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2009, DPP 7 - Signature d'un avenant à la convention avec "Paris Habitat - OPH", en date du 21 novembre 2007, concernant la surveillance des logements sociaux dans les quartiers "Politique de la Ville" et les secteurs du "Grand projet de renouvellement urbain" pour l'attribution d'une subvention. - Montant : 4.188.869 euros. 2009, DPP 8 - Signature d'un avenant à la convention avec la RIVP, en date du 21 novembre 2007, pour la surveillance des logements sociaux dans les quartiers "Politique de la Ville" et les secteurs du "Grand projet de renouvellement urbain" pour l'attribution d'une subvention. - Montant : 969.154 euros. 2009, DPP 9 - Signature d'un avenant à la convention avec le Logement francilien, en date du 21 novembre 2007, pour la surveillance des logements sociaux dans les quartiers "Politique de la Ville" et les secteurs du "Grand projet de renouvellement urbain" pour l'attribution d'une subvention. - Montant : 132.347 euros. 2009, DPP 10 - Signature d'un avenant à la convention avec SAGECO, en date du 13 décembre 2007, pour la surveillance des logements sociaux dans les quartiers "Politique de la Ville" et les secteurs du "Grand projet de renouvellement urbain" pour l'attribution d'une subvention. - Montant : 73.800 euros. 2009, DPP 11 - Signature d'un avenant à la convention avec la SIEMP, en date du 29 octobre 2007, pour la surveillance des logements sociaux dans les quartiers "Politique de la Ville" et les secteurs du "Grand projet de renouvellement urbain" pour l'attribution d'une subvention. - Montant : 135.947 euros. 2009, DPP 12 - Signature d'un avenant à la convention avec la SAGI, en date du 21 novembre 2007, pour la surveillance des logements sociaux dans les quartiers "Politique de la Ville" et les secteurs du "Grand projet de renouvellement urbain" pour l'attribution d'une subvention. - Montant : 57.126 euros. 2009, DPP 13 - Signature d'un avenant à la convention avec ICF La Sablière, en date du 21 novembre 2007, pour la surveillance des logements sociaux dans les quartiers "Politique de la Ville" et les secteurs du "Grand projet de renouvellement urbain" pour l'attribution d'une subvention. - Montant : 147.031 euros. 2009, DPP 14 - Signature d'un avenant à la convention de partenariat passée avec l'Immobilière 3F pour la surveillance des logements sociaux prioritairement situés dans les quartiers "Politique de la Ville" et les secteurs du "Grand projet de renouvellement urbain" pour l'attribution d'une subvention. - Montant : 195.726 euros. Vœu déposé par M. Ian BROSSAT et les élus du groupe Communiste et élus du Parti de Gauche relatif à la consultation des locataires préalable aux projets d'installation de vidéosurveillance dans les immeubles sociaux. Vœu déposé par M. Philippe GOUJON et les élus du groupe U.M.P.P.A. relatif à la mise en œuvre par la Ville de Paris de la possibilité offerte aux communes de concourrir aux dépenses de gardiennage des logements sociaux. Vœu déposé par M. Philippe GOUJON et les élus du groupe U.M.P.P.A. relatif aux moyens et aux modalités d'intervention du GPIS.


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Je vous propose � pr�sent d?examiner conjointement les projets de d�lib�ration DPP7 � DPP14, sur lesquels le groupe Communiste et �lus du Parti de Gauche a d�pos� le v?u n� 85.

La parole est tout d'abord � M. ALAYRAC.

M. Gilles ALAYRAC. - Madame la Maire, je me suis inscrit en fait sur les trois ou quatre projets de d�lib�ration successifs qui concernent le G.P.I.S. Avec votre permission, je ne prendrai la parole que sur le premier projet de d�lib�ration.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. D'accord. L�, on englobe l'ensemble des projets de d�lib�ration, mais vous intervenez sur celui que vous souhaitez.

Je pense qu?en conf�rence d'organisation, cela a d� �tre regroup�, car cela m?est pr�sent� comme tel, sur les DPP7 � DPP14.

Mme Gis�le STIEVENARD, adjointe. - C'est le m�me sujet.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Je suis d�sol�e, mais l'organisation est pr�vue comme telle.

Si vous voulez, ce sera avec un immense plaisir que nous vous entendrons sur chacun des projets de d�lib�ration. Pour l'instant, M. ALAYRAC et uniquement M. ALAYRAC.

