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Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. - Je reviens un peu en arri�re car nous n?avons pas vot� et d�battu du v?u n� 80 du groupe socialiste radical de gauche et apparent�s relatif � une meilleure restitution � Paris des contributions des Parisiens � "Eco emballages".

Madame PIGEON, vous avez la parole.

Mme Fr�d�rique PIGEON . - En effet, en tant que vice-pr�sidente du SYCTOM, impliqu�e dans la question des d�chets, je souhaitais souligner l'avanc�e que porte ce projet de d�lib�ration, et �galement la relier au v?u d�pos� par notre groupe pour pousser notablement l'avantage en mati�re de gestion des d�chets.

Nous f�liciter du projet de d�lib�ration DPE 75, qui va permettre d'intensifier la qualit� et la volum�trie du tri s�lectif gr�ce � cette convention pass�e entre "Paris Habitat" et "Eco emballages", en mobilisant davantage les habitants en logement social avec le soutien des ambassadeurs du tri.

C'est donc contribuer � Paris au fait que les citoyens des quartiers populaires soient davantage acteurs de la qualit� de leur environnement. Mais surtout, nous souhaitions pousser l'avantage � nouveau sur cette question-l�. Fran�ois DAGNAUD, moi-m�me, et le groupe socialiste, radical et apparent�s, au sujet de la question d?"Eco emballages", qui n'est pas � la hauteur des enjeux parisiens.

La densit� de Paris, la part de son habitat collectif, c'est-�dire 98 %, le renouvellement fort de sa population, le volume des d�chets g�n�r�s par cette population, la fr�quence des collectes n�cessitent et appellent un soutien accru aux gestes du tri � Paris.

Or, un des moyens importants de ce soutien aux gestes du tri est de disposer de davantage d'ambassadeurs du tri, de davantage de moyens de communication, de produire moins d'emballages et de demander davantage de contributions financi�res � "Eco emballages" vers la Ville de Paris.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci, Fr�d�rique PIGEON.

Je donne la parole � M. DAGNAUD.

M. Fran�ois DAGNAUD, adjoint. - Je crois que Fr�d�rique PIGEON a dit l'essentiel et elle a rappel� � juste titre l?importance et l'utilit� de la mission des ambassadeurs du tri, mission de proximit� � la fois sociale et �cologique.

Je ne reprendrai pas, elle l?a tr�s bien expliqu�, l'ensemble des consid�rants.

Simplement, ce v?u vise deux choses.

D'abord, � faire mieux entendre, mieux prendre en compte la sp�cificit� de Paris, cela a �t� rappel�, ville tr�s dynamique sur le plan �conomique, ville tr�s dense dans son habitat, et donc que cette sp�cificit� soit mieux prise en compte dans les crit�res utilis�s par "Eco emballages" pour redistribuer aux collectivit�s le produit des sommes qu'elle re�oit. De ce point de vue-l�, je crois qu?il y a une particularit� parisienne qui m�rite d'�tre mieux entendue et mieux assum�e.

Et puis, l'autre point, c'est de rappeler qu'au moment o� "Eco emballages" conna�t de gros d�boires sur la gestion de sa tr�sorerie et des placements plus qu'aventureux de fonds qui ont vocation � venir soutenir les actions engag�es par l'ensemble des collectivit�s, il est n�cessaire que le Gouvernement assume pleinement sa mission de surveillance des �co-organismes, de l'ensemble des �co-organismes, et en l'occurrence d'"Eco emballages" qui est � la fois le plus important d'entre eux et celui dont le mode de gestion a laiss� le plus de place au doute quant � son s�rieux et � sa rigueur.

C'est donc l'objet de ce v?u qui, s'il est adopt�, permettra � l?Ex�cutif de porter cette bonne parole aupr�s des autorit�s concern�es, en l'occurrence aupr�s de la Ministre de l'Environnement.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci beaucoup.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, ce v?u assorti d'un avis favorable de l?Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s'abstient ?

Le v?u est adopt�. (2009, V. 198).

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