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Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Nous examinons le projet de d�lib�ration DEVE 122. Il s'agit de la signature de la d�claration "Compte � rebours 2010" pour la sauvegarde de la biodiversit� � l'horizon 2010.

Monsieur Jacques BOUTAULT, vous avez la parole.

M. Jacques BOUTAULT, maire du 2e arrondissement. L'ann�e 2010 a �t� d�cr�t�e par l'O.N.U. "ann�e mondiale de la biodiversit�". En France, Paris a une responsabilit� forte, celle d'une capitale au c?ur d'une m�tropole de pr�s de 12 millions d'habitants.

A l'image du Plan climat, il est urgent d'�laborer une strat�gie parisienne en faveur de la biodiversit�, tant elle est menac�e par l'extension incontr�l�e des activit�s humaines. Cette question, �videmment plan�taire, comme tous les enjeux �cologiques, se pose �galement au niveau local. Ne serait-ce que pour manger chaque jour, nous d�pendons du maintien du bon fonctionnement des �cosyst�mes.

Il nous faut donc sauver les espaces agricoles de l'urbanisation sauvage, afin de pr�server une eau de qualit� non pollu�e par les pesticides et sauvegarder les insectes pollinisateurs qui permettent � 80 % des fruits et l�gumes que nous consommons de pousser. Voil� le sens de mon engagement, en tant que maire du 2e arrondissement, pour les repas "bio" dans les cantines scolaires.

Soutenir l'agriculture biologique, c'est, en effet, choisir des m�thodes respectueuses de la sant� des agriculteurs et des consommateurs, ainsi que de l'environnement. Opter pour les produits de saison, cultiv�s au plus pr�s des consommateurs, c'est �galement �conomiser les ressources pr�cieuses qui se rar�fient.

La droite qui soutient depuis des d�cennies un mod�le agricole, qui favorise les pollueurs et bafoue les polluants, au d�triment d'une agriculture responsable, s'honorerait � accompagner ses discours d'actes un peu plus courageux.

Les actes courageux, il y en a, et je tiens ici � rendre hommage au travail important men� par Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe charg�e des espaces verts qui, dans le prolongement de ce qui a �t� commenc� par M. Yves CONTASSOT, m�ne une politique ambitieuse en mati�re de biodiversit� et de r�duction des pesticides dans les jardins de Paris.

Rappelons d'ailleurs la dimension sociale d'une telle politique dont les premiers b�n�ficiaires sont les jardiniers eux-m�mes.

Je vous remercie pour votre attention.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci � vous, Monsieur BOUTAULT.

Donc, la parole est � Mme Fabienne GIBOUDEAUX.

Mme Fabienne GIBOUDEAUX, adjointe, au nom de la 4e Commission. - C'est un projet de d�lib�ration important parce que c'est un projet de d�lib�ration qui engage plusieurs collectivit�s � faire et afficher une politique tout � fait importante et urgente pour pr�server notre biodiversit�, pr�server notre biodiversit� � l'�chelle d'une Ville comme Paris mais aussi - on le voit bien dans notre mode de vie - � l'�chelle de la plan�te.

Je ferai un discours, peut-�tre une intervention moins po�tique que Yann ARTHUS-BERTRAND qui, � force de belles images et d'un propos tr�s pertinent, nous montre aujourd'hui la fragilit� et la destruction, qui est en cours, de notre plan�te.

La biodiversit� aujourd'hui n'est pas encore - cela va le devenir - un vrai sujet politique, je le regrette, et je pense qu'il faudrait que cela devienne un vrai sujet politique au c?ur de nos politiques, que ce soit nos politiques de transport, d'am�nagement. Pour que la biodiversit� ne se r�duise pas seulement � la seule d�l�gation des espaces verts, nous avons besoin d'une vraie strat�gie, d'une vraie politique globale que j'esp�re nous allons pouvoir engager dans cette mandature, dans cet �lan qui est men� aussi par d'autres collectivit�s, donc, pour arriver � pr�server et m�me enrichir la biodiversit�.

A Paris, nous avons d�j� agi - comme l'a expliqu� Jacques BOUTAULT - au niveau de notre politique municipale sur la gestion des espaces verts, sur la fa�on dont nous g�rons nos achats parce que c'est aussi un point important avec beaucoup d'am�lioration dans nos achats. J'esp�re qu'avec la Direction des achats il y aura encore une am�lioration. Et il y a aussi un gros travail qui doit �tre fait avec les autres acteurs qui sont dans cette ville qui sont aussi gestionnaires d'espaces verts comme les bailleurs, l'�tat, l'A.P.-H.P., l'Archev�ch� qui sont aussi des acteurs et qui entretiennent leurs espaces verts. Nous avons pris contact et nous allons travailler avec eux pour avoir une politique commune au niveau du territoire.

Se pose aussi la question de la d�finition du territoire o� s'arr�te la biodiversit� ? A Paris, cela n'a pas de sens de ne travailler qu'� l'int�rieur du p�riph�rique. Nous savons, les oiseaux, les animaux traversent all�grement cette fronti�re. Et il faut vraiment aussi que l'on arrive � avoir une vraie politique avec les communes riveraines, voire "Paris M�tropole". Je pense qu'une �tude pourrait �tre aussi men�e par le syndicat "Paris M�tropole", pour pouvoir avoir aussi une vraie strat�gie avec les communes riveraines.

Donc, beaucoup de choses restent � faire, mais je pense qu'il faut s'inscrire dans cette dynamique internationale qui est importante ; arriver aussi � mettre en commun avec d'autres collectivit�s, d'autres gestionnaires une m�me volont� ; affirmer une m�me volont� et arriver dans le m�me sens, pour avoir une politique tout � fait coh�rente. Et je pense que ce projet de d�lib�ration est le signe, le point de d�part, en tout cas, de cette volont� politique � la fois au niveau de la Mairie de Paris et au niveau aussi des autres villes fran�aises, voire mondiales.

Je vous remercie.

Mme Anne HIDALGO, premi�re adjointe, pr�sidente. Merci � vous, Fabienne GIBOUDEAUX.

Je mets donc aux voix, � main lev�e, ce projet de d�lib�ration DEVE 122.

Qui est pour ?

Qui est contre ?

Abstentions ?

Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2009, DEVE 122).

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