M. Gilles ALAYRAC. - Mes chers coll�gues, le projet de d�lib�ration sur lequel le Maire de Paris nous demande de nous prononcer s'inscrit dans une d�marche qui a �t� initi�e par notre majorit�, c'�tait en 2004, avec la cr�ation du Groupement parisien interbailleurs de surveillance.

C'est un dispositif qui est encore jeune, mais qui t�moigne, je crois, de l'effort continu de notre majorit� en mati�re de s�curit�. Je vous dis qu?il s?agit l� pour nous d'une priorit� sur laquelle nous ne transigeons pas.

Le travail utile, et je crois de qualit�, effectu�e par le G.P.I.S. continue � se d�ployer au sein du parc H.L.M. de la Ville, et ce sont d?ailleurs 23.409 logements de plus qui sont couverts par les agents du G.P.I.S. depuis le d�but du dispositif.

Mais puisqu'il s'agit d'argent public - je rappelle que la Ville participe � hauteur de 51 % du fonctionnement -, je crois utile de demander que le Conseil de Paris puisse b�n�ficier d'une information ou d'une communication sur l'activit� du G.P.I.S., sur les indicateurs de performance, par exemple, mais aussi sur l?indice de satisfaction des locataires. Il me semble, en effet, que cinq ans apr�s sa cr�ation, notre Assembl�e pourrait utilement b�n�ficier de ces indications.

M. GOUJON va pr�senter tout � l'heure un v?u relatif � la loi sur la pr�vention de la d�linquance, qui concerne les six projets de d�lib�ration relatifs au G.P.I.S. Je dois dire que plus rien ne peut nous surprendre de sa part quand il s?agit de s?agiter sur la s�curit�. Cette f�brilit� d?ailleurs de l'U.M.P. concerne un sujet que l'U.M.P. ma�trise de moins en moins, ce qui s'explique sans doute par le fait que le Gouvernement est en train de perdre toute cr�dibilit� au vu des derni�res statistiques de la d�linquance. D?ailleurs, on nous annonce un nouveau plan gouvernemental en septembre pour pr�venir la d�linquance. Un de plus.

Il n?est pas inutile de rappeler aujourd'hui que l'Etat fait des annonces, mais sur le plan des financements, on est l� aux abonn�s absents en ce qui concerne la pr�vention de la d�linquance. Une illustration : le F.I.P.D. (Fonds interminist�riel de pr�vention de la d�linquance) est pass� en deux ans de 75 � 35 millions d'euros. Seulement 35 millions d'euros, dont les trois quarts des cr�dits servent � financer la vid�oprotection.

En mati�re de cr�dit donc dans le F.I.P.D., que pr�voit le Gouvernement pour la pr�vention ? Rien. Pour la m�diation ? Rien. Pour les travailleurs sociaux en commissariat ? Rien. Et pour l'aide aux victimes ? Rien.

Je cite : "Il faut que nous mettions pleinement en ?uvre la loi sur la pr�vention de la d�linquance de mars 2007" a d�clar� la semaine derni�re le Pr�sident de la R�publique, expliquant que ce domaine avait �t�, je cite : "beaucoup trop n�glig� ces derni�res ann�es", fin de citation.

Mais il ne s'agit pas simplement de cela, il s'agit d'improvisation. Quand on constate la cohorte des lois r�pressives et s�curitaires, ou m�me encore les mesures spectaculaires ou autres actions renforc�es, comme celles qui ont �t� men�es dans les grands ensembles sociaux, � la veille du discours parisien et � quelques jours des �lections europ�ennes.

Sur le sujet de la s�curit�, j?ai quant � moi la conviction que la Ville de Paris, elle, � sa place accomplit un travail de fond sur la dur�e et dans la s�r�nit�. C?est l�, je crois, mes chers coll�gues, l'essentiel, car cette d�marche est sans aucun doute plus synonyme d?efficacit�.

Merci.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci beaucoup, Monsieur ALAYRAC.

Monsieur GOUJON, accepteriez-vous de regrouper toutes vos interventions en une ou souhaitez-vous, ce qui est votre droit, intervenir sur chacun des projets de d�lib�ration ?

M. Philippe GOUJON, maire du 15e arrondissement. Pour faire gagner du temps � l'Assembl�e, j'interviendrai une seule fois de fa�on group�e.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci.

Vous avez la parole.

M. Philippe GOUJON, maire du 15e arrondissement. Merci.

En entendant M. ALAYRAC, on se serait cru � l'Assembl�e nationale, mais malheureusement il a �t� battu � plusieurs reprises aux �lections l�gislatives. Je pense qu?il compense ici?

