retour Retour

2009, Vœu déposé par Mme Véronique DUBARRY, M. Sylvain GAREL et les éluEs du groupe "Les Verts" relatif aux réformes de l'Education nationale. Vœu déposé par l'Exécutif.


M. Christian SAUTTER, adjoint, pr�sident. - Nous commen�ons par l?examen du v?u n� 36 du groupe "Les Verts" et du v?u n� 36 bis de l'Ex�cutif qui ont trait aux r�formes de l?Education nationale.

Mme DUBARRY propose le v?u n� 36 au nom du groupe "Les Verts" et Mme Colombe BROSSEL r�pondra au nom de l'Ex�cutif.

Madame DUBARRY.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe. - Merci, Monsieur le Maire.

Nous avons eu, juste avant le d�jeuner, l'occasion de commencer � aborder ce qui est somme toute le coeur de ce v?u, � savoir les r�formes de l'Education nationale engag�es par le Gouvernement. Mme CALANDRA avait parl� de la suppression de postes, Jacques BOUTAULT avait rebondi �galement sur cette question. Il y a tout un tas de points sp�cifi�s dans ce v?u, avec cette cerise sur le g�teau - si je puis me permettre de m?exprimer ainsi - qu'est le d�cret du 16 avril dernier, relatif � un accord sign� entre la France et le Vatican concernant les titres universitaires attribu�s par des �tablissements d'enseignements sup�rieurs catholiques, dans toutes les mati�res, th�ologiques ou non.

Ce d�cret pose un �norme probl�me. Il fait d?ailleurs beaucoup d�bat. Ou plut�t, il ne fait pas d�bat mais l'unanimit� contre lui, � la fois de personnels universitaires, de chercheurs mais �galement d?un certain nombre d'�glises, d'autres �glises que l'�glise catholique, et y compris au sein m�me de l'�glise catholique de certaines institutions qui se verraient ainsi mises sous la coupe du Vatican.

L'Ex�cutif a pris � de nombreuses reprises position contre ces diff�rentes mesures. Nous avons eu, Mme BROSSEL et moi, l'occasion de nous croiser � une manifestation r�cemment organis�e par la communaut� enseignante et les parents d'�l�ves dans l'Est parisien. Nous avons pris position � de nombreuses reprises contre ces diverses mesures. Il nous semblait important de prendre �galement position contre celle-ci, qui va totalement � l'encontre de principes importants pour notre �cole, � savoir une �cole ouverte, une �cole respectueuse des uns et des autres et surtout une �cole la�que.

Je vous remercie.

(M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, remplace M. Christian SAUTTER au fauteuil de la pr�sidence).

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - La parole est � Mme BROSSEL.

Mme Colombe BROSSEL, adjointe. - D?abord, en confirmant ce que j'ai dit au groupe "Les Verts" en 7e Commission, sur le fond, je n'ai rien � redire � ce v?u qui rappelle - c?est d?ailleurs un des sujets de d�bat que nous avons dans cet h�micycle que l'ensemble des attaques port�es � notre �cole, et � notre �cole au sens large, de la maternelle � l'universit�, n'est pas qu'une succession de mesures de r�formes qui seraient une r�ponse � une actualit� particuli�re, mais bien la mise en ?uvre d'un v�ritable projet consistant � d�valoriser l'�cole, � attaquer l'�cole, � affaiblir l?�cole, � faire en sorte que l'on rentre dans un grand march� scolaire o� chaque �cole s'oppose � sa voisine, o� chaque �l�ve s?oppose � son voisin et o� l?on met en concurrence en permanence les enseignants, les �coles, les �l�ves eux-m�mes.

Le m�rite du v?u que vous d�posez est d?avoir rappel� cela. Non, nous ne sommes pas dans une succession d?attaques ou de r�formes, mais bien dans un projet politique tout � fait construit et tout � fait n�faste, et sur lequel un certain nombre d?entre nous se mobilisent.

J'en profite pour vous dire un mot sur une initiative qui s'est tenue samedi dernier � l'H�tel de Ville, qui a �t� accueillie par la Mairie de Paris. Pr�s de 500 personnes issues des collectivit�s locales, issues du monde enseignant, issues des associations compl�mentaires de l'Education nationale, issues des associations de parents d'�l�ves, se sont retrouv�es pour jeter ensemble les bases d'un v�ritable projet �ducatif alternatif.

Cette initiative est n�e d'un appel de Rennes, dont le Maire de Paris est signataire. Et je crois important que nous puissions, nous, �lus, apporter notre contribution � ce type de r�flexion, ce type de travaux qui consistent bien � envisager la question en termes d'�ducation globalement et non pas uniquement d?�cole, et � construire ensemble un projet alternatif.

Fin de cette parenth�se, mais il me semblait important de vous en dire un mot.

Je n'ai aucun probl�me sur le fond du v?u que vous avez d�pos�. Je vous l?avais dit, j'avais un tout petit souci de r�daction. C'est pour cela que je vous ai propos� un v?u de l'Ex�cutif qui consiste � dissocier votre deuxi�me paragraphe parce qu'il me semble qu'il y a deux sujets qui m�ritent d'�tre �galement trait�s, au regard de l'importance des faits que vous rapportez dans votre v?u.

Je vous proposerais donc, si vous en �tiez d?accord, de retirer le v?u n� 36 et d'y substituer le v?u n� 36 bis qui me para�t r�pondre aux interrogations fort l�gitimes que vous avez soulev�es.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Compte tenu des hochements de t�te de Mme DUBARRY, je suppose qu'elle retire son v?u.

Mme V�ronique DUBARRY, adjointe. - Oui.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Je mets aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s'abstient ?

Le v?u est adopt�. (2009, V. 176).

Juin 2009
Débat
Conseil municipal
retour Retour