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2009, DPA 188 - Approbation du principe de restructuration globale de la crèche collective 84 M, boulevard Péreire (17e) et des modalités de passation du marché de maîtrise d'oeuvre. - Dépôt des demandes de permis de démolir et de construire. Vœu déposé par Mme Brigitte KUSTER, M. Hervé BENESSIANO et les élus du groupe U.M.P.P.A. relatif à la crèche 84, boulevard Péreire (17e).


M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Nous examinons le projet de d�lib�ration DPA 188 sur lequel le groupe U.M.P.P.A. a d�pos� le v?u r�f�renc� n� 38 dans le fascicule. C?est l?approbation du principe de reconstruction globale de la cr�che collective 84 M, boulevard Pereire et des modalit�s de passation du march� de ma�trise d??uvre.

La parole est � Mme KUSTER mais Herv� BENESSIANO va prendre la parole.

M. Herv� BENESSIANO. - Il s'agit de travaux de restructuration que nous ne contestons en aucune fa�on, consid�rant qu'ils sont n�cessaires dans le cadre de la lutte contre la v�tust� dans les �tablissements scolaires et de petite enfance.

Nous avons simplement �mis un v?u parce qu'il existe dans cette partie de l'arrondissement, dans ces quartiers de la Plaine Monceau et des Ternes un tr�s grand d�ficit de structures.

En effet, actuellement, une demande sur dix dans ces quartiers est satisfaite, ce qui est un des pires taux de la Capitale. Il est impossible par ailleurs de transf�rer, vu les consid�rants que je viens d'�noncer, pendant un an, des enfants de cette cr�che situ�e 84 bd Pereire, dans des �tablissements de proximit�, les enfants �tant syst�matiquement affect�s l'ann�e suivante dans les sections sup�rieures.

Si les cr�ches de proximit� accueillent les enfants de la cr�che situ�e au 84, boulevard Pereire, ce sera automatiquement au d�triment des administr�s qui sont sectoris�s sur ces cr�ches de proximit�.

C'est pourquoi nous �mettons le v?u que le projet de d�lib�ration concernant la restructuration globale de la cr�che du 84, boulevard Pereire soit accompagn� d'un engagement d'accueil desdits enfants dans une structure provisoire �difi�e � cette occasion dans un p�rim�tre que je qualifierai de raisonnable puisque comme on le sait, le matin, les familles ne peuvent faire des distances importantes pour d�poser un enfant dans une structure d'accueil.

Voil� l'objet de ce v?u, Monsieur le Maire.

M. Pierre SCHAPIRA, pr�sident. - La parole est � Christophe NAJDOVSKI.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Monsieur BENESSIANO, je vous dirai la m�me chose qu'en commission.

Nous allons livrer d'ici l'ann�e 2012 un �quipement dans la Z.A.C. "Cardinet-Chalabre", situ� � proximit� de la structure du 84, boulevard Pereire.

Cet �quipement ouvrira avant l'engagement des travaux de restructuration de la cr�che du boulevard Pereire.

J'insiste sur le fait que ces travaux de restructuration sont indispensables, et je pense que cela ne fait pas d�bat entre nous. Nous sommes bien d?accord. Ces travaux sont indispensables et n�cessitent la fermeture pendant une ann�e de l'�quipement parce qu'on ne peut pas faire des travaux avec un �quipement qui continuerait � �tre occup� parce que ce serait impossible pour la qualit� de l'accueil des enfants.

A partir du moment o� vous avez un �tablissement qui va ouvrir � c�t� avant le d�but des travaux, on peut imaginer, et cela invalide l'un de vos consid�rants qui dit que vous pensez qu'il est impossible de transf�rer les enfants de la cr�che dans les �tablissements de proximit�. Puisque l?on va avoir l?ouverture de cet �tablissement, on peut tr�s bien envisager ensemble, entre la mairie du 17e, les services de la DFPE et moi-m�me, le basculement de ces enfants qui pourraient �tre accueillis dans le nouvel �tablissement qui ouvrira dans la Z.A.C. "Cardinet-Chalabre".

On aura ainsi une op�ration qui ne se traduira pas par une r�duction des capacit�s d'accueil, et cela permettra ainsi de pallier cette difficult� qui est une difficult� que l'on conna�t partout, � partir du moment o� on fait des op�rations de restructurations lourdes.

Je vous propose mieux que votre v?u puisque vous proposez une structure provisoire �difi�e � cette occasion dans un p�rim�tre raisonnable, je vous propose m�me une structure permanente, plut�t qu'une structure provisoire. Plut�t que de devoir �difier un b�timent provisoire, pour lequel vous ne proposez d'ailleurs pas de localisation pr�cise et qui demandera, en tout �tat de cause, un engagement financier important pour un b�timent qui serait provisoire et qu'il faudrait d�construire ensuite, je vous propose donc une solution p�renne, de simple bon sens et je vous demande, dans ces conditions, soit de retirer votre v?u, soit, si vous ne le faites pas, je serais amen� � �mettre un avis d�favorable.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Monsieur BENESSIANO ?

M. Herv� BENESSIANO. - Je voudrais rappeler � M. NAJDOVSKI, � qui je ne peux pas reprocher de ne pas les avoir connu, les probl�mes que nous avons eu dans le secteur il y a trois ou quatre ans, concernant la r�novation des cr�ches, Lecomte, puis, l'ann�e suivante, Berzelius? C'�taient des fermetures pour un an.