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Quelle �l�gance !

M. Philippe GOUJON, maire du 15e arrondissement. - ? en �voquant de fa�on caricaturale les discours qu'il ne peut pas tenir � l'Assembl�e.

Il a cit� un certain nombre de chiffres. Moi, je citerai simplement la baisse de 0,6 % du budget sp�cial de la Pr�fecture de police par la Ville de Paris, et je n'en dirais pas davantage.

Pour en revenir au texte qui nous int�resse, sur lequel je suis d�j� intervenu, bien s�r, et notamment sous la pr�c�dente mandature, mais pour lequel certaines questions demeurent pos�es. C'est vrai que vous avez d�cid� en 2003 de changer profond�ment la nature du dispositif qui pr�existait.

Si je ne critique pas la modification juridique que vous avez alors op�r�e, cette fois-ci en respectant le droit par rapport au projet de d�lib�ration pr�c�dent, pour moi le probl�me n'est pas celui de la substitution de soci�t�s priv�es � d'autres, ou le recrutement direct des agents par le G.P.I.S., je conteste que sous couvert de raisonnement juridique ou pseudo juridique, vous ayez amoindri l'ancien dispositif.

Auparavant, la Ville de Paris participait � hauteur de 11millions d'euros au dispositif de surveillance, dont b�n�ficiaient 60.000 logements sociaux, 24 heures sur 24, c'est cela la diff�rence essentielle et 365 jours par an, dans la totalit� des ensembles sociaux qui le n�cessitaient, quels que soient les arrondissements.

Aujourd'hui, l'enveloppe qui est consentie par la Ville, pour sa participation � la surveillance des ensembles immobiliers sensibles, s'�l�ve � moins de 6 millions d'euros. Les bailleurs eux-m�mes soumis � contribution voient celle-ci augment�e d'environ 400.000 euros depuis l'an pass� � 11,7 millions et la d�pense totale depuis 2007 a augment� de 500.000 euros depuis 2007 � 17,6 millions.

Je ne comprends pas comment avec une somme, augment�e de moiti� par rapport au dispositif ant�rieur, on ait diminu� de fa�on aussi drastique le volume d'heures de surveillance.

Les patrouilles diurnes ont �t� supprim�es, au profit de la seule plage horaire 18 heures - 5 heures du matin, alors que celles-ci permettaient - l'exp�rience l?a d�montr� - de rendre beaucoup de services aux personnes �g�es ou isol�es. Certes, vous avez augment� le nombre de logements surveill�s qui passent de 63.000 en 2008 � 67.000 en 2009, soit plus de la moiti� depuis 2004, mais cela ne peut expliquer cette inflation.

Concernant cette fois-ci le suivi et le pilotage du syst�me, �tant donn� que la Ville participe � son financement et que les bailleurs sociaux ne sont pas des sp�cialistes de la s�curit�, il serait logique, me semble-t-il, que le contr�le de la surveillance soit confi� � la D.P.P dont c'est vraiment le c?ur de m�tier. Qui plus est, il nous manque toujours, et l� aussi nous le demandons depuis un certain temps, la liste exhaustive, arrondissement par arrondissement, des immeubles surveill�s qui y sont affect�s.

Comme il nous manque toujours les statistiques de r�cup�ration d'armes, de produits stup�fiants, d?actes d?assistance aux personnes �g�es, d?agressions contre les agents de surveillance. Qu?en est-il �galement de l'id�e d?associer les associations de locataires aux comit�s techniques ?

En 2007, mes chers coll�gues, au moment du renouvellement des conventions sign�es avec les diff�rents bailleurs sociaux, l'Ex�cutif avait pris l?engagement d'�tablir un bilan du dispositif pour nous permettre de voir s'il y aurait lieu de le modifier et m�me d'accro�tre ou de r�duire les financements de la Ville.

Nous attendons toujours ce bilan, et l'examen de ces projets de d�lib�ration est l'occasion pour vous, je crois, de nous les donner. Depuis deux ans, je demande que les moyens du G.P.I.S. soient de surcro�t renforc�s, afin d'�tendre ses horaires d'intervention ainsi que son p�rim�tre d'action � la totalit� de ensembles immobiliers sociaux qui le n�cessitent. Et ce ne serait que justice.

Par exemple, alors que l'on vient de d�plorer un drame mortel dans le 15e dans le quartier Dupleix, le 18 d�cembre, et que la Ville et la mairie du 15e se mobilisent, ma demande d?extension des patrouilles du G.P.I.S. sur ce secteur a �t� refus�e. Je crois qu'il faut aussi s'adapter aux nouvelles situations.

