2005, DASES 409 G - Attribution d’une subvention de fonctionnement d’un montant de 6.000 euros à l’association “Vaincre la Mucoviscidose” sise 181, rue de Tolbiac (13e).
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M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Mes chers coll�gues, nous examinons � pr�sent le projet de d�lib�ration DASES 409 G portant attribution d?une subvention de fonctionnement de 6.000 euros � l?association ?Vaincre la Mucoviscidose? qui est domicili�e dans le 13e arrondissement. C?est Mme CH�RIOUX de SOULTRAIT qui interroge M. LHOSTIS.
Madame CH�RIOUX de SOULTRAIT, vous avez la parole.
Mme Jo�lle CH�RIOUX de SOULTRAIT. - Merci, Monsieur le Pr�sident.
Mes chers coll�gues, je serais br�ve sur cette d�lib�ration. Je souhaite simplement vous faire part de mon indignation concernant la disparit� de traitement entre les associations.
Vraiment il y a deux poids et deux mesures dans cette Municipalit�. Je suis en fait tr�s �tonn�e, pour ne pas dire choqu�e, de la parcimonie avec laquelle vous traitez cette association ?Vaincre la Mucoviscidose?. En effet, qu?en est-il ? Voil� une terrible maladie et de nombreux malades pour lesquels la g�n�rosit� du public et la g�n�rosit� publique sont fondamentales. Voil� une association dont tous ici nous connaissons le travail. Et que constatons-nous ?
1 - Les prestations techniques de la Ville diminuent.
2 - La Ville facturera la prestation de transport qu?elle offrait auparavant.
3 - C?est le comble. Le montant de la subvention qui nous est propos� ne couvrira pas l?int�gralit� du r�glement de ce co�t de transport.
Quand je dis qu?il y a in�galit� de traitement, je ne me trompe pas tellement. Or paradoxalement ce Conseil regorge de propositions de subventions pour des associations qui se comptent par dizaines de milliers d?euros d�pens�s all�grement et sans compter, et en g�n�ral, plus l?association est d�ficitaire et plus les subventions sont importantes.
Je ne parlerai pas non plus de l?absence totale de contr�le exerc� a posteriori sur la r�alisation de ces op�rations subventionn�es car en r�alit�, il n?y a pas de contr�le a posteriori. Votre politique est non seulement partiale et partisane mais elle est aussi un encouragement � la mauvaise gestion.
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Madame CH�RIOUX de SOULTRAIT, non pas pour vos propos mais pour le fait que vous soyez intervenue. M. LHOSTIS va vous r�pondre.
M. Alain LHOSTIS, au nom de la 6e Commission. - Je suis assez surpris que l?on d�clenche une pol�mique sur cette subvention. Pour ma part, je suis en relation �troite avec les responsables de cette association. Ils ne m?ont jamais tenu ce type de propos. En tout cas, ils ne m?ont jamais demand� de regarder ce qui se passait dans la poche des autres.
Il s?agit d?une association nationale et qui a une activit� extraordinaire. Vous savez que c?est une maladie terriblement invalidante, d�g�n�rative, avec un pronostic grave qui touche des jeunes, des enfants que les familles doivent accompagner. Cette association fait un travail exceptionnel. Elle r�alise tous les ans les ?Virades de l?Espoir?. J?y participe le plus r�guli�rement possible et je m?entretiens avec eux. Je m?entretiens �galement avec les chercheurs qui sont � la pointe pour essayer de trouver des traitements � cette maladie. Alors nous avons �t� oblig�s effectivement de d�clarer les prestations que la Ville apporte en nature, et dans ces conditions, nous avons donn� � l?association une subvention. La subvention que nous avons donn�e � l?asso-ciation, je ne parle pas du nettoyage, etc. des lieux qui est fait, et de la mise � disposition du bois, je parle des camions, des transports automobiles municipaux qui ont �t� factur�s. L?association a sollicit� 7.000 euros, mais, en r�alit�, la facture est de 6.000 euros. Evidemment, puisque vous nous parlez de bonne gestion, nous payons les factures acquitt�es et non pas la subvention demand�e, m�me si elle a �t� accord�e dans son principe.
Cela fait partie de la convention qui nous lie � cette association. Je ne vois pas l?int�r�t de d�clencher une pol�mique et bien �videmment, je vous demande de voter la subvention, car il n?y a �videmment aucun ostracisme � l?�gard de cette magnifique association et de son tr�s beau travail.
M. Christian SAUTTER, pr�sident. - Merci, Monsieur LHOSTIS.
Je mets aux voix, � main lev�e, le projet de d�lib�ration DASES 409 G.
Qui est pour ?
Qui est contre ?
Qui s?abstient ?
Le projet de d�lib�ration est adopt�. (2005, DASES 409 G).
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