attribution de subventions pour l'essaimage du dispositif de formation et d'acc�s au m�tier d'auxiliaire parentale. Cela veut dire que c?est bien ! Le montant total est de 106.346 euros.

Avez-vous retrouv� vos notes ? Vous avez la parole.

M. Jacques BOUTAULT. - Monsieur le Pr�sident, vous avez brillamment meubl� le temps qu?il m?a fallu pour retrouver mon document.

M. LE PR�SIDENT. - C?est bon ? Allez-y !

M. Jacques BOUTAULT. - Tr�s bien. Merci beaucoup.

Je voudrais tout simplement saluer le dispositif mis en place � l?origine par "La Clairi�re" dans le 2e arrondissement et me r�jouir de son essaimage d�s cette ann�e dans d?autres arrondissements parisiens.

Le dispositif mis en place par "La Clairi�re" est novateur et constitue une r�ussite, notamment parce qu?il r�pond � un double objectif. Et je voudrais rendre hommage � sa cr�atrice Roberta BERNARD.

Il permet, d'une part, de r�pondre � la demande des familles et � leurs besoins, soit parce qu'elles n'ont pas eu de place en cr�che, malgr� les efforts de d�veloppement d�ploy�s par la Ville, soit parce qu'elles pr�f�rent s'orienter vers la garde � domicile. Or, bien souvent, pour les familles, des difficult�s apparaissent pour trouver la personne qui gardera leur enfant, avec qui, on le comprend, doit s'installer une confiance n�cessaire.

D'autre part, ce dispositif permet de r�pondre � la demande de femmes souvent �loign�es de l'emploi qui, apr�s avoir �t� form�es, peuvent ainsi exercer comme auxiliaire parentale, autrement dit les nounous � domicile, et acc�dent ainsi � un v�ritable travail, reconnu, accompagn�, encadr� et, bien entendu, r�mun�r�.

En effet, � partir de son centre social dans le 2e arrondissement, "La Clairi�re" identifie et s�lectionne les candidates d�sireuses d'exercer dans le secteur de la petite enfance. Ces personnes b�n�ficient alors d'une formation de 123 heures et d'un accompagnement permettant de lever tous les obstacles � leur employabilit�. "La Clairi�re" se charge ensuite de la mise en relation des familles avec les auxiliaires parentales, accompagne la relation d'emploi qui se noue et suit les familles et les auxiliaires durant tout le contrat de travail, jouant ainsi le r�le de tiers et de m�diateur le cas �ch�ant.

La formation dispens�e par l'association, la mise en relation et le suivi du contrat sont autant d'�l�ments qui permettent � la confiance de s?installer.

Dernier maillon du dispositif : le relais d'auxiliaires parentales. Il s'agit d'un lieu d'accueil o� les auxiliaires peuvent se rendre avec les enfants, se rencontrer, �changer, prendre des conseils et qui constitue �galement pour les enfants un lieu de rencontre et d'�veil.

C'est ainsi que, le 2 juillet dernier, j'ai pu partager la joie et l'�motion de 15 femmes � qui j'ai pu remettre leur attestation de formation d?auxiliaire parentale en pr�sence de Christophe NAJDOVSKI.

Elles peuvent d�sormais r�pondre � la demande de garde de 15 familles dans notre arrondissement.

C'est pourquoi, devant le succ�s de cette initiative, je suis heureux que le D�partement la p�rennise et la d�veloppe dans les lieux et les arrondissement parisiens o� cohabitent � la fois des personnes en recherche d'emploi, �loign�es de l'emploi, d�sireuses d'exercer ce m�tier et des familles qui cherchent une auxiliaire parentale pour la garde de leur enfant.

Je vous remercie pour votre attention.

(Mme Gis�le STIEVENARD, vice-pr�sidente, remplace M. le Pr�sident du Conseil de Paris au fauteuil de la pr�sidence).

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Merci, Monsieur BOUTAULT.

Pour vous r�pondre, je donne la parole � M. Christian SAUTTER.

M. Christian SAUTTER, vice-pr�sident, au nom de la 2e Commission. - Madame la Pr�sidente, je partage l'enthousiasme de M. BOUTAULT pour ce projet de d�lib�ration et cette initiative.

Il a fort bien rappel� que "La Clairi�re", qui est une association particuli�rement dynamique dans le champ de l'insertion sociale dans l'arrondissement dont il est le Maire, a, sous l'impulsion de Mme Roberta BERNARD, propos� que cette bonne pratique soit �tendue � d'autres centres sociaux.

Cette bonne pratique consiste � prendre en charge des femmes ayant des difficult�s pour trouver un emploi, ayant parfois une insertion difficile.

"La Clairi�re" a connu une tr�s belle r�ussite puisque, en 2009, 34 femmes ont �t� accompagn�es par cette association. Sur ces 34 femmes, 22 sont sorties en emploi durable. C'est tout � fait exceptionnel.

Olga TROSTIANSKY et moi-m�me souhaitions, � la demande du Maire, que cette exp�rience soit progressivement �tendue.

Deux autres centres sociaux, "Le Relais 59" dans le 12e arrondissement et "Solidarit� Roquette" dans le 11e arrondissement vont b�n�ficier d'un transfert de savoir-faire.

Je ne doute pas qu'ils arrivent eux aussi � d'excellents r�sultats. On est l� au c?ur du d�veloppement durable puisque ces personnes vont occuper des emplois et vont assurer une mission d'utilit� sociale �vidente qui va leur rapporter un revenu.

Comme M. BOUTAULT, je me f�licite de cette d�lib�ration que je vous invite � voter � l'unanimit�.

Mme Gis�le STIEVENARD, pr�sidente. - Je mets aux voix, � main lev�e, ce beau projet de d�lib�ration DDEEES 69 G.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2010, DDEEES 69 G).

Septembre 2010
Débat
Conseil général
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