Depuis deux ans, je demande �galement que les inspecteurs de s�curit� de la Ville de Paris participent � ce dispositif de surveillance, comme le permet d�sormais la loi relative � la pr�vention de la d�linquance.

Vous reprochiez qu?on ne pouvait pas encore appliquer certaines dispositions ; celle-ci, en tout cas, n'est pas appliqu�e par la Ville, puisqu?� la suite de l'adoption d'un amendement que j'avais d�pos� � l'�poque, les I.S.V.P. peuvent dor�navant patrouiller dans les ensembles immobiliers sociaux, peut-�tre en renfort, en surnombre ; c'est � la Ville de d�cider et c?est la raison pour laquelle nous d�posons un v?u.

Je crois que ce serait un appoint �pisodique, compl�mentaire, particuli�rement utile.

La surveillance des ensembles immobiliers sociaux, pour terminer, est indispensable. Elle remonte d'ailleurs aux ann�es quatre-vingt-dix. Et si la formule actuelle retenue pour cette surveillance rend des services, je n'en conteste aucunement le principe, il n'en reste pas moins que l'on doit aujourd'hui s'interroger � la fois sur son co�t et sur certaines questions techniques c?�tait le but de mon intervention -, tout �tant perfectible. Merci d?y r�pondre.

Je vous remercie.

(Applaudissements sur les bancs de l?opposition).

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - M. Ian BROSSAT a la parole.

M. Ian BROSSAT. - Merci.

Ce projet de d�lib�ration me permet de revenir sur un certain nombre de dispositifs de vid�osurveillance qui ont �t� install�s dans un certain nombre d'immeubles sociaux � Paris.

L'objet de ce v?u est de revenir sur les pratiques de certains bailleurs sociaux parisiens qui �quipent actuellement leurs ensembles immobiliers de dispositifs de vid�osurveillance sans aucune information ou consultation pr�alable des habitants. C'est le cas en particulier d'un immeuble situ� dans le 18e arrondissement au 107, rue Marcadet ; aucun avis, aucune information n'a �t� fourni aux habitants, que ce soit sur les charges suppl�mentaires dont ils s'acquitteront ou sur la nature du dispositif et donc son r�gime juridique.

Consid�rant la r�ticence av�r�e d'un grand nombre de Parisiennes et de Parisiens face � ce type de dispositif, consid�rant aussi l'impact de ces charges suppl�mentaires qui p�seront sur les locataires, ce v?u vise � ce que syst�matiquement, lorsque de tels dispositifs sont install�s, au moins, les locataires des immeubles sociaux soient inform�s et qu'ils puissent surtout �tre consult�s sur l'installation de ces dispositifs de vid�osurveillance.

Je vous remercie.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci � vous.

Je donne la parole � Georges SARRE pour r�pondre.

M. Georges SARRE, adjoint, au nom de la 5e Commission. - Madame le Maire, chers coll�gues.

Je r�pondrai � la fois aux interventions sur les projets de d�lib�ration D.P.P. relatifs au G.P.S. et au v?u sur le m�me th�me.

M. ALAYRAC a bien fait de rappeler la qualit� du service rendu par le G.P.I.S. qui, gr�ce � une subvention de la Ville de Paris de 5,9 millions d'euros, surveille plus de 67.000 logements dans la Capitale.

En 2009, le parc locatif surveill� est en augmentation : 60.063 logements d�sormais, soit 2.756 de plus qu?en 2008 et 23.409 de plus qu?en 2004, ann�e de cr�ation du G.P.I.S.

En effet, et je r�ponds l� au v?u n� 90, la Ville n'a pas attendu 2007 pour mettre en place un dispositif en faveur de la tranquillit� et de la s�curit� dans les ensembles sociaux et le choix a �t� fait d?un groupement de bailleurs subventionn� par la Ville de Paris plut�t que l?intervention directe des inspecteurs de s�curit� de la Ville qui ont d�j� fort � faire sur la voie publique et dans les �quipements municipaux.

Alors, Monsieur GOUJON, tout va-t-il pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles ? Non, contrairement � ce que tente de nous faire croire la majorit� pr�sidentielle, les violences, notamment contre les personnes, ne diminuent pas, tout comme les ph�nom�nes de regroupement, notamment dans les parties communes.

A travers ces v?ux, le groupe U.M.P.P.A. fait preuve de lucidit� quant � l'incapacit� du Gouvernement � r�gler le probl�me de la violence !