On nous a dit qu'on allait mettre les enfants dans les structures de proximit� avec l'assurance que dans un an, de toute fa�on, la structure serait neuve et pourrait red�marrer. Le manque de chance, c'est que les engagements n'ont pas �t� tenus, que Lecomte a �t� livr�e au bout de deux ans et Berzelius au bout de deux ans et demi, c'est-�-dire qu'il y a eu, pratiquement pendant trois ann�es, sur l'une, et pratiquement deux ann�es, pour l'autre, l'impossibilit� de faire r�int�grer les enfants.

Dans la proposition que vous nous faites, si le d�lai n'est pas tenu, on va p�naliser, en fait, toutes les nouvelles familles qui vont arriver sur la Z.A.C. "Chalabre-Cardinet" et qui pendant un an n'auront d�j� qu'1/3 de la structure, puisque les 2/3, vous les occupez par le transfert de Pereire.

Deuxi�mement, s'il y a le moindre souci, nous allons p�naliser toutes les nouvelles familles arrivant sur ce nouvel axe. C'est cela le danger, c'est la raison pour laquelle on vous a propos� une structure provisoire au cas o� il y aurait un accident de parcours, comme malheureusement nous l'avons v�cu sur les derni�res structures.

Vous l'aviez dans la mandature pr�c�dente, parfaitement r�alis� pour l'�cole Jouffroy Dabans, avec une structure provisoire qui, malgr� les soucis qu'il y a eus sur Jouffroy Dabans, a permis de r�pondre � l'attente des familles. C'est la crainte que j'ai aujourd'hui apr�s l'�chec de Lecomte et celui de Berzelius.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - La parole est � Mme KUSTER.

Mme Brigitte KUSTER, maire du 17e arrondissement. J'aimerais rebondir sur ce qu'a dit M. NAJDOVSKI, en le remerciant, encore une fois, pour l'�coute qu'il a eue en commission sur un dossier qui est important pour nous. Cela m�rite que l'on prenne le temps. On ne peut pas dire que la cr�che Cardinet qui sera au bout de la Z.A.C. "Cardinet" vers Brochant, soit � proximit� du 84, boulevard Pereire, loin de l�.

Il sera donc impossible pour les parents d'emmener � pied leurs enfants. C'est infaisable - car � plusieurs centaines de m�tres, peut �tre 800, je n'ai pas calcul� -, en tous cas, c'est infaisable � pied et il n'y a pas de transport en commun sur ce trajet, que ce soit bus ou autres.

Nous sommes donc confront�s � proposer une alternative aux parents qui, en effet, part, de votre c�t�, d'un bon principe, en sugg�rant cette ouverture de cr�che prochaine. Or, elle ne correspond pas aux attentes, on ne peut pas r�pondre cela, cela n'est pas satisfaisant. En tout cas, on ne peut pas donner cet argument, Monsieur NAJDOVSKI, de la proximit�. Cette proximit� n'est pas r�elle dans les faits. Je vous demande de prendre le temps, avec les services, de regarder la distance que cela imposera aux familles.

Vous dites �galement : on ne vous propose pas d'implantation. Tout d'abord, nous avons trois � quatre ans devant nous. Ensuite, cela m�rite qu'on en discute avec les services de la voirie. Nous menons d'ailleurs une r�flexion � ce sujet au niveau de l'�quipe du 17e, et cela m�riterait que ce ne soit pas rejet� aujourd'hui.

Je me permets d'insister. Vous avez raison, Monsieur NAJDOVSKI, cela aura un co�t pour la collectivit� de mettre une structure provisoire, mais vous savez aussi, particuli�rement dans cet arrondissement et dans ce secteur en particulier, le manque de places criant que nous avons.

D�j�, ce serait une alternative cr�dible et, deuxi�mement, la nouvelle cr�che qui va se faire sur Cardinet sera de toute fa�on vite remplie puisque sur la partie Batignolles et Epinettes, vous le savez aussi, Monsieur NAJDOVSKI, nous sommes en manque de places en cr�che.

Je vous demande vraiment de regarder la faisabilit� de cette op�ration, le co�t �ventuel d'une structure provisoire, avant de dire que la cr�che Cardinet sera une solution et, Herv� BENESSIANO l'a rappel�, sans compter �ventuellement les retards que nous allons prendre car, malheureusement, de plus en plus souvent sur les march�s publics de la ville, nous le constatons, que ce soit en mati�re d'�quipements proximit�, piscines ou autres.

Je vous remercie vraiment, en tant que maire, de prendre le temps de r�fl�chir, Monsieur NAJDOVSKI.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Merci, Madame la Maire.

La parole est � M. Christophe NAJDOVSKI pour r�pondre.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, rapporteur. - J'en resterai � ma r�ponse, � savoir que vous dites que nous avons le temps. Donc, vous me faites part d'une suggestion et pas v�ritablement d'une opposition. Puisque nous avons le temps de voir les choses, si vous nous faites une proposition concr�te, la Ville pourrait �ventuellement la regarder, au regard � la fois de la localisation, du co�t et de l'opportunit�.

En tout �tat de cause, ce v?u, aujourd'hui, est pr�matur�. C'est pourquoi je maintiens l'avis d�favorable puisque je propose non pas l'accueil dans une structure provisoire, mais une solution avec une structure permanente qui fera en sorte qu'on n'ait pas de perte de capacit�, permettant de restructurer les �l�ments qui en ont bien besoin, avec � terme une augmentation de capacit�.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Vous maintenez donc le v?u n� 38.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, le v?u d�pos� par le groupe U.M.P.P.A., assorti d'un avis d�favorable de l'Ex�cutif.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s'abstient ?

Le v?u est rejet�.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DPA 188.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2009, DPA 188).

Juin 2009
Débat
Conseil municipal
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