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2009, Vœu déposé par M. Claude GOASGUEN et les élus du groupe U.M.P.P.A. relatif au redéploiement sur le 16e arrondissement d'agents de propreté.


Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Nous passons au v?u r�f�renc� n� 83 dans le fascicule d�pos� par le groupe U.M.P.P.A., relatif au red�ploiement sur le 16e d'agents de propret�, je pense que c'est M. AURIACOMBE qui le pr�sente.

Vous avez la parole, Monsieur.

M. Pierre AURIACOMBE. - Merci.

Comme vous le savez, la privatisation de la collecte des d�chets engag�e par le Maire de Paris doit permettre de d�gager un certain nombre d'agents pour les r�affecter vers des t�ches de nettoiement de l'espace public.

Le 16e arrondissement �tait dans les objectifs de privatisation et devait faire l'objet d'une privatisation mais la Mairie de Paris n'a pas donn� de suite.

Par ailleurs, dans le cadre de cette privatisation, il avait �t� envisag�, act� et reconnu par la Mairie de Paris que ce personnel devait �tre red�ploy� vers le 16e arrondissement pour les op�rations de nettoiement du 16e.

Ceci nous am�ne aujourd'hui, et consid�rant les efforts faits tant par les services de la propret� du 16e, que par la mairie du 16e arrondissement o� nous avons engag� � travers une charte de la propret� diff�rentes actions de sensibilisation, notamment des �coles, qui auront lieu d�s la rentr�e, nous souhaitons donc une am�lioration de nos services de la propret� en renforcement de nos besoins. Nous demandons dans le cadre des effectifs qui auront �t� gagn�s, suite � la r�organisation et la privatisation de certains arrondissements, que des agents suppl�mentaires soient affect�s � la division 16 du Service technique de la propret� une fois le processus de r�organisation du service parisien achev�.

Merci.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci.

Monsieur DAGNAUD ?

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint. - Merci, Madame.

Oui, cher coll�gue, je vous remercie d?abord, vous et M. GOASGUEN qui a, je crois, �t� l'inspirateur principal de ce v?u, de la formulation dudit v?u qui tient compte honn�tement - et vous l?avez rappel�, je vous en remercie - des efforts entrepris pour am�liorer l'efficacit� des missions de propret� dans votre arrondissement, comme dans l'ensemble des arrondissements, d'ailleurs.

Il est vrai que des difficult�s, dont nous avons d�j� dress� un constat convergent, existent ici comme dans d'autres endroits et des progr�s sont d'ores et d�j� constat�s. Je veux rappeler, comme je l'ai d�j� fait � plusieurs reprises, que la mairie d'arrondissement y prend d?ailleurs sa part et nous sommes, au-del�, au travail, vous le savez, par exemple autour du Parc des Princes, avec mes coll�gues Jean VUILLERMOZ et Georges SARRE notamment, et la Pr�fecture de police, pour mobiliser le P.S.G. et la Pr�fecture de police, afin d'augmenter le nombre de corbeilles et la pr�vention des pollutions.

Je crois, et c'est une conviction que je m'emploie � r�p�ter assez r�guli�rement, je crois profond�ment que notre action doit aller plus loin qu'un simple traitement. Elle doit faire �voluer les comportements des usagers pour en faire des acteurs de leur ville, et donc des partenaires de la propret�. Bref, nous devons apprendre et r�ussir � produire de la propret�, et pas seulement � consommer du nettoyage.

Vous le savez, nous mettons en ?uvre tous les moyens possible. Pour autant je ne crois pas de bonne m�thode de donner le signal qu'il suffirait de proposer des v?ux pour pr�empter un soutien renforc�, en l'absence de toute �valuation objective de la situation compar�e des vingt arrondissements.

D?autant, et je veux �tre tr�s honn�te avec l'ensemble des �lus, qu'apr�s plusieurs ann�es o� nous avons pu renforcer les moyens humains de la propret� dans les arrondissements, ce qui nous a permis de commencer � corriger les in�galit�s accumul�es, nous arrivons dans le contexte plus difficile que nous connaissons aujourd'hui � un palier de stabilisation globale de ces effectifs, ce qui signifie que les renforcements ponctuels et localis�s, si renforcement il doit y avoir, devront se faire pour l'essentiel par red�ploiement.

C'est pourquoi, dans ce contexte exigeant, je crois n�cessaire que soit engag�e rapidement une concertation avec les vingt maires d'arrondissement, a fortiori dans le contexte nouveau de co-pilotage dont le Conseil de Paris a d�lib�r� hier, avec les vingt maires d'arrondissement et les services, pour essayer de d�finir des crit�res partag�s d'objectivation de la r�partition des effectifs et des moyens.

Je crois �videmment que les crit�res de taille, de population, de topographie, de fr�quentation du type d'habitat, de la pr�sence de lieux sp�cialement pollu�s, comme les gares, les grands centres ou grandes art�res commerciales, la pr�sence de march�s sauvages ou de sites de biffins, des carrefours sp�cialement difficiles comme Barb�s ou Belleville, la pr�sence de sites touristiques ou de grands �quipements publics - j'inclus, par exemple, le Parc des Princes - sont des �l�ments � prendre en compte, pour disposer de crit�res plus objectifs pour savoir comment se situent, en termes d'effectifs, les diff�rents arrondissements. Au terme de cet exercice, nous disposerons donc des r�f�rences qui nous aiderons � faire les ajustements justifi�s.

Vous comprendrez qu'au seuil de ce travail, auquel vous serez comme tous vos coll�gues �troitement associ�s, il me paraisse pr�matur� d?en acter les conclusions, je ne pourrai donc pas proposer l'adoption de ce v?u.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci beaucoup.

Vous le retirez ou vous le maintenez ?

M. Pierre AURIACOMBE. - Je maintiens le v?u d'autant plus qu'il a �t� adopt� � l'unanimit� lors du Conseil du 16e arrondissement.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Tr�s bien.

Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par le groupe U.M.P.PA. assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s?abstient ?

Le v?u est rejet�.

Juin 2009
Débat
Conseil municipal
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