Or, il n'y a pas de zone de non-droit dans ce pays ; il n'existe donc pas de zone qui �chapperait � la responsabilit� de la police ou de la gendarmerie nationale.

L'intervention du G.P.I.S. dans les immeubles sociaux ne rel�ve et ne saurait relever d'une logique de vases communicants avec la Pr�fecture de police.

Il faut aussi rappeler la responsabilit� civile des bailleurs. Conform�ment � la loi, ils ont l'obligation d'assurer une jouissance paisible des logements et des parties communes de leur patrimoine, y compris l� o� le GPIS n'intervient pas.

La Ville vient donc, volontairement, apporter un soutien que rien ne prescrit � l'action de la police nationale et � l'obligation civile des bailleurs � travers le G.P.I.S., mais, Monsieur GOUJON, n'en profitez pas pour lui demander de faire toujours plus.

Alors, bien s�r, si la question se r�sume finalement � demander le recrutement de personnels suppl�mentaires, je dis � M. GOUJON que je me f�licite de son adh�sion � notre conception d'un service public fort et que je l'encourage � briser ainsi le tabou de l'emploi public � droite.

Faites-en autant en rejetant la revue g�n�rale des politiques publiques et son funeste objectif de suppression de 13.000 postes de policiers en France !

Naturellement, si l'Etat se d�cide � rembourser � la Ville de Paris les 300 millions d'euros qu'il lui doit, je suis favorable � ce qu'une partie de cette somme soit allou�e au dispositif du G.P.I.S.

Chers coll�gues, je veux vous rappeler qu'avec seulement 2 % de ce montant, nous doublons la subvention annuelle de la Ville pour le G.P.I.S. ; cela en vaut la peine.

En attendant, je donne un avis d�favorable aux v?ux nos 90 et 91.

Enfin, je r�pondrai � M. ALAYRAC que les �lus sont pleinement inform�s du travail du G.P.I.S. Un bulletin quotidien recensant les faits marquants observ�s chaque nuit est envoy� en mairie d'arrondissement et le G.P.I.S. peut fournir sur demande tous les d�tails de ses interventions.

Le G.P.I.S. participe de surcro�t � toutes les r�unions partenariales des conseils de s�curit� et de pr�vention de la d�linquance copr�sid�es par les maires d'arrondissement auxquels de nombreux �lus participent.

Enfin, les indicateurs d'activit� du G.P.I.S., qui font l'objet d'une �tude statistique de qualit�, sont transmis une fois par mois aux maires d'arrondissement et au Maire de Paris et je suis favorable � ce qu'ils soient diffus�s aux conseillers de Paris et d'arrondissement.

Enfin, je voudrais r�pondre au pr�sident du groupe Communiste que je partage l'essentiel de son propos. En effet, il est tout � fait important qu'il y ait avec les bailleurs sociaux, notamment ceux qui sont concern�s par le G.P.I.S. mais pas seulement, des initiatives fortes, coh�rentes, qui soient prises avec Ville pour consulter les habitants en cas d'installation de cam�ras.

Toutefois, il y a, je le pense, des possibilit�s pour intervenir et c'est pourquoi je vais r�unir prochainement les bailleurs sociaux, de fa�on � d�finir les am�liorations n�cessaires.

Chers coll�gues, je vous remercie.

Toutefois, je voudrais rappeler � M. GOUJON qu'il n'y a pas de baisse de la participation de la Ville au budget sp�cial. Elle a m�me augment� plus vite en 2009 (+ 2 %) que le budget g�n�ral de la P.P., celui allou� par l'Etat.

Je vous remercie.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci pour ces pr�cisions tr�s utiles, Monsieur SARRE.

Je vais mettre aux voix tout d'abord, � main lev�e, le v?u d�pos� par le groupe Communiste et �lus du Parti de Gauche assorti d'un avis favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est adopt�. (2009, V. 201).

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par le groupe U.M.P.P.A. assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est rejet�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le second v?u d�pos� par le groupe U.M.P.P.A. assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le v?u est rejet�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPP 7.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2009, DPP 7).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPP 8.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2009, DPP 8).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPP 9.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2009, DPP 9).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPP 10.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2009, DPP 10).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPP 11.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2009, DPP 11).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPP 12.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2009, DPP 12).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPP 13.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2009, DPP 13).

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPP 14.

Qui est pour ?

Contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2009, DPP 14).

Juin 2009
Débat
Conseil municipal
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