�

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Nous arrivons au projet DASES 507 G. Il s'agit d'une subvention � l'association "A C?ur Voix", domicili�e dans le 3e arrondissement, qui va donner un concert � l'occasion de la "Nuit Blanche". Le montant est de 2.000 euros.

Mme Karen TA�EB va interroger Mme V�ronique DUBARRY.

Madame TA�EB, vous avez la parole.

Mme Karen TA�EB. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Mes chers coll�gues, le 2 octobre prochain, comme vous le savez, sculptures, vid�os, installations, performances et autres ?uvres seront donc � l'honneur pour la 9e "Nuit Blanche" � Paris, mais je voudrais mettre en lumi�re un des temps de cette nuit, � savoir ce fameux concert organis� par l'association "A C?ur Voix", qui r�unit des artistes de la voix, qu'ils soient en situation de handicap ou non.

Depuis sa cr�ation en octobre 2003, cette association a r�alis� de nombreux concerts et participe � chaque �dition de "Nuit Blanche" depuis 2004.

Pour l'�dition 2010, l'association donnera un concert dans l'�glise arm�nienne Sainte-Croix, avec 150 choristes, notamment les Visuel-Vox, jeunes sourds et muets qui accompagneront des ?uvres chant�es avec le langage des signes.

Je sais que tout sera fait pour l'accueil des personnes porteuses de handicap, mais l�, je voulais me f�liciter de ce projet de d�lib�ration qui fait honneur � "Nuit Blanche", car donner de la voix � ceux qui n'en ont pas, c?est donner du sens � la soci�t� dans laquelle nous voulons tous vivre.

Merci.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame Karen TA�EB.

Je donne la parole � Mme V�ronique DUBARRY.

Mme V�ronique DUBARRY, au nom de la 6e Commission. - Merci, Monsieur le Pr�sident.

Merci, Madame TA�EB, de votre intervention et de souligner que ce grand �v�nement parisien qu'est la "Nuit Blanche" est ouvert � toutes les cultures et � tous les Parisiens et toutes les Parisiennes, qu'ils soient ou non en situation de handicap.

Vous avez pris ce biais pour rentrer dans cet �v�nement qui est cette chorale particuli�re � laquelle nous allons d�cider d'attribuer une subvention. Il y a de nombreux autres spectacles auxquels participent des instituts m�dicaux �ducatifs par exemple, mais d'autres associations �galement de personnes en situation de handicap, et puis il y a l'autre aspect, qui est que les Parisiens et les Parisiennes en situation de handicap pourront assister � un certain nombre d'�v�nements que nous avons rendus accessibles, soit par la pr�sence de traducteurs, d'interpr�tes en L.S.F., soit par l'accompagnement. Il a longuement �t� question tout � l'heure de l'engagement, et je voulais souligner celui des m�diateurs, volontaires donc, qui vont �tre sur un certain nombre de parcours, et qui accompagneront des personnes en situation de handicap psychique et mental dans la d�couverte des ?uvres propos�es dans le quartier de Belleville.

Je crois que cela r�sume bien la politique parisienne : envisager les deux aspects de l'accessibilit�, que les personnes en situation de handicap soient des actrices de notre cit� au sens o� elles nous offrent des repr�sentations, elles nous donnent � voir leur savoir-faire et leurs qualit�s culturelles, et aussi des personnes en situation de handicap qui peuvent arriver jusqu'� l'�v�nement parce que la Ville de Paris a mis � leur disposition les moyens n�cessaires pour qu'il soit accessible.

En tout cas, je vous remercie � nouveau pour votre int�r�t et d'avoir soulign� l'action de cette association qui, effectivement, a une envie et un professionnalisme absolument ind�niables.

M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame DUBARRY.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 507 G.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt� � l'unanimit�. (2010, DASES 507 G).

