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2009, Vœu déposé par M. Philippe GOUJON et les élus du groupe U.M.P.P.A. relatif à la protection des forces de sécurité dans l'exercice de leurs missions.


M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Nous passons � l?examen du v?u n� 89, d�pos� par le groupe U.M.P.P.A. sur la protection des forces de s�curit� dans l'exercice de leurs missions.

La parole est � Philippe GOUJON, pour une pr�sentation rapide, s?il vous pla�t.

M. Philippe GOUJON, maire du 15e arrondissement. Tr�s rapide, puisque chacun sait que la violence cro�t et qu'il y a surtout des actes de violence �galement contre la police qui se multiplient, �tant donn� que, d�sormais, puisque nous ne sommes plus au temps de la na�vet�, la police intervient dans les secteurs difficiles, forc�ment cela ne se fait pas sans difficult�s et sans casse. D?ailleurs, il en va de m�me pour le G.P.I.S. ; on a vu le nombre de bless�s en service de ces personnes.

Un certain nombre d'�v�nements ont montr� que l'on n'h�sitait pas � tirer sur des fourgons de police avec des armes automatiques, etc.

Mon intention �tait simplement d'appeler l'attention du Pr�fet de police sur la n�cessit� de renforcer les moyens consacr�s � la protection de ces fonctionnaires de police en intervention.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Monsieur le Pr�fet ?

Monsieur SARRE, apr�s !

M. LE REPR�SENTANT DU PR�FET DE POLICE. Merci, Monsieur le Maire.

Effectivement, dans le cadre de la police d'agglom�ration, s'il n'est absolument pas question de toucher aux unit�s de proximit� et aux circonscriptions ni � Paris ni en petite couronne, en revanche une plus grande efficacit�, une plus grande mutualisation et une plus grande int�gration des unit�s de renfort et de soutien aux policiers permettra de s�curiser mieux et davantage leurs interventions. D'une part, gr�ce � une fluidit� des remont�es d'informations op�rationnelles dans le cadre d?un �tat-major d?agglom�ration, d'autre part, par la mutualisation et les capacit�s de bouger plus qu'aujourd'hui des unit�s telles qu?une B.A.C. de nuit d'agglom�ration ou une compagnie de s�curisation d'agglom�ration, et enfin, une comp�tence judiciaire �tendue qui permettra aux policiers d'�tre beaucoup plus efficaces et de porter assistance � leurs coll�gues mis en difficult�.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

Georges SARRE ?

M. Georges SARRE, adjoint. - Monsieur le Maire, Monsieur le d�put�-maire, chers coll�gues.

Monsieur GOUJON, laissez-moi vous rappeler en pr�ambule que le Pr�fet de police repr�sente devant le Conseil de Paris l'autorit� de police municipale et en aucun cas le Ministre de l'Int�rieur, ce qui fait qu'il n'aurait pas, en th�orie, � r�pondre ici � cette question.

Toutefois, eu �gard au devoir d'information du Pr�fet de police envers le Maire de Paris sur les actions qu'il met en ?uvre pour lutter contre la d�linquance, prescrit par la loi de mars 2007, nous sommes �videmment toujours preneurs de davantage d'�l�ments.

C'est pourquoi je donne un avis favorable � ce v?u, avec toutefois deux r�serves.

Je demande, en effet, deux amendements r�dactionnels.

Le premier vise � remplacer le terme "jeunes" par "individus". Pourquoi ? Nous ne sommes pas l�, en effet, pour stigmatiser une classe d'�ge et nous ne pouvons pas nous permettre d'utiliser des termes qui laissent supposer une �quivalence entre jeunes et d�linquants.

Le deuxi�me amendement r�dactionnel porte, quant � lui, sur la suppression du terme "d�sormais". Je consid�re, en effet, que les fonctionnaires de police ont toujours eu � faire face � des attaques graves et scandaleuses.

Moyennant ces deux amendements r�dactionnels, je donne un avis favorable � ce v?u.

Je profite �galement de l'occasion que m'offre M. GOUJON pour demander au Pr�fet de police de fournir aux �lus parisiens un tableau avec la ventilation des effectifs de police par direction et par arrondissement.

Quand nous saurons combien et o� sont les policiers, nous serons plus � m�me d?observer si les effectifs de la Pr�fecture de police sont partout assez nombreux pour assurer la s�curit� des Parisiens, � commencer par les policiers eux-m�mes.

Nous pourrons �galement comparer ces chiffres avec ceux qui, dans quelques ann�es, r�sulteront de l'application de la revue g�n�rale des politiques publiques.

Chers coll�gues, je vous remercie.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Merci.

J'ai cru comprendre que Philippe GOUJON acceptait les deux amendements propos�s par Georges SARRE.

Il y a une demande d?explication de vote, Monsieur GAREL ?

M. Sylvain GAREL. - C'est toujours la surench�re s�curitaire de la droite qui en rajoute toujours, qui demande de prot�ger les forces de s�curit�? Je ne comprends pas bien la protection des forces de s�curit�. Les forces de s�curit�, en principe, sont l� pour nous prot�ger et on n'a pas besoin de les prot�ger.

C'est un peu comme quand on nous dit qu'on ne peut pas mettre de policiers pour les op�rations "Paris Respire" parce qu?ils prot�gent l?arm�e qui d�file le 14 juillet. S?il faut prot�ger l?arm�e, je ne comprends pas tr�s bien � quoi sert l?arm�e?

Maintenant, s?il faut prot�ger les forces de s�curit�, qui va prot�ger les gens qui prot�gent les forces de s�curit� ? C?est absurde.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u amend� assorti d'un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u amend� est adopt�. (2009, V. 203).

Je vous remercie.

Juin 2009
Débat
Conseil municipal
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