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Vœu relatif aux aménagements de la CPCU sur la voirie parisienne.


D�lib�ration affich�e � l?H�tel-de-Ville

et transmise au repr�sentant de l?Etat le 30 novembre 2006.

Re�ue par le repr�sentant de l?Etat le 30 novembre 2006.

Le Conseil de Paris, si�geant en formation de Conseil municipal,

Depuis 2001, la Ville de Paris m�ne une politique d�termin�e et ambitieuse pour assurer, gr�ce � un partage �quitable de l?espace public, l?acc�s � la voirie pour les plus vuln�rables et promouvoir les modes de d�placements les moins polluants, �conomes d?espace et d?�nergie.

Dans cette perspective, elle a adopt� en juillet 2003 le premier sch�ma directeur d?accessibilit� � la voirie parisienne qui donne toute leur place aux personnes � mobilit� r�duite, malvoyantes et non-voyantes. Ainsi, des am�nagements sp�cifiques ont vu le jour pour garantir la s�curit� du jalonnement pi�ton pour tous et une r�flexion sp�cifique sur l?implantation du mobilier urbain a notamment permis d?am�liorer sensiblement les conditions de d�placements de personnes � mobilit� r�duite.

Or, la CPCU vient de r�aliser sur plusieurs trottoirs du 17e arrondissement de Paris des chemin�es en briques, en lieu et place des bouches d?a�ration bien connues, au pr�texte de prot�ger ses installations souterraines du ruissellement des eaux pluviales. Le groupe socialiste et radical de gauche s?interroge sur le cadre dans lequel ces dispositifs ont �t� autoris�s puis r�alis�s.

Ces am�nagements constituent en effet un retour en arri�re en mati�re d?accessibilit� de l?espace public parisien. Ils sont d?ores et d�j� qualifi�s de ?chemin�es anti-SDF?. Avec leur toit inclin�, ne s?agit-il pas de dissuader les SDF de trouver refuge sur ces installations ?

Si la rue n?est �videmment pas un lieu d?habitation normal, ce n?est pourtant pas ainsi que la r�insertion sociale des SDF sera facilit�e - mais par un effort permanent que m�ne d?ailleurs notre collectivit� qui consacre un quart de son budget pour venir en aide aux plus d�munis et accueille un tiers de l?habitat d?urgence en Ile-de-France.

C?est pourquoi, sur proposition de Mme Genevi�ve BELLENGER, MM. Claude DARGENT, Patrick BLOCHE et les membres du groupe socialiste et radical de gauche,

Emet le voeu :

- que l?opportunit� de ce type d?am�nagements puisse �tre �valu�e avant qu?ils soient g�n�ralis�s dans Paris ;

- que la Ville de Paris veille � ce que tout am�nagement de ce type soit conciliable avec sa politique d�placements et conforme aux prescriptions du sch�ma directeur d?accessibilit� � la voirie parisienne.

Novembre 2006
Déliberation
2006 V. 386
Conseil municipal
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