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2009, Vœu déposé par MM. Jean-François LAMOUR, Philippe GOUJON, Mmes Géraldine POIRAULT-GAUVIN, Claire de CLERMONT-TONNERRE et les membres du groupe U.M.P.P.A. relatif à l'ouverture au public du court de tennis n° 3 du stade Mourlon (15e). Vœu déposé par l'Exécutif.


M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l'examen des v?ux n� 41 d�pos� par l'U.M.P.P.A. et 41 bis d�pos� par l'Ex�cutif qui ont trait � l'ouverture au public du court de tennis n� 3 du stade Mourlon dans le 15e.

La parole est � Mme POIRAULT-GAUVIN.

Mme G�raldine POIRAULT-GAUVIN . - Merci, Monsieur le Maire.

Au lendemain de la finale de Roland Garros, permettez-moi, mes chers coll�gues, de mettre en lumi�re la situation de ce court de tennis Mourlon dans le 15e arrondissement.

Je suis certaine qu'il y a dans le 15e beaucoup de futurs Roger FEDERER, Pete SEMPRAS, Yannick NOAH, mais voil�, leur talent ne peut pas s?exprimer parce que ce court est occup� depuis neuf ans par des mat�riaux de chantier.

Il a d?abord �t� neutralis� par la d�gradation de l?ex-Flat H�tel � la suite de la temp�te de d�cembre 1999 et, il y a encore quelque temps, par des alg�co pour la r�novation de la tour Pierre&Vacances.

Ce court vient d'�tre r�cemment lib�r� sans �tre r�nov�.

La mairie du 15e vient d'apprendre, incidemment, par l?antenne locale de la DJS que ce m�me court serait prochainement neutralis� par les emprises de chantier du nouveau Beaugrenelle, le nouveau futur centre commercial de l'Ouest du 15e. Pouvez-vous nous confirmer cette information ?

En tout cas, cette situation est anormale � plusieurs titres. D'une part, s'agissant d'un �quipement transf�r�, il n'est pas acceptable que ces occupations fassent l'objet de conventions sans que la mairie du 15e soit associ�e. D'autre part, les entreprises utilisatrices doivent imp�rativement financer la remise en �tat de cet �quipement qu?elles d�gradent pour que dans quelques ann�es, les graines de champions qui ne manquent pas dans le 15e puissent esp�rer soulever les troph�es du grand chelem. Avec le maire du 15e, Philippe GOUJON et mes coll�gues du groupe U.M.P.P.A., nous demandons d'une part de prescrire et de financer la remise en �tat de ce court de tennis n� 3 Mourlon, afin de permettre sa mise � disposition au public dans les meilleurs d�lais, d'autre part, et c'est important, de ne plus autoriser � l?avenir les entreprises � installer des emprises de chantier sur des �quipements sportifs, qui sont n�cessaires aux habitants du 15e arrondissement.

Je vous remercie.

Je vous dirai ce que je pense du v?u bis apr�s.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame, de l'information que vous nous avez donn�e sur la p�pini�re de champions dans le 15e arrondissement. Je l?ignorais.

Je donne la parole � Jean VUILLERMOZ qui en dira peut-�tre plus.

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint. - Je suis un peu surpris du ton et de l'intervention, parce que franchement avec ce qui a �t� fait la semaine pass�e sur le parvis de l'H�tel de Ville en totale coordination avec la F�d�ration fran�aise de tennis...

.. Quand vous faites une promotion aussi importante pour le tennis dans Paris et �tant donn�s, vous le savez pertinemment, les investissements r�alis�s sur toute la mandature pr�c�dente et sur cette mandature-ci pour la r�novation des courts de tennis dans tous vos arrondissements, notamment dans le 15e, les subventions accord�es aux clubs de tennis, et l'aide qui est accord�e � la Ligue de tennis de Paris, je crois tout de m�me que le petit �v�nement que vous venez de d�noncer, c'est-�-dire le fait qu'un court de tennis, le n� 3 Mourlon a �t� utilis� pour mettre des cabanes de chantier dans le cadre du chantier de Beaugrenelle, je trouve que c'est un peu excessif.

C?est un peu excessif, d?autant que vous savez bien que ce court sera remis en �tat � partir de juillet prochain.

Si jamais il fallait que la S.E.M. "Paris Seine" - je le dis au Maire d'arrondissement qui est pr�sent et qui ne m?�coute pas utilise � nouveau ce court de tennis, de toute fa�on c'est la mairie du 15e arrondissement qui interviendra et qui donnera ou non son accord. Il ne s'agit pas d'imposer quoi que ce soit dans la suite des choses. En tout �tat de cause, s'il y avait utilisation, la remise en �tat serait � la charge de la S.E.M. "Paris Seine".

Je me demande, dans le contexte qui est celui de la dalle, o� il sera possible d'installer les bungalows pour faire en sorte que le personnel puisse travailler convenablement.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Vous avez d�pos� un v?u de l'Ex�cutif ?

M. Jean VUILLERMOZ, adjoint. - Oui.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - D?accord. Il y a un v?u de l'Ex�cutif. Est-ce que vous maintenez votre v?u, Madame ?

Mme G�raldine POIRAULT-GAUVIN . - Le v?u ne r�pond qu'� une partie de notre satisfaction, qu'� une partie de notre v?u.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Que faites-vous ?

Mme G�raldine POIRAULT-GAUVIN . - Pour l'avenir, nous ne voulons pas que les �quipements sportifs soient occup�s par les emprises de chantier. La dalle du front de Seine est suffisamment grande. Surtout les destructions actuelles pour le centre commercial laissent suffisamment de place pour l?installation d?Algeco.

Je propose au groupe que l?on s'abstienne sur le v?u de l'Ex�cutif.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Madame, la question est : est-ce que vous maintenez votre v?u ou pas ? Vous me r�pondez gentiment.

Mme G�raldine POIRAULT-GAUVIN . - Oui, Monsieur le Maire.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - D?accord.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par le groupe U.M.P.P.A., assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le v?u est rejet�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le v?u est adopt�. (2009, V. 178).

Juin 2009
Débat
Conseil municipal
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