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2009, DFPE 162 - Signature d'un avenant n° 1 à la convention passée avec l'association "Caramel" pour attribution d'une subvention pour le fonctionnement de la crèche collective en appartements "La Maison des Oursons" (12e et 19e). - Montant: 304.743 euros.


M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Projet de d�lib�ration DFPE 162 relatif � la signature d?un avenant n� 1 � la convention pass�e avec l?association "Caramel" pour attribution d?une subvention pour le fonctionnement de la cr�che collective en appartements "La maison des oursons", d?un montant de 304.743 euros.

La parole est � Mme ONGHENA, dans son duo avec M. NAJDOVSKI.

Mme Anne-Constance ONGHENA. - Cette association pr�sente une situation financi�re moins fragile que les deux projets de d�lib�ration sur lesquels j'ai eu l'occasion de m'exprimer avant.

Mais l� encore, la subvention de fonctionnement pour cette cr�che est en net recul par rapport aux ann�es pr�c�dentes. Pour celle-ci, en 2009, on est � moins 13 % par rapport � 2008. De mani�re g�n�rale, nous ne souhaitons pas, � l'U.M.P., que les perspectives financi�res difficiles pour la Ville de Paris soient amorties sur la petite enfance, a fortiori dans les structures du 19e arrondissement.

L'accueil des petits enfants est une th�matique importante pour les familles parisiennes. Les parents ont besoin d?�tre rassur�s pour confier leurs enfants. Les conditions financi�res constituent un des leviers de la s�curit� pour accueillir les enfants dans les meilleures conditions.

Le groupe U.M.P. ne souhaite pas que la politique de la Petite enfance soit une des variables d'ajustement du budget municipal.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - La parole est � M. Christophe NAJDOVSKI.

M. Christophe NAJDOVSKI, adjoint, au nom de la 7e Commission. - Il faudrait peut-�tre que les �lus U.M.P. s'accordent dans leurs interventions. En effet, si je prends les interventions des �lus U.M.P. du conseil du 12e arrondissement, o� je si�ge, ils s?inqui�tent lorsqu?il y a des augmentations des subventions � des associations, y compris lorsque ce sont des associations gestionnaires d?�quipements de la petite enfance. Ils s'inqui�tent de l?utilisation des deniers des Parisiens et ne manquent pas de nous rappeler que la Ville de Paris d�pense beaucoup d'argent pour financer ces structures.

Puisque vous venez sur la question du contexte financier, je peux vous dire que la Ville de Paris va faire un effort extr�mement important en mati�re d'investissement dans le secteur de la petite enfance dans la mandature, puisque ce sont pas moins de 400 millions d'euros qui seront investis. C'est une priorit� parmi les priorit�s de la mandature, et c'est une priorit� qui �tait d�j� celle de la mandature pr�c�dente. Nous la poursuivons et nous avons bien l'intention de faire en sorte que l'offre d'accueil de la petite enfance soit la meilleure possible pour les Parisiens. Cela n'est certainement pas sur le terrain des finances que vous pourrez estimer que nous ne faisons pas d'efforts.

En l'occurrence, pour l'association "Caramel", la subvention de 2009 est amoindrie tout simplement en raison de la reprise d'un exc�dent. L'exc�dent �tait tr�s �lev�. A partir du moment o� vous avez des comptes d'une association qui pr�sentent un fort exc�dent avec des subventions de la C.A.F. qui sont sous-�valu�es dans les comptes par rapport � ce qui sera vers�, nous ajustons au plus pr�s des besoins des associations de mani�re � ce que, l� encore, on g�re efficacement les finances publiques et l'argent des Parisiens.

Par ailleurs, je rappelle que la subvention 2009 de la Ville repr�sente 39 % du financement de la structure. L'effort que nous faisons est donc important et nous le poursuivons.

Mme Anne-Constance ONGHENA. - Les �lus du groupe U.M.P. sont favorables au subventionnement des associations quand les projets semblent pertinents.

Je ne comprends pas pourquoi, quand la Ville est riche, les subventions sont en augmentation, et comme par hasard, quand la Ville a des difficult�s financi�res, on rogne sur le budget de fonctionnement des associations. Cela pose une question importante sur la strat�gie municipale.

M. Pierre SCHAPIRA, adjoint, pr�sident. - Il vous a �t� r�pondu.

Nous passons au vote.

Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DFPE 162.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Qui s'abstient ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2009, DFPE 162).

Juin 2009
Débat
Conseil municipal